Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez

La chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez est un ancien monastère de moines chartreux sis à Sainte-Croix-en-Jarez dans la Loire.

Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez

Vue de la chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez
Présentation
Nom local Chartreuse de Sainte-Croix
Type Chartreuse
Rattachement Ordre des Chartreux
Début de la construction 1280
Style dominant Gothique
Protection  Classé MH (1902, 1995)
 Classé MH (1997)
 Inscrit MH (1988, 2016)
Site web https://chartreuse-saintecroixenjarez.com/
Géographie
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Ville Sainte-Croix-en-Jarez
Coordonnées 45° 28′ 44″ nord, 4° 38′ 49″ est
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France

Fondée en 1281 par Béatrix de la Tour du Pin, ses moines en furent chassés en 1792, lors de la Révolution française. Vendue ensuite comme bien national, allotie et urbanisée, elle est devenue le cœur du village actuel. Une partie des vestiges de ses bâtiments est inscrite au titre des monuments historiques.

Toponymie

Le nom latin consacré de la chartreuse est Cartusia sancta crucis in Jaresie, tel qu'il est indiqué sur un tableau peint par un auteur inconnu, entre la fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle et situé dans le musée de la Correrie au monastère de la Grande-Chartreuse. Ce monastère est donc dédié à la Sainte Croix[1].

Histoire

Avant la Chartreuse

La Chapelle de Jurieux

La chartreuse de Sainte-Croix est située dans le secteur nord-ouest du Massif du Pilat. Bien que l’archéologie mette en avant l’absence de constructions antérieures à la fondation de la chartreuse, ce secteur du Pilat est habité par les hommes depuis la Préhistoire (la période Mésolithique[2], notamment) et plus tardivement par des sites romains d’importance relativement réduite. La présence de pierres à cupules sur le site des Roches de Marlin, non loin du village, atteste d’une présence humaine antique. Le village de Pavezin, à quelques kilomètres, semble plus densément occupé à partir de la fin de la période carolingienne. Plus proche, la chapelle de Jurieux est antérieure à la fondation du monastère (construite en style roman à partir du XIIe siècle)[3].

L’axe de communication que constitue la vallée du Gier, véritable carrefour stratégique des routes allant de l'Auvergne à la vallée du Rhône, à environ dix kilomètres du site choisi pour la fondation, rapproche le monastère des enjeux géopolitiques de sa région.

Contexte général de la fondation

La forteresse de Châteauneuf en 1789, gravure de Jean-Jacques de Boissieu.

Le monastère est fondé en 1280 (ou 1281) par Béatrix de la Tour du Pin, veuve de Guillaume de Roussillon, disparu en Terre Sainte à Saint-Jean-d'Acre en [3],[4]. Souhaitant honorer sa mémoire par une spiritualité plus rigoureuse, elle se rapproche de l’ordre des Chartreux. Aux XIIe et XIIIe siècles, la famille de La Tour du Pin est d’ores et déjà bienfaitrice ou à l’origine de nombreux monastères chartreux dans cette région (Bouvante et Prémol entre autres)[5]. C’est donc par tradition familiale que Béatrix se tourne vers cet ordre.

Le monastère est fondé dans une région politiquement morcelée entre l’archevêché de Lyon au nord, le Comté de Forez à l’ouest et la Province du Dauphiné à l’est[6]. Ainsi, les possessions de la famille des Roussillon localisées dans cette partie du Pilat relèvent partiellement de l’autorité de l’archevêque de Lyon. Beatrix possède une petite forteresse sur l'actuel village de Châteauneuf et connaît les terres environnantes qui lui appartiennent[6].

Fondation et vie monacale

La chartreuse possède pour mythe fondateur un ensemble de songes éveillés qu’aurait eu Beatrix. Une croix (la Sainte Croix) l’aurait guidée jusqu’au lieu-même du futur monastère. C’est elle-même qui aurait évoqué cette expérience mystique dans une lettre adressé au prieur de la chartreuse de Vauvert (Paris), dont l’authenticité médiévale est remise en question par les historiens[6].

L'acte de fondation du monastère est officiellement dressé à Taluyers[7] le 24 février 1281 en présence d’Amédée de Roussillon, évêque de Valence et de Die, de l’abbé Étienne de Savigny, de l’abbé de Saint-Chef, d’Hismion, prieur de la chartreuse du Val-Saint-Jean (en Slovénie actuelle), du moine Étienne de Meyzériat et de Pierre Flote, légiste du futur dauphin de Viennois Humbert Ier (frère de Béatrix). Placée sous la protection de la Sainte Croix, la chartreuse est officiellement la 62e à être fondée. Dom Ponce Sableri est nommé premier prieur de Sainte-Croix[7].

Il est ainsi prévu dans l’acte que les ressources financières et les terres nécessaires à la fondation seront fournis par les Roussillon. Dans l’optique d’assurer l’autonomie du monastère, la fondatrice accorde aux chartreux des droits sur des domaines extérieurs au "désert" nouvellement constitué. Les descendants de Béatrix poursuivent d’ailleurs les privilèges accordés par cette dernière à la communauté[5]. S’étendant progressivement au fil des siècles par dons (ou acquisitions)[4], le domaine des chartreux de Sainte-Croix représente, à l’aube de la Révolution Française, la superficie globale de l’actuel village.

Fait original et sur le principe contraire aux coutumes de Chartreuse[8], Béatrix obtient le droit de résider et d’être inhumée au sein du monastère. À son décès en 1306, elle est probablement enterrée dans l’église. Au XIVe siècle, certaines chartreuses tendent à assouplir la règle concernant le rejet de l’inhumation de laïcs. Sainte-Croix semble en faire partie[5]. Dès 1283 et durant près de 500 ans, le site est habité par des moines chartreux. L’importance de la communauté, plus ou moins élevée au fil des siècles, atteint au plus fort de son occupation une trentaine de moines.

La période révolutionnaire

Les chartreux sont chassés du monastère de Sainte-Croix après la Révolution française. En effet, l’Assemblée législative édicte le [9] un décret portant sur la dissolution des congrégations religieuses. Les cinq pères chartreux encore présents à Sainte-Croix sont alors obligés de se disperser et les biens du monastère sont réquisitionnés par l’État.

L’inventaire des biens du monastère réalisé en 1790[10] permet alors d’avoir un aperçu des possessions aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la chartreuse, la veille de son abandon. Il est ainsi possible d’affirmer que la bibliothèque du monastère comprenait environ 1 800 volumes.

Allotis, la plupart des éléments sont vendus au titre des biens nationaux. Ce sont principalement des familles d’artisans et d'agriculteurs des environs qui rachètent les 44 lots que constitue l’ancienne chartreuse. Certains venant y vivre, le lieu change de vocation et se transforme peu à peu en village.

La vie laïque

Vue de la chartreuse au XIXe siècle, devenue village.
La façade de l'école du village

Sainte-Croix est d’abord rattaché au village de Pavezin (on évoque alors le nom de Sainte-Croix-en-Pavezin) mais acquiert officiellement le statut de commune en 1888 et est nommé Sainte-Croix-en-Jarez[11].

La vie religieuse laissant place à une vie laïque, de nombreux bâtiments sont réaménagés. Dès 1888, une mairie s’installe au cœur de l’ancienne chartreuse. Actuellement, cette dernière se trouve dans l’ancienne cour des frères. Une école (comprenant une partie pour garçons et une partie pour filles) s’était déjà installée dès 1839[12] dans la seconde cour. Cette dernière est toujours en activité aujourd’hui et accueille une quarantaine d’élèves, de la maternelle au CE1.

Au total, une cinquantaine de personnes habitent aujourd’hui l’ancienne chartreuse. De façon étendue, Sainte-Croix-en-Jarez compte moins de 500 habitants (recensement de 2019[13]).

Il s'agit du seul monastère Chartreux au monde à être devenu une commune[14].

Architecture

Les vestiges du monastère de Sainte-Croix se révèlent aux visiteurs comme aux spécialistes être un mélange architectural de différentes périodes. On retrouve, comme pour la majorité des chartreuses, trois zones distinctes : la cour des frères, la cour des pères et la zone dite cénobitique, où se situe les bâtiments communs (église, réfectoire, salle du Chapitre). L’ancienne cuisine du monastère a également pu être conservée.

Façade et Cour des frères

Meurtrières cartusiennes.

La façade, qui marque par son aspect fortifié (vraisemblablement construit à partir du XVe siècle et restaurée au XVIIe siècle[15]), se présente sous la forme d'un mur de 110 mètres de long, flanqué de tours à chaque extrémité. Au centre, l'entrée principale est, elle aussi, cernée par deux tours. Cette partie de la façade a été restaurée dans un style baroque à partir du XVIIIe siècle et permet de pénétrer dans la première cour. À l'origine, pour marquer la fracture entre le temporel et le spirituel, le mur était aveugle (aucune porte ni fenêtre), seulement percé de meurtrières encore visibles aujourd’hui. Leur forme n’est pas sans rappeler l’emblème de l'ordre des chartreux : le globe surmonté de la Croix. Cet emblème est accompagné d'une citation « Le monde tourne, la croix demeure », devise de la confrérie cartusienne[16].

Façade principale fortifiée.

Derrière la façade, le monastère de Sainte-Croix se développe et se construit progressivement. La cour des obédiences, dite cour des frères, est dans un premier temps aménagée de façon sommaire avant d’être agrandie, fortifiée et restaurée régulièrement au fil des siècles[15]. La cour présente un aspect pratiquement carré. C'est l'endroit où se trouvaient les logements des frères et les bâtiments d'exploitation. Il s’agit là du lieu de la vie matérielle du monastère, qui fait ici office de correrie.

Chaque bâtiment était assigné à une tâche particulière (obédience) : menuiserie, boulangerie, buanderie, forge, etc. Elle abritait une quinzaine de frères dont les cellules se trouvaient sur l’aile sud (côté mairie actuelle). On y trouvait aussi granges et entrepôts, car les frères assuraient les besoins matériels de la chartreuse. La cour, comme la façade, est restaurée et modifiée au XVIIe siècle.

La zone cénobitique : le petit cloître et les églises

Le petit cloître de Sainte-Croix aujourd'hui

Aux vues des récents travaux de recherches archéologiques, le cloître qui subsiste aujourd’hui semble dater du XVIIe siècle. Il a accueilli en son sein le cimetière des frères dont l’occupation est assez dense aux XVIIe et XVIIIe siècles.[17] A l’origine, plusieurs cloîtres se trouvaient à Sainte-Croix mais seul celui-ci nous est parvenu. Ce dernier a fait l’objet d’une restauration en 2007 et est aujourd’hui accessible aux visiteurs. Sa fonction première était de desservir l’église, la salle capitulaire ainsi que le réfectoire.

Peintures murales de l'église médiévale

La première église du monastère, de style gothique, est bâtie dans la première moitié du XIVe siècle[18]. Elle a vraisemblablement été utilisée par les moines jusqu’à l’incendie de 1629, qui ravage une partie de celle-ci. Le chœur est cependant conservé tandis que l’ancienne nef devient la sacristie de l’église moderne[5]. Le chœur comprend de remarquables peintures murales d’époque. Redécouvertes en 1896 par la société archéologique de la DIANA[19], ces peintures auraient été réalisées autour de 1350. Aujourd’hui protégées au titre des Monuments Historiques, elles ont fait l’objet d’une importante restauration en 1987[20] et constitue un vestige non négligeable de l’origine médiévale de la chartreuse.

Les miséricordes de Sainte-Croix

L’église paroissiale actuelle prend place dans l’ancien réfectoire du monastère, qui change de vocation suite à l’incendie de la première église. Son aménagement se termine autour de 1752, le chœur est aujourd’hui de style baroque.

À l’origine, comme le veut la tradition cartusienne, l’église est séparée en deux chœurs distincts (celui des frères et celui des pères) par un jubé, disparu aujourd’hui[5]. Les stalles comprenant des miséricordes sculptées en bois de chêne et de noyer présentes sont datées du XVI° siècle et ont été offertes par le seigneur de Saint-Chamond[18]. Cette église a fait l’objet d’une large restauration dans les années 1980.

La cour des pères

Les armoiries

La dernière partie du monastère constitue l’espace érémitique autour duquel ont été bâtis les cellules et les ermitages des pères et des novices. Les cellules les plus récentes ont pu être datées du XVI° et XVII° siècles[21]. Au centre subsiste une croix de la même époque.

Bas-relief de la cour des pères

Si la cour comprenait à l’origine un grand cloître (détruit par les habitants en 1830[4]), quelques éléments notables sont toujours visibles dans cette cour, dont un bas-relief de 1666 ornant la porte d’entrée de l’une des cellules. Ce dernier représente un père chartreux méditant sur la mort.

Deux armoiries du XVI° siècle ornent elles-aussi les portes des deux cellules nord-ouest. Ces dernières appartiennent à un couple seigneurial de la région, seigneurs de Malleval et de Chavanay, à savoir Gabriel de Fay-Virieu et Marguerite Murat de l’Estang[4].

L’un des ermitages, qui a d’ailleurs fait l’objet d’études archéologiques[21], a été reconstitué à l’initiative de l’Association de Sauvegarde et d’Animation de la chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez et se visite aujourd’hui.

Personnalités liées au monastère

Personnalités

  • Béatrix de la Tour du Pin : fondatrice de la chartreuse née entre 1226 et 1232, elle est la fille d'Albert III de la Tour du Pin. Suite à la mort de son mari Guillaume de Roussillon en 1277, elle cède les terres et le financement nécessaires à la fondation du monastère en 1281[7]. Elle passe les derniers mois de sa vie auprès des moines de Sainte-Croix.[5]
  • Thibaud de Vassalieu : diplomate[22] et archidiacre de Lyon au début du XIVe siècle, il se retire au monastère de Sainte-Croix dès 1324. Il y vit sans pour autant se faire chartreux. Bienfaiteur du monastère, il obtient, à l’instar de Béatrix, le droit de sépulture dans l’église du monastère[5]. Les peintures murales mises au jour en 1896 ont été réalisées au-dessus de son tombeau et lui sont entièrement dédiées, comme en atteste son épitaphe[4] située au pied de celles-ci.
  • Dom Polycarpe de la Rivière devient prieur de Sainte-Croix en 1618 et le reste jusqu’à 1627. Polycarpe de la Rivière est un auteur prolifique et un érudit de l’ordre des chartreux[23]. Il publie, en concertation avec le prieur général de l’ordre, plusieurs ouvrages dont L’Adieu au Monde en 1619 ou encore Mistère sacré de nostre Rédemption (trois volumes publiés entre 1621 et 1623). Après Sainte-Croix, ce dernier devient prieur de la chartreuse de Bordeaux puis de celle de Bonpas et se consacre à des ouvrages d’érudition sur l’histoire de l’Ordre[24].

Liste des Prieurs

Établie ci-dessous, sous la forme de tableaux déroulants, voici la liste des prieurs connus de l'établissement, tels qu'ils sont cités dans le livre d'Antoine Vachez La Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez, édité en 1904[4].

Prieurs de 1280 à 1523

Prieurs de 1524 à 1701

Prieurs de 1701 à 1792

Situation, accès et accueil

Le Point Information Touristique de Sainte-Croix-en-Jarez

Située au cœur du Parc naturel régional du Pilat, le lieu est aussi prisé par les adeptes du tourisme vert. De nombreuses randonnées partent ou traversent Sainte-Croix-en-Jarez. Par son histoire et son aspect préservé, Sainte-Croix-en-Jarez est labellisé Plus Beaux Villages de France et est l’un des Villages de Caractère du département de la Loire.

Situation et accès

Positionnée à l'écart des grands axes de communication routiers et ferroviaires, le site est traversé par la route départementale n°30 (RD30) qui le relie au bourg de Pavezin. Les deux voies autoroutières les plus proches sont l'A7 qui relie Lyon à Nice ( 11 Vienne-Sud), au sud-est et l'Autoroute A47 qui relie Lyon à Saint-Étienne ( 12 Rive-de-Gier).

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Rive-de-Gier, desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Activité touristique

L’histoire atypique de la chartreuse en fait aujourd’hui un lieu touristique. L’Association de Sauvegarde et d’Animation de la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez a beaucoup œuvré dans la seconde moitié du XXe siècle pour la restauration et la mise en valeur du patrimoine du village[25].

Aujourd’hui géré par l’office de tourisme et des congrès de Saint-Étienne Métropole, un Point Information Touristique prend place sur la façade de l’ancien monastère et propose des visites guidées du site permettant de découvrir les intérieurs de l’ancien monastère[26]. Une programmation culturelle rythme la période estivale, portée par le tissu associatif du village et les animations proposées par l’équipe de médiation (visites nocturnes, balades contées, festival Les Musicales, concerts, foire de Pentecôte, etc.).

Postérité du monastère

Au cinéma et à la télévision

  • De nombreuses scènes du second épisode (Innocentes) de la deuxième saison de la série Les rivières pourpres avec Olivier Marchal ont été tournés en décor naturel sur le site même de la chartreuse[27].
  • Dans le cadre de son émission, Villages de France, présenté par Emmanuel Laborde, la chaine franco-allemande Arte a diffusé un reportage d'une vingtaine de minutes sur l'ancienne chartreuse, en 2015[28]

Bibliographie

Synthèses historiques

  • Derbier J., Rochet Q. Étude historique et documentaire sur l’ancienne chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez. [Rapport de recherche] Archeodunum, Parc naturel régional du Pilat, 2015 [(fr) texte intégral (page consultée le 27 juillet 2022)]
  • EXCOFFON S., Sainte-Croix-en-Jarez au Moyen Âge : aperçu historique
  • JEANTY F., Sainte-Croix-en-Jarez, la chartreuse du Pilat, histoires et anecdotes, 1276-1899, Saint-Étienne : Parc naturel régional du Pilat, 2006
  • VACHEZ A., La chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez, Visage de notre Pilat, 1904, réédition de 2014

Histoire de l'Art et Archéologie

  • CARCEL A, Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez in Peintures murales médiévales des églises de Rhône-Alpes, Lyon, France : Art et archéologie en Rhône-Alpes (dir: CATTIN P.), 1998
  • COROMPT-ACHARD N., Nord Pilat II : prospections et inventaires (La Chapelle-Villars, Chuyer, Doizieux, Pélussin, Sainte-Croix-en-Jarez), s.l. : (DRAC Rhône-Alpes), 23-26, 2001
  • FAVARCK L.-J., Peintures du XIVe découvertes dans l’ancienne chapelle de la Chartreuse de Sainte-Croix, Bulletin de la Diana, 9, p. 293303
  • MONNOYEUR-ROUSSEL V., Sainte-Croix-en-Jarez - Le petit cloître : rapport final de fouille », DRAC Rhône-Alpes, 2006
  • MORDEFROID J. L., Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez (Loire) : Relevés archéologiques dans le promenoir de la cellule nord-est, DRAC Rhône-Alpes, 1992
  • MORDEFROID J. L., GUYOT S., BULLY S., L’église médiévale de la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez (Loire), Lyon : Unité de Recherche Archéologique Cartusienne (U.R.A.C.) (DRAC Rhône-Alpes), 1996
  • MORDEFROID J. L., HORRILLO ESCOBAR J., VUILLERMOZ D., DEPROST S., D’une cour des « obédiences à l’autre, Archéologie & proposition de restitution de la cour du Moyen Âge de Sainte-Croix-en-Jarez », in La montagne, l’ermite et le montagnard, Unité de recherche archéologique cartusienne [prod., éd., distrib.], p. 4758, 2002

Érudition, Archives et travaux spécifiques

  • ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE LA LOIRE, Document L 1005, Inventaire des biens du monastère effectué les 6,11 et 12 mai 1790.
  • BAYLE G., Dom Polycarpe de La Rivière, Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 7, p. 299330, 1888
  • BERLIER P., Les peintures murales de Sainte-Croix-en-Jarez, un trésor méconnu de patrimoine pilatois, Association des Guides Animateurs du Pilat, nouvelle édition 2018
  • GALLAND B., 2012. Le rôle de l’Église de Lyon au service du roi de France au XIVe siècle, Université Paris Panthéon-Sorbonne, 2012
  • DARONNAT E., Dom Polycarpe de La Rivière, écrivain et poète chartreux, Trévoux, La Compagnie de Trévoux, 1995.
  • LE COUTEULX D. C., Annales ordinis Cartusiensis, ab anno 1084 ad annum 1429, s.l, 1887
  • LEDUC G., VASSOILLE R., Sainte-Croix-en-Jarez : une chartreuse revisitée dans le Pilat, 2006
  • ROLLAT C., L'Affaire Roussillon dans la Tragédie Templière T1, Edition originale 2006, réédition enrichie en 2014
  • ROLLAT C., Acre Le contrat de la Fauconnerie du Temple. L'Affaire Roussillon T2,
  • VASSOILLE R., Histoire de l’École de Sainte-Croix, 2011

Mémoires portant sur la mise en valeur touristique

  • BADOL J., L’ancienne chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez. Passé, présent et futur d’un patrimoine incomparable ; de la connaissance d’un site à la mise en valeur d’un village, Mémoire de recherche, Université Jean Monnet, 2004
  • MATHEVET M., Modernisation de la scénographie de l’ancienne chartreuse de Sainte-Croix-En-Jarez, Mémoire de Master II, Université Jean Monnet, 2013

Notes et références

  1. Site pop.culture.gouv.fr, page "Tableau : Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez (Loire)".
  2. COROMPT-ACHARD N., Nord Pilat II : prospections et inventaires (La Chapelle-Villars, Chuyer, Doizieux, Pélussin, Sainte-Croix-en-Jarez), DRAC Rhône-Alpes, , p. 23-26
  3. JEANTY F., Sainte-Croix-en-Jarez, la chartreuse du Pilat, histoires et anecdotes, 1276-1899, Saint-Etienne : Parc naturel régional du Pilat,
  4. VACHEZ A., La chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez, Visages de notre Pilat,
  5. DERBIER J., ROCHET Q., Étude historique et documentaire sur l’ancienne chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez. [Rapport de recherche], Archeodunum. Parc naturel régional du Pilat., .
  6. EXCOFFON S., Sainte-Croix-en-Jarez au Moyen Âge : aperçu historique.
  7. LE COUTEULX D.C., Annales ordinis Cartusiensis, ab anno 1084 ad annum 1429,
  8. GUIGUES, ORDRE DES CHARTREUX,, Coutumes de Chartreuse, Paris, Les Éditions. du Cerf (ISBN 2-204-06833-0)
  9. Convention nationale, « Décret relatif à la suppression des congrégations séculières et des confréries », sur Ressources numériques en histoire de l'éducation (CNRS), (consulté le )
  10. Archives Départementales de la Loire - Document L 1005 – inventaire effectué les 6, 11 et 12 mai 1790.
  11. Livre "La Vallée du Gier, le Pilat" de Danièle Robert et Joseph Colomb Volume 5 - Page 130. Éditions Horvath
  12. VASSOILLE R., Histoire de l’École de Sainte-Croix,
  13. INSEE, « Populations légales 2019, Commune de Sainte-Croix-en-Jarez », sur INSEE,
  14. « Sainte-Croix-en-Jarez : la beauté rare d’une chartreuse devenue village », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  15. MORDEFROID J. L., HORRILLO ESCOBAR J., VUILLERMOZ D., DEPROST S., « D’une cour des « obédiences à l’autre, Archéologie & proposition de restitution de la cour du Moyen âge de Sainte-Croix-en-Jarez », La montagne, l’ermite et le montagnard,
  16. Site leprogres.fr, article "Sainte-Croix-en-Jarez : sa chartreuse devint village".
  17. MONNOYEUR-ROUSSEL V., Sainte-Croix-en-Jarez - Le petit cloître : rapport final de fouille, DRAC Rhône-Alpes,
  18. MORDEFROID J. L., GUYOT S., BULLY S., L’église médiévale de la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez (Loire), Lyon : Unité de Recherche Archéologique Cartusienne, Lyon, DRAC Rhône-Alpes,
  19. FAVARCK L.-J., « Peintures du XIVe découvertes dans l’ancienne chapelle de la Chartreuse de Sainte-Croix », Bulletin de la Diana,
  20. CARCEL A., « Chartreuse de Sainte-Croix », Peintures murales médiévales des églises de Rhône-Alpes,
  21. MORDEFROID J. L., Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez (Loire) : Relevés archéologiques dans le promenoir de la cellule nord-est, DRAC Rhône-Alpes,
  22. GALLAND B., Le rôle de l’Église de Lyon au service du roi de France au XIVe siècle, Paris, Université Paris Panthéon-Sorbonne,
  23. BAYLE G., Dom Polycarpe de La Rivière, Mémoires de l’Académie de Vaucluse,
  24. DARONNAT E., Dom Polycarpe de La Rivière, écrivain et poète chartreux, Trévoux, La Compagnie de Trévoux, 1995.
  25. BADOL J., L’ancienne chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez. Passé, présent et futur d’un patrimoine incomparable ; de la connaissance d’un site à la mise en valeur d’un village, Mémoire de Recherche, Saint-Étienne, Université Jean Monnet Saint-Étienne,
  26. MATHEVET M., Modernisation de la scénographie de l’ancienne chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez, Mémoire de Master II, Saint-Étienne, Université Jean Monnet Saint-Étienne,
  27. Site leprogres.fr, article "Sur le plateau du tournage «Les Rivières pourpres» à Sainte-Croix-en-Jarez".
  28. [vidéo] François Chayé Villages de France - Sainte Croix en Jarez - Arte octobre 2015 sur YouTube

Liens externes

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