Chéronnac
Chéronnac (Charennac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Chéronnac | |||||
L'église de Chéronnac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Rochechouart | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Porte Océane du Limousin | ||||
Maire Mandat |
Raymond Vouzellaud 2020-2026 |
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Code postal | 87600 | ||||
Code commune | 87044 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
323 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 45′ 31″ nord, 0° 45′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 217 m Max. 323 m |
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Superficie | 18,90 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rochechouart | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.cheronnac.fr | ||||
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
C'est dans cette localité que le fleuve Charente prend sa source, dans l'emprise du cratère de la météorite de Rochechouart.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 1,8 | 3,7 | 5,7 | 9,2 | 12,2 | 13,5 | 13,5 | 10,4 | 8,9 | 4,1 | 1,7 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 5,9 | 8,7 | 11,1 | 14,7 | 18,1 | 19,5 | 19,7 | 16,3 | 13,5 | 7,8 | 5,1 | 12,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 10 | 13,8 | 16,5 | 20,2 | 24,1 | 25,5 | 25,8 | 22,2 | 18,1 | 11,4 | 8,5 | 17,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,4 08.01.09 |
−15 12.02.12 |
−12,1 01.03.05 |
−4,2 04.04.96 |
−0,7 06.05.19 |
3,5 01.06.11 |
6,6 15.07.16 |
5 31.08.95 |
1,5 25.09.02 |
−4,2 29.10.97 |
−9,3 22.11.98 |
−12 29.12.96 |
−15 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,2 01.01.22 |
24,5 15.02.98 |
26,2 20.03.05 |
30,4 30.04.05 |
32,2 30.05.01 |
37,9 27.06.11 |
37,8 23.07.19 |
39,5 07.08.03 |
34,5 12.09.16 |
30 02.10.11 |
24,1 08.11.15 |
18,6 19.12.15 |
39,5 2003 |
Précipitations (mm) | 106,2 | 83,9 | 85,9 | 103,6 | 86,7 | 77,3 | 72,3 | 79,3 | 80,1 | 97,1 | 122,1 | 112,8 | 1 107,3 |
Urbanisme
Typologie
Chéronnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,7 %), prairies (28,4 %), forêts (27,4 %), terres arables (5,6 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La commune comprend des sites tels que : Les Batailles, Le Panthéon qui laissent supposer un lieu de rencontres militaires belliqueuses.
Les Hospitaliers
Le lieu-dit l'Hôpital est une ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[14] réunie avec celles de Milhaguet et de Reilhac[15] avant d'être intégrée aux possessions de la commanderie de Bourganeuf[16] lorsque celle-ci est devenue le chef-lieu du grand prieuré d'Auvergne.
Blasonnement
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Les armoiries de Chéronnac se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 323 habitants[Note 5], en diminution de 3 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de la Transfiguration-de-Notre-Seigneur de Chéronnac
- Château de Chéronnac, bâtie dans la seconde moitié du XVIe siècle, avec des couleuvrinières à triple ébrasements à ressauts[22].
- Château de Mirabeau, à 2 kilomètres, restes d'une enceinte carrée avec une tour ruinée du XVe siècle[23].
Patrimoine naturel
- La Réserve naturelle nationale de l'astroblème de Rochechouart-Chassenon, un ensemble de 12 sites repartis sur les communes, Chéronnac, Rochechouart et Videix en Haute-Vienne et en Charente Chassenon et Pressignac[24].
- Le site de Peyrassoulat, près du hameau du même nom, au bord de la Tardoire est classé Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Il est intégré dans la ZNIEFF Vallée de la Tardoire (du moulin de Cros à Peyrassoulat)[25]. À cet endroit se trouvait autrefois une forge. Il y a plusieurs arbres centenaires.
- Platane d'au moins 200 ans.
- If sur les vestiges d'un mur.
- La Tardoire depuis les vestiges de la forge.
Personnalités liées à la commune
- Lily Fayol y a résidé et tenu un restaurant[26].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 87044001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Pouillé historique du diocèse de Limoges : Manuscrit de l'abbé Joseph Nadaud (1775) », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, Limoges, Ducourtieux & Gout, t. LIII, , p. 485-486 (CHERONNAC), lire en ligne sur Gallica.
- Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne , t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)« de Charempnac, Relhac, Melhaguet et Esterdel ». Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne au XIVe siècle..
- Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 47, lire en ligne sur Gallica.
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Christian Rémy, Seigneuries et châteaux-forts en Limousin .2 : La naissance du château moderne (XIVe-XVIIe siècles), Regards, coll. « Culture & Patrimoine en Limousin », , 159 p. (ISBN 978-2-911167-43-0), p. 46.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 325 (Chéronnac).
- La réserve naturelle nationale FR3600169 - Astroblème de Rochechouart-Chassenon sur le site de l'INPN
- ZNIEFF 740000072 Vallée de la Tardoire (du moulin de Cros à Peyrassoulat), INPN.
- « Lily Fayol », sur www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net.
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