Chaume-lès-Baigneux

Chaume-lès-Baigneux est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Chaume.

Chaume-lès-Baigneux
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Michel Franck
2020-2026
Code postal 21450
Code commune 21160
Démographie
Gentilé Calmois
Population
municipale
99 hab. (2019 )
Densité 7,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 42″ nord, 4° 35′ 03″ est
Altitude Min. 344 m
Max. 424 m
Superficie 12,66 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chaume-lès-Baigneux
Géolocalisation sur la carte : France
Chaume-lès-Baigneux
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Chaume-lès-Baigneux
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Chaume-lès-Baigneux

    Géographie

    Sur le plateau du Duesmois, Chaume-lès-Baigneux est une commune de la haute vallée de la Laignes (ou Laigne). Cette rivière, qui disparaît dans une perte karstique sur la commune de Puits à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest, donne le point d'altitude minimum du territoire à 343 m à sa sortie du finage, et sépare deux parties plus élevées du plateau : celle du sud vouée à l'agriculture culmine à 424 m, celle du nord partagée entre bois et agriculture s'élève à 405 m. Au fond des vallées de la Laignes et du ruisseau de la Planchotte s'ouvrent de belles prairies à pâturages, surtout près du village où se réunissent les deux cours d'eau.

    Accès

    Le territoire de 12,7 km2 plutôt allongé nord-sud est traversé ouest-est par la route départementale 21 (D 21) qui relie Laignes à la D 971 (de Châtillon-sur-Seine à Dijon, ex RN 71 de Troyes à Dijon) près de Baigneux-les-Juifs.

    Hydrographie

    Après avoir alimenté trois étangs sur les communes de Jours-lès-Baigneux puis d'Étormay, la Laigne (ou ruisseau de Marcenay[1]) entre sur le territoire de la commune par le sud-est en s'orientant vers le nord, suivant la limite de commune sur environ deux kilomètres. Elle contourne ensuite le village par le nord pour se diriger vers le nord-est et traverser le finage ; c'est dans cette courbe qu'elle reçoit en rive droite le ruisseau de la Planchotte[2], né sur le finage d'Ampilly-les-Bordes qui forme également deux petits étangs sur la commune de Jours-lès-Baigneux. Un autre ruisseau, sans nom sur la carte de l'IGN, part du lavoir au sud du village pour rejoindre la Laigne après la confluence de la Planchotte en rive gauche ; c'est le seul cours d'eau à courir entièrement sur la commune. La Laigne grossie de ses affluents disparaît dans une perte karstique à Puits pour réapparaître comme résurgence dans le bourg de Laignes plus au nord après une vingtaine de kilomètres de parcours souterrain (on trouve parfois le toponyme Laigne (sans s) pour différencier ce premier cours de celui qui se jette dans la Seine[3], le site du SANDRE le nomme ruisseau de Marcenay[1]). Quelques autres sources existent sur la commune (comme dans la combe Gautrot) mais ne donnent pas suite à des cours d'eau.

    Hameaux, écarts, lieux-dits

    La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameau rattaché.

    • Habitat ou bâti écarté : ferme de Combe Là-Haut, un moulin et une huilerie en ruines.
    • Lieux-dits d'intérêt local : le Pré aux Merles, combe Gautrot, bois de Chaume, de la Vaseroye.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chaume-lès-Baigneux est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,8 %), forêts (14,9 %), prairies (2,8 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Chaume : issu du bas latin calma « friche, lande ».

    Histoire

    Moyen Âge

    L'abbé de Châtillon est le seigneur des lieux depuis une donation de 1117.

    Époque moderne

    Les habitants sont affranchis par une charte de 1515 puis le village est clos de murs par autorisation d'Henri III.

    Époque contemporaine

    Le train à voie métrique Châtillon-Dijon avait une halte-gare à Chaume-les-Baigneux[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 en cours Michel Franck    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2019, la commune comptait 99 habitants[Note 2], en augmentation de 5,32 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    241257240251304327305294273
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    273236229229215207201179177
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    161180164138135129147133135
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1331001001059089878099
    2014 2019 - - - - - - -
    9299-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    En 2016, la commune compte 1 monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[16], 21 monuments ou édifices répertoriés à l'Inventaire général du patrimoine culturel[17] et 25 objets répertoriés à l'IGPC[18].

    • Huilerie  Classé MH (1993)[19] : ruines dans un bosquet au nord-ouest hors du village en rive gauche de la Laignes.
    • Plusieurs croix monumentales et plusieurs bâtiments (maisons, fermes et une grange anciennes) sont répertoriées IGPC sur la commune.
    • Église de l'Annonciation. Statuaire en bois polychrome du XVIIIe siècle : saint Jacques et saint Roch (IGPC 1990)[20].
    • Mairie-école début XIXe, bâtiment avec un étage, en moellons enjolivé de pierres de taille dans les angles et autour des ouvertures (IGPC 1990)[21].
    • Lavoir en moellons, couvert d'un toit à demi-croupe, au sud du village sur une source qui rejoint la Laignes (IGPC 1990)[22].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau (F02-0410) ».
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0212000) ».
    3. voir page Laigne
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. René Paris 1986, p. 70.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « Liste des monuments historiques de la commune de Chaume-lès-Baigneux », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. « Liste des lieux et monuments de la commune de Chaume-lès-Baigneux à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « Liste des objets de la commune de Chaume-lès-Baigneux à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    19. « Huilerie de Chaume-lès-Baigneux », notice no PA00112210, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. Notice no IA00063650, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Notice no IA00063651, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Notice no IA00063663, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,

    Articles connexes

    Liens externes

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