Champallement
Champallement est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Champallement | |||||
Le bourg de Champallement. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Clamecy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Tannay-Brinon-Corbigny | ||||
Maire Mandat |
Michel Soudan 2020-2026 |
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Code postal | 58420 | ||||
Code commune | 58052 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Champallementois, Champallementoises | ||||
Population municipale |
45 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 5,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 59″ nord, 3° 29′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 245 m Max. 349 m |
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Superficie | 8,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Corbigny | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants sont les Champallementois et Champallementoises.
Géographie
Communes limitrophes
Bussy-la-Pesle | ||||
Champlin Montenoison |
N | Neuilly | ||
O Champallement E | ||||
S | ||||
Moussy | Saint-Révérien |
Urbanisme
Typologie
Champallement est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39 %), forêts (34,8 %), terres arables (20 %), eaux continentales[Note 2] (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Antiquité
Pendant l'Empire romain est créé un vicus sur le site du hameau actuel de Compierre. Cette agglomération gallo-romaine se développe entre le Ier et IVe siècles, sur la voie romaine d'Entrains à Autun.
- Bois de Compierren
Les vestiges d'un fanum octogonal, installé au centre d'une grande esplanade, y ont été trouvés en 1841-1842[8]. À partir de 1961 J.A. Palet travaille sur le fanim[8]. En 1968 il poursuit le dégagement d'un bord du sanctuaire. Côté est, il trouve divers aménagements dont des niches absidiales, des escaliers, des dallages et des sols correspondant à plusieurs périodes, un puits, etc. Les constructions et autres éléments du site ont été remaniés plusieurs fois[9].
En contrebas de l'esplanade, côté est, était installé un atelier de tailleur d'os découvert en 1972 lors de travaux de restauration. Ce bâtiment, qui semble avoir eu deux étages, mesurait 6,20 m de profondeur et 5,40 m de largeur. Les fouilles y ont mis au jour ; il a fourni de nombreux vestiges de l'activité qui y était pratiquée : fragments d'os de bovins bruts ou grossièrement épannelés, fragments taillés ou tournés… L'ensemble de ces pièces permet de suivre les étapes de la transformation du matériau en objet fini[10].
Sur le côté sud de l'atelier se trouve une plate-forme dallée[10], légèrement en surplomb par rapport à la rue longée d'un caniveau qui desservait l'atelier[11].
Le site a aussi livré de la céramique plombifère, peinte ou peignée et des formes sigillées précoces; Quelques potins trouvés à un niveau situé sous le sol de l'atelier indiquent une occupation du site dès le début du Ier siècle et peut-être même avant. D'après les plus récentes monnaies retrouvées (postérieures à l'existence de l'atelier), le site a été abandonné vers le second quart du IVe siècle[11].
La route antique traversant du nord au sud le bourg a été retrouvée à cent mètres au sud du fanum. À cet endroit elle est bordée sur 9,50 m par la façade d'une construction rectangulaire, d'usage encore indéterminé en 1974[11].
Moyen Âge
Geoffroy de Champallement devint évêque d'Auxerre en 1052, et son neveu Hugues II et petit-neveu Hugues III évêques de Nevers.
Un lieu nommé Campus Alemannus apparaît dans les écrits en 1060.
Époque moderne
La châtellenie comportant seize fiefs, 327 habitants et six foires importantes en 1859.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 45 habitants[Note 3], en diminution de 4,26 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Vestiges antiques
Le classement monument historique s'est fait en deux temps. D'abord le quartier des Mèges[17], qui se situe à l'ouest du forum, en 1963, puis le reste[18] en 1989. Le mobilier mis au jour au cours des fouilles est exposé au musée Musée d'Art et d'Histoire Romain-Rolland de Clamecy.
- Le forum, d'anciennes échoppes, un puis.
- Le forum, avec son sanctuaire sur la gauche.
Église Saint-Eustache
C'est unédifice à nef romane du XIIe siècle et d'un chœur gothique flamboyant du XVIe siècle à chevet plat, largement remanié au XIXe siècle. Ensemble de mobilier du XIXe siècle, Christ, chaire, chemin de croix. Ouvert le premier samedi et le troisième dimanche de juin à septembre de 13 h à 18 h[19].
Autres lieux
- Domaine de La Bouille
- Le Bourg des Moulins
- Vestiges d'un camp romain (MH) daté du IIIe siècle au lieu-dit Champagne-Manoir[20].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Site archéologique gallo-romain de Compierre - Historique des recherches », sur compierre.wordpress.com (consulté en ).
- [Martin 1968] Roland Martin, « Circonscription de Bourgogne », Gallia, t. 26, no 2, , p. 473-513 (voir p. 490) (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
- [Devauges 1974] J.-B. Devauges, « Circonscription de Bourgogne », Gallia, t. 32, no 2, , p. 427-451 (voir p. 440 et la photo no 25 p. 441 : « Champallement. Chevilles d'os ») (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
- Devauges 1974, p. 441.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Le Guide du routard Bourgogne, éd. 2005-2006
- Notice no PA00112820, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00113052, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Dépliant touristique du Diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, 2013, Pastorale Tourisme & Loisirs
- Notice no PA00112821, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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