Chaudefonds-sur-Layon

Chaudefonds-sur-Layon est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Layon.

Chaudefonds-sur-Layon

Pont de Chaudefonds.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Communauté de communes Loire Layon Aubance
Maire
Mandat
Yves Berland
2020-2026
Code postal 49290
Code commune 49082
Démographie
Gentilé Califontains
Population
municipale
941 hab. (2019 )
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 37″ nord, 0° 42′ 17″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 95 m
Superficie 14,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chalonnes-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chaudefonds-sur-Layon
Géolocalisation sur la carte : France
Chaudefonds-sur-Layon
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Chaudefonds-sur-Layon
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Chaudefonds-sur-Layon

    Ce village rural se trouve dans la vallée encaissée des Coteaux du Layon et dans le Val de Loire inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

    La commune possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire.

    Géographie

    La vallée du Layon vue depuis le chemin à l'est du hameau d'Ardenay.

    Localisation

    Ce village angevin de l'Ouest de la France se situe en limite nord des Mauges, sur la route[1] D 125 qui va de Chalonnes-sur-Loire (km) à Val-du-Layon (km)[2].

    Le territoire des Mauges est la petite région qui couvre la partie sud-ouest du Maine-et-Loire, délimitée au nord par la Loire (fleuve) et à l'est par le Layon (rivière)[3].

    Géologie et relief

    La commune s'étend sur près de 15 km2 (1 477 hectares), et son altitude varie de 12 à 95 mètres[4].

    Chaudefonds-sur-Layon se situe sur les unités paysagères de la Loire des promontoires, du plateau des Mauges et du couloir du Layon (est de la commune)[5]. La commune de Chaudefonds se trouve partagée entre les reliefs des coteaux et la vallée du Layon. La géologie de la région est constituée de nombreux bassins sédimentaires carbonifères, dont certains possèdent des gisements productifs en charbon : c'est le sillon houiller de la Basse-Loire[6],[7].

    À signaler la présence du col d'Ardenay (1,5 km de long pour un pourcentage moyen de 3,5 % avec des pourcentages de 6 % se terminant par un faux plat de 400 mètres) à une altitude de 20 mètres, démarrant au pont de Chaudefonds-sur-Layon et arrivant dans la hameau d'Ardenay par la D 121, se terminant à 75 mètres d'altitude. C'est l'unique col du Maine-et-Loire.

    Hydrographie

    Pont de Valette.

    Les rivières du Jeu et du Layon traversent son territoire[1].

    Protections sur la commune

    Outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune figure à l'inscription[8] de Natura 2000 (vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et zones adjacentes), des zones naturelles d'intérêt écologique floristique et faunistique (basse vallée du Layon, vallée du Louet, vallée du Jeu, ruisseau de la Contrie et de l'Oyon), au schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Layon, Aubance) et dans la zone du Patrimoine mondial de l'UNESCO (Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire).

    Climat

    Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, de par sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[9].

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 632 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaulieu-S-Lay », sur la commune de Beaulieu-sur-Layon, mise en service en 1988[16] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 609,7 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et à 71 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,5 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Chaudefonds-sur-Layon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].

    En 2009 on trouvait 411 logements sur la commune de Chaudefonds-sur-Layon, dont 90 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 78 % des ménages en étaient propriétaires[28]. En 2012, on y trouvait 431 logements, dont 87 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 80 % des ménages en étaient propriétaires[29].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,9 %), prairies (26,1 %), cultures permanentes (23,8 %), forêts (9,5 %), terres arables (3,3 %), zones urbanisées (2,4 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Toponymie

    Formes anciennes du nom : Feodum de Chaudefondz en 1211, Calidus fons en 1244[32], Chaudefonds en 1793 et 1801, Chaudefonds-sur-Layon en 1925[33].

    Le village doit son nom (en latin calidus fons) à une fontaine chaude, la source Sainte-Madeleine, dont l'eau sort à 15° et visible à côté du lavoir[32],[34].

    Nom des habitants : les Califontains[34].

    Histoire

    Moyen Âge

    La fondation de la paroisse date au moins du XIIe siècle, et appartenait au seigneur de Chemillé[32].

    Du XIIIe au XVIe siècle la seigneurie appartient aux seigneurs de La Jumellière[32].

    Ancien Régime

    Les mines de charbon présentes à Chaudefonds sont anciennes, et existent dès le XVe siècle[35].

    À la veille de la Révolution française (royaume de France), Chaudefonds dépend du doyenné de Jallais, du grenier à sel d'Ingrandes et de l'élection d'Angers[32].

    Époque contemporaine

    Fusain réalisé par Louis Davy, ingénieur des Mines de Layon-et-Loire, en 1868 (puits des Malécots no 1).

    À la réorganisation administrative qui suit la Révolution le département de Maine-et-Loire succède à la province de l'Anjou. Chaudefonds est intégrée en 1790 au canton de Rochefort et au district d'Angers, puis en 1800 au canton de Chalonnes et à l'arrondissement d'Angers[33].

    Comme dans le reste de la région, à la fin du XVIIIe siècle se déroule la guerre de Vendée, qui marque de son empreinte le pays tout entier. En mars 1793 les Vendéens s'emparent de Chaudefonds, où un comité catholique et royaliste est créé pour administrer la commune. Il fonctionne jusqu'en novembre. Le président du comité, Pierre-Marc de Jourdan (seigneur du Jeu et de La Berthelotière), est arrêté puis guillotiné aux Ponts-de-Cé en décembre 1793[36].

    Chaudefonds connait au XIXe siècle, et jusqu'au début du XXe siècle, un essor industriel avec le développement de ses mines de charbon ; notamment aux Malécots à Ardenay, où siège de nouveaux depuis 2010 un chevalement à l'endroit même de l'ancien, en mémorial de ces temps miniers[7],[37]. La chapelle Sainte-Barbe-des-Mines, située à la limite entre les communes de Chaudefonds et de Chalonnes, et aujourd'hui restaurée, était la chapelle dédiée aux mineurs.

    Parallèlement l'exploitation de la chaux se développe sur la même période, la carrière de Saint-Charles fut la dernière à fonctionner, et ferma ses portes en 1964. Aujourd'hui, de nombreux fours à chaux en bon état sont toujours visibles.

    Pendant la Première Guerre mondiale, 42 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, quatre habitants sont tués[38].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La commune est créée à la Révolution (Chaudefonds puis Chaudefonds-sur-Layon en 1925)[33]. Le conseil municipal est composé de 15 élus[39].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2006 Paul Ricou   Cadre retraité
    2006 avril 2014 Gabriel Ariaux   Arboriculteur
    avril 2014 En cours
    (au 29 mai 2020)
    Yves Berland[40],[41],[42]    

    Intercommunalité

    Jusqu'en 2016 la commune est intégrée à la communauté de communes Loire-Layon. Cette structure intercommunale regroupe dix communes : Chalonnes-sur-Loire, Champtocé-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Denée, Ingrandes, La Possonnière, Rochefort-sur-Loire, Val-du-Layon, Saint-Georges-sur-Loire et Saint-Germain-des-Prés[43]. L'intercommunalité est membre du Pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire. Cette intercommunalité regroupe quatre communautés de communes : Coteaux-du-Layon, Gennes, Loire-Layon et Vihiersois-Haut-Layon[44].

    À la suite de la révision du schéma départemental de coopération intercommunale, le les communautés de communes Loire-Layon, Coteaux du Layon et Loire Aubance fusionnent dans la communauté de communes Loire Layon Aubance[45].

    Autres circonscriptions

    Chaudefonds-sur-Layon fait partie du canton de Chalonnes-sur-Loire et de l'arrondissement d'Angers[46].

    Jusqu'en 2014, le canton de Chalonnes-sur-Loire comporte cinq communes (Chalonnes-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Denée, Rochefort-sur-Loire et Val-du-Layon). Il a été constitué en 1790 (canton de Rochefort-sur-Loire), et modifié en 1800 (canton de Chalonnes-sur-Loire)[33]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune reste rattachée à ce même canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[47].

    Chaudefonds-sur-Layon fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Angers-Sud et Chemillé-Melay. La deuxième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].

    En 2019, la commune comptait 941 habitants[Note 7], en diminution de 2,18 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2221 2471 3911 2741 2861 3161 3691 7391 816
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6201 5281 5891 4181 2741 1271 1391 0831 031
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    971946952875910890875859826
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    834791764817827791922959962
    2018 2019 - - - - - - -
    945941-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 475 hommes pour 470 femmes, soit un taux de 50,26 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,63 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ou +
    1,3 
    4,6 
    75-89 ans
    7,2 
    18,1 
    60-74 ans
    17,7 
    24,2 
    45-59 ans
    20,2 
    19,2 
    30-44 ans
    19,8 
    10,1 
    15-29 ans
    10,9 
    23,6 
    0-14 ans
    23,0 
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2 
    6,9 
    75-89 ans
    9,5 
    15,5 
    60-74 ans
    16,3 
    19,4 
    45-59 ans
    18,8 
    18,6 
    30-44 ans
    17,7 
    18,6 
    15-29 ans
    17,5 
    20,2 
    0-14 ans
    18,2 

    Vie locale

    La mairie, le point poste et les principaux commerces, se situent sur la place du centre. Située dans l'académie de Nantes, la commune compte deux écoles maternelle et primaire : une école privée catholique sous contrat "Ave Maria" et une école publique "La Source"[54].

    La plupart des structures de santé se trouvent à Chalonnes-sur-Loire, siège du canton, où l'on trouve l'hôpital local ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et une maison de retraite[55].

    La collecte des ordures ménagères (collecte sélective) est gérée par la communauté de communes Loire-Layon (SYCTOM du Loire-Béconnais)[54].

    La rivière Le Layon traversant la commune, on y trouve de nombreux points de pêche.

    Chaudefonds possède également un site d'escalade.

    Les hauts du coteaux du Grand Pée, peu avant l'entrée du village, accueillent une piste de décollage pour les parapentes et les deltaplanes, c'est un des principaux sites de vol à voile du département.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 17 810 , pour une moyenne sur le département de 17 632 [28].

    En 2009, 51 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[28].

    Tissu économique

    En 2009, sur les 89 établissements présents sur la commune, 43 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département)[56]. L'année suivante, sur les 89 établissements présents, 43 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 38 % de celui du commerce et des services et 6 % du secteur de l'administration et de la santé[28].

    Sur 91 établissements présents sur la commune à fin 2013, 26 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 40 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[29].

    Agriculture

    Vignobles de la vallée de la Loire.
    (Cliquez pour agrandir).

    Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implantée sur ce territoire rural, dont la viticulture qui représente la première activité agricole.

    Entouré de vignobles, Chaudefonds compte de nombreux producteurs de vin, Coteaux du Layon, Cabernet d'Anjou, Anjou village, figurent parmi les nombreux vins produits et représentent la principale économie du village.

    Chaudefonds-sur-Layon se trouve dans la zone des vignobles du Val de Loire. Liste des appellations présentes sur le territoire[57] :

    • AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles ;
    • AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, IGP Val de Loire blanc, IGP Val de Loire rosé, IGP Val de Loire rouge ;
    • IGP Brioche vendéenne, IGP Bœuf de Vendée, IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune de Chaudefonds-sur-Layon comporte plusieurs inscriptions au Patrimoine[58], dont deux monuments historiques et deux sites protégés[59].

    • Ancien logis de la Basse-Guerche, du XVe siècle, monument historique inscrit le 29/09/1947 (PA00109035).
    • Moulins à vent d'Ardenay, du XVIIe siècle, monument historique inscrit le 27 mai 1976 (PA00109036).
    • Site de la Corniche Angevine, qui domine la vallée du Layon et celle de la Loire et qui en fait l'un des sites les plus pittoresques de l'Anjou[60], site protégé classé par arrêté du 11 février 2003.
    • Site du hameau d'Ardenay, ancien village de mineurs[60], site protégé inscrit par arrêté du 27 février 2003. Cet ancien village de mineurs domine la vallée du Layon et celle de la Loire.
    • Manoir dit château de la Basse-Guerche, du XVe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Chapelle du cimetière, du XVIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Chapelle Sainte-Barbe des Mines, à la limite de Chalonnes-sur-Loire, ancienne église de mineurs construite en 1856.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 690-692.
    • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd., p. 646-647.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. IGN et BRGM, Géoportail Chaudefonds (49), consulté le 19 avril 2011
    2. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Chaudefonds-sur-Layon (49) » (version du 25 janvier 2013 sur l'Internet Archive), sur Lion1906, consulté le 20 novembre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    3. Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251, , p. 474 — Voir Mauges.
    4. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011.
    5. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 176, 190 et 146 — Données consultables sur WikiAnjou.
    6. « Coteaux du Layon » (version du 5 novembre 2017 sur l'Internet Archive), sur BDF49, consulté le 28 janvier 2010.
    7. H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne [PDF]).
    8. DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de Chaudefonds, consultée le 7 janvier 2011.
    9. Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Le climat de Maine-et-Loire » (version du 28 janvier 2010 sur l'Internet Archive), sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014, consulté le 23 septembre 2010.
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    16. « Station Météo-France Beaulieu-S-Lay - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    17. « Orthodromie entre Chaudefonds-sur-Layon et Beaulieu-sur-Layon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Beaulieu-S-Lay - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Chaudefonds-sur-Layon et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. Insee, Statistiques 2010 du territoire de Chaudefonds, consultées le 23 décembre 2012.
    29. Insee, Statistiques locales du territoire de Chaudefonds-sur-Layon (49082), consulté 7 août 2016.
    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    31. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    32. Célestin Port 1874, p. 646-647 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
    33. École des hautes études en sciences sociales, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chaudefonds-sur-Layon, consultée le 18 novembre 2011 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
    34. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7), p. 56.
    35. Célestin Port 1965, p. 692.
    36. Célestin Port 1965, p. 690-692.
    37. François Martin, Les mines de charbon, c'était encore hier, chez nous..., Association Sainte-Barbe des Mines, (lire en ligne [PDF]).
    38. « Monument aux morts de Chaudefonds-sur-Layon », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
    39. Nombre de conseillers municipaux sur le Code général des collectivités territoriales.
    40. Ouest-France, Yves Berland succède à Gabriel Ariaux, article du 9 avril 2014.
    41. Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 11 avril 2014.
    42. « Chaudefonds-sur-Layon. Yves Berland réélu maire, avec quatre adjoints », sur Ouest-France, (consulté le ).
    43. Insee, Composition de l'EPCI de Loire Layon (244900833), consulté le 4 août 2013.
    44. Insee, Observation sociale du territoire du Pays de Loire en Layon, février 2007.
    45. « Arrêté préfectoral DRCL/BSFL no  2016-176 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, .
    46. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Chaudefonds-sur-Layon, consultée le 15 février 2015.
    47. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chaudefonds-sur-Layon (49082) », (consulté le ).
    53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
    54. Communauté de communes, Loire-Layon, consulté le 16 novembre 2011.
    55. Fédération Hospitalière de France, Hôpital local (Chalonnes-sur-Loire), consulté le 5 octobre 2011.
    56. Insee, Statistiques locales 2009 du territoire de Chaudefonds, consultées le 19 novembre 2011
    57. INAO, Fiche de Chaudefonds (49), consultée le 19 novembre 2011 - AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), AOP Appellation d'origine protégée (CE), IGP Indication géographique protégée (CE).
    58. Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, base Mérimée, consultée le 20 novembre 2011
    59. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine, Chaudefonds, consultée le 20 novembre 2011.
    60. « La Corniche angevine, le hameau d'Ardenay » (version du 5 novembre 2017 sur l'Internet Archive), sur BDF49, consulté le 28 janvier 2010.
    • Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.