Chantraine
Chantraine est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Chantraine (homonymie).
Chantraine | |
Église Saint-Pierre-Fourier. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Épinal |
Maire Mandat |
Marc Barbaux 2020-2026 |
Code postal | 88000 |
Code commune | 88087 |
Démographie | |
Gentilé | Chantrainois(es) |
Population municipale |
3 197 hab. (2019 ) |
Densité | 516 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 14″ nord, 6° 26′ 33″ est |
Altitude | Min. 330 m Max. 486 m |
Superficie | 6,2 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Épinal (banlieue) |
Aire d'attraction | Épinal (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épinal-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-chantraine.fr |
Ses habitants sont appelés les Chantrainois.
Géographie
Localisation
Chantraine est traversée par deux routes principales bordées d'habitations : la route départementale no 36 (rue des Forges) et la départementale 51 (rue du Général-de-Gaulle). Trois secteurs forestiers demeurent, cumulant 171 hectares ; celui de Bois-le-Duc est aménagé pour les loisirs (parcours sportif, cross équestre, course d'orientation, VTT), ceux de la Louvroie et des Tournées sont davantage orientés vers l'exploitation et la chasse.
Communes limitrophes
Chantraine est une commune limitrophe d'Épinal dont elle prolonge l'agglomération au sud-ouest.
Relief, géologie et hydrographie
Chantraine a une altitude minimale de 315 m et une altitude maximale de 496 m ; son altitude moyenne est de 391 m[1]. Le département compte deux spécificités géologiques majeures. L'Ouest du territoire départemental est composé de roches sédimentaires et forme le plateau lorrain. La seconde se trouve dans les montagnes de l'Est du département et constitue le socle de roches cristallines et gréseuses[2]. Le ruisseau d'Olima et le ruisseau de Bertraménil sont les deux principaux cours d'eau qui traversent la commune de Chantraine.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, le ruisseau d'Olima et la goutte du Bois le Duc[3],[Carte 1].
La rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, d'une longueur totale de 41,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont et se jette dans l'Avière à Chaumousey, alimentant le réservoir de Bouzey, après avoir traversé douze communes[4].
Urbanisme
Typologie
Chantraine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épinal, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[8] et 61 488 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,7 %), zones urbanisées (23,4 %), prairies (0,9 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Voies routières
Chantraine compte deux voies routières principales qui traversent la commune et relient Épinal aux communes des Forges et de Renauvoid : la départementale 36 au nord, et la départementale 51 au sud. En raison de sa proximité avec Épinal, la commune de Chantraine bénéficie de la même desserte que le chef-lieu du département.
Histoire
La commune de Chantraine est née en 1892, par séparation d'avec Les Forges. Cette modification répondait aux problèmes de dissension entre le village agricole traditionnel des Forges et les nouveaux habitants des quartiers est, ouvriers - pour partie d'origine alsacienne ou italienne - travaillant au canal de l'Est et au réservoir de Bouzey. C’est dès le que le conseil municipal, unanime, avait demandé la création d’une commune regroupant les Brosses, Chanteraine et la tranchée de Bains.
La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[15].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Aux vues des résultats des élections municipales à Chantraine, les habitants de la commune se situent plutôt au DVD ou DVC.
Liste des maires
Finances locales
En 2015, les finances communales était constituées ainsi[17] :
- total des produits de fonctionnement : 2 215 000 €, soit 673 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 769 000 €, soit 537 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 806 000 €, soit 245 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 515 000 €, soit 156 € par habitant ;
- endettement : 2 312 000 €, soit 702 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 11,35 % ;
- taxe foncière sur le bâti : 16,39 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 22,73 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Jumelages
- Italie : Cantarana, commune de la province d'Asti dans la région du Piémont, jumelée depuis le .
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 3 197 habitants[Note 3], en augmentation de 1,23 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
En 2010, la commune de Chantraine a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[22].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église catholique Saint-Pierre-Fourier, (Paroisse Saint Goëry, Diocèse de Saint-Dié) dont la première pierre a été posée en 1898. Le bienheureux René Dubroux y a été vicaire quelques mois en 1939 et de 1940 à 1943.
- Un orgue d'occasion a été installé en tribune, au-dessus de l'entrée de l'église, par Joseph Voeglé en 1922[23].
- Monuments commémoratifs[24],[25].
Personnalités liées à la commune
- Charles Grandemange (1834-1870). Handicapé de naissance, né sans bras ni jambes, calculateur prodige, mathématicien reconnu et auteur d'un Traité d’arithmétique théorique, pratique et mentale. Il a passé sa carrière de mathématicien à Orléans. Il est en fait né à la Tranchée de Bains qui était à sa naissance rattachée à la commune des Forges avant d'être rattachée à Chantraine en 1892. La ville de Chantraine lui rend hommage par la construction d'un centre culturel portant son nom.
Médaille de la ville
Promotion 2002 :
- Nicolas Rigault - athletisme (double champion de Lorraine Marathon Espoir) ;
- Dimitri Cottinet - boxe thaï ;
- Matthieu Haubensack - judo (champion des Vosges) ;
- Philippe Hamelin - judo ;
- Christiane Hamelin - judo ;
- Loïc Étienne - cyclo-cross ;
- Daniel Étienne - cyclo-cross.
Héraldique
Blasonnement :
Parti : au premier mi-parti d’argent à l’enclume de gueules, au marteau renversé du même brochant, au second d’or aux trois grenouilles de sinople allumées de gueules ; au bonnet phrygien de gueules à la cocarde d’argent boutonnée d'azur brochant en chef sur la partition.
Commentaires : Le bonnet rappelle que la commune est née sous la IIIe République, issue de la commune des Forges, symbolisée par l’enclume et le marteau. Quant aux grenouilles, elles font allusion au chant des rainettes sur les rives de l’étang. |
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune
- INSEE, « Chantraine : chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Dossier complet », sur Insee.fr (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- IGN, « Chantraine sur le site de l'Institut géographique national »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur IGN (consulté le ).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Chantraine » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
Références
- « Carte topographique Chantraine », sur topographic-map.com (consulté le )
- « Sites d'intérêt géologique », sur espacesnaturels.vosges.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Chantraine », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Épinal », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
- La fiche biographique de ABBA Robert sur le Maitron en ligne.
- « Les comptes de la commune » [archive du ], sur alize2.finances.gouv.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 173 à 175.
- Monument aux Morts 1914-1918 dans le cimetière communal, Monument commémoratif 1939-1945, Carré de corps restitués aux familles dans le cimetière municipal.
- Monument aux morts.
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