Chaley
Chaley est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se situe dans la montée entre Tenay et Hauteville-Lompnes sur les bords de l'Albarine.
Pour les articles homonymes, voir Joseph Chaley.
Chaley | |||||
Église de l'Assomption. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Ludovic Puigmal 2020-2026 |
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Code postal | 01230 | ||||
Code commune | 01076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chaleysiens | ||||
Population municipale |
125 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 57′ 16″ nord, 5° 31′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 394 m Max. 910 m |
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Superficie | 4,6 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Plateau d'Hauteville | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | chaley.fr | ||||
Ce village est traversé par une rivière de première catégorie, qui attire chaque année dans son camping nombre de pêcheurs de truites. Il est possible aussi de pratiquer le canyoning[1] et de prévoir des balades, notamment jusque la cascade de la Charabotte.
Géographie
Communes limitrophes
Hauteville-Lompnes | ||||
Évosges | N | |||
O Chaley E | ||||
S | ||||
Tenay |
Urbanisme
Typologie
Chaley est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (100 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponyme
Dans les documents médiévaux, Chaley est mentionnée sous les formes suivantes Chaley (1251), Challey (1495), Chalay (1734) et Challay (1790)[8].
Tout comme le toponyme de Challex que l'on trouve dans le département, le nom de Chaley provient très probablement d'un « nom de domaine d'origine gallo-romaine *Cal[l]iacum, dérivés avec le suffixe -acum du gentilice Calius »[8].
Histoire
Chaley est un petit village de l'Ain situé sur un relief montagneux.
La route montant de Tenay à Chaley serpente entre les montages et longe l'Albarine, rivière qui roule en ses eaux vertes la truite tachetées. [réf. nécessaire]
À la place de la petite usine électrique alimentée par le barrage du "tram" se trouvait autrefois un moulin où les paysans des alentours descendaient leur blé pour le faire moudre. Il s'y trouve également une très grosse pierre lisse qui semble être le vestige d'un moulin à huile.[réf. nécessaire] Un peu plus haut que ce moulin, se dresse un petit bâtiment ou se travaillait aussi la soie. Vers 1880, il y avait encore une foire aux bestiaux à Chaley. Un pré s'appelle Pré-Chenevier : il y a très longtemps[Quand ?] on y cultivait le chanvre puis on le lavait dans les eaux de l'Albarine avant d'être préparé dans une sorte de petite cité et descendu à Saint Rambert en Bugey pour y être travaillé.
Le , le territoire correspondant au hameau de Charabotte qui appartenait à Longecombe est intégrée à la commune[9].
La Charabotte était une petite usine de soie et de fabrication de baguette pour la soie livrées à la Schappe de Tenay. Au lieu-dit les Essaillants — où se trouve actuellement une usine électrique — se travaillait aussi la soie. Autrefois[Quand ?], Malix et Chaley furent en procès pour ces Essaillants qui étaient alors une grande portion plantée d'arbres : les Saillans. La commune de Chaley relevant de la juridiction de Lacoux, orthographié alors Lacouz, un bail du 6 septembre 1762, promulgua que le bois des Saillans était bien situé sur le territoire du seigneur de Lacoux, donc appartenait à Chaley. L'usine sur le lieu-dit les Essaillants, spécialisée dans le peignage de déchets de soie, qu'un incendie avait détruite le 2 septembre 1888, était gérée dans la seconde moitié du XIXe siècle et jusqu'en 1918 par la famille Lizier-Buffet. Elle employait une centaine d'ouvriers environ.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Chaley est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Plateau d'Hauteville pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 125 habitants[Note 2], en diminution de 14,38 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Occupation préhistorique de la grotte de Balme Gontran.
- Site classé de la cascade de Charabotte.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Description du site de canyoning, sur Descente-Canyon.com
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Henry Suter, « Chalais », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
- « Tableau général de la commune de Longecombe », sur Archives départementales de l'Ain, (consulté le )
- « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Chaley », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Liste des maires depuis 1795, sur francegenweb.org
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
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