Charles Loriot

Charles Joseph Loriot (né le à Pont-Audemer (Eure) et mort le à Saint-Germain-Village (Eure) est un homme politique français.

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Charles Loriot
Fonctions
Maire de Saint-Germain-Village
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Maire de Pont-Audemer
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Député de l'Eure
-
Député de l'Eure
-
Conseiller général de l'Eure
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Domicile
Activités
Enfant
Louis Loriot (d)

Biographie

Fils de Charles Pascal Loriot[1] (conseiller municipal de Pont-Audemer) aux côtés d'Alfred Canel[2].

Il se marie avec Louise Goulley et eurent 4 fils : Henri, Louis, Robert et André. Il devient avocat en 1880 et entre comme juge suppléant au tribunal d'instance de Pont-Audemer, puis comme juge d'instruction. De 1885 à 1888, il exerce à Louviers. Il est président d'honneur de la Société républicaine de l'Eure[3].

Il meurt au château de "Saint-Gilles" le et est inhumé le au cimetière de Pont-Audemer.

Il était le père de Louis Loriot, conseiller général de l'Eure mais aussi directeur de cabinet du garde des sceaux en novembre 1926, directeur du personnel au Ministère de la justice et président de la Section des finances au Conseil d'État[4]. Il était aussi le père de Robert Loriot, maire de Saint-Germain-village, dans l'Eure[5].

Carrière politique

Charles Loriot démissionne pour se présenter aux élections cantonales de l’Eure. Il se porte candidat sur la liste des Républicains. Il est élu député de l'Eure à 4 reprises (Ve, VIe, VIIe et XIe législatures). Il remplace Maxime Legendre décédé en 1911 lors de la Xe législature.

Il est élu député en 1889 face à M. de la Ferrière député conservateur sortant[6]. En 1890, il est élu au conseil général de l'Eure face à M. Bourguignon (monarchiste) par 919 voix, contre 529[7].

Il est maire de Pont-Audemer de 1914 à 1919 puis de Saint-Germain-Village de 1919 à 1929.

Le 20 octobre 1889, il envoie à ses frais 200 ouvriers visiter l’exposition universelle à Paris[8].

C'est en 1896 qu'il rend un rapport à la commission Dreyfus, décisif dans le choix de cette dernière face à la pétition déposée par Lucie Dreyfus, qui demande la révision du procès de son mari[9].

Patrimoine

C'est lui qui a fait construire le château Saint-Gilles (appelé aussi Loriot) (fermé au public) à Saint-Germain-Village. Élevé sur l'emplacement de l'ancien prieuré du même nom, fondé en 1135 par Waleran de Meulan, pour y recevoir les lépreux des environs. Il fut appelé communément la léproserie, jusqu'à sa destruction. Il y fit reconstruire ce château typiquement normand au XIXe siècle.

Notes et références

  1. « Jean Charles Pascal LORIOT - Arbre généalogique Ingrid QUEVIN - Geneanet », sur gw.geneanet.org (consulté le )
  2. Annuaire du département de l'Eure pour l'année 1842, Canu, (lire en ligne).
  3. « Le XIXe siècle du 17 juillet 1911 », sur Gallica.
  4. « Le Temps du 01 septembre 1930 (Numéro 25211) », sur Gallica.
  5. Pierre Molkhou, Saint Germain Village, L’invention d’un territoire, Le Mesnil-Esnard, .
  6. Alphonse Bertrand, La Chambre de 1893 : biographies des 581 députés, avec avertissement et documents divers, la liste des ministères qui se sont succédé en France depuis 1871, librairies-imprimeries réunies (Paris), , p. 163.
  7. « Le XIXe siècle du 07 octobre 1890 », sur Gallica.
  8. « Le Gaulois du 17 octobre 1889 », sur Gallica.
  9. Vincent Duclert et Perrine Simon-Nahum, L'affaire Dreyfus : Les événements fondateurs, Paris, Armand Colin - Collection: U : Histoire, , 344 p. (ISBN 978-2-200-24416-3).

Annexes

Sources

  • « Charles Loriot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
  • Jean-Pierre Chaline, Anne-Marie Sohn et Pierre Ardaillou, Dictionnaire des parlementaires de Haute-Normandie sous la Troisième République, 1871-1940, Université de Rouen, , 349 p. (lire en ligne), p. 212 et 213

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