Chazeuil (Nièvre)
Chazeuil est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Chazeuil.
Chazeuil | |||||
L'église Saint-Denis de Chazeuil. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Clamecy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Tannay-Brinon-Corbigny | ||||
Maire Mandat |
Armelle Hameau 2020-2026 |
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Code postal | 58700 | ||||
Code commune | 58070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chazuilois, Chazuiloises | ||||
Population municipale |
57 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 16′ 38″ nord, 3° 24′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 227 m Max. 382 m |
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Superficie | 4,61 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Corbigny | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants sont les Chazuilois.
Géographie
Sa superficie est de 461 ha, la commune est propriétaire de 8 ha de bois et de 20 ha de terres dans le Canard, lequel se jette dans le Beuvron. À l’écart des routes principales, la commune s’étire le long de la vallée verdoyante du Porteau, à partir de sa source, et sur lequel sont situés deux lavoirs.
Communes limitrophes
Corvol-d'Embernard | Chevannes-Changy | |||
Champlemy Arzembouy |
N | |||
O Chazeuil E | ||||
S | ||||
Authiou |
Urbanisme
Typologie
Chazeuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,6 %), prairies (27,3 %), forêts (10,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la commune peut s'expliquer de plusieurs façons :
- casottum, petite maison, dérivé du latin casa, maison ;
- cassus oculus (cas-ottum, petite maison) puis Chazeuil-Lavault (la vallée) ;
- chazel ou chazeau, métairie[8].
On relève les occurrences suivantes : Chazuil (1231), Chassum (1287), Cura de Casso Oculo (1478), Chaseul (1484) et Chazeuille (1778)[9].
Histoire
- La première mention du nom de la commune date de 1231 : Chazuil.
- Le 23 avril 1740, Étienne Despatys, conseiller au bailliage et siège présidial d’Auxerre, fait l’acquisition pardevant notaire du fief de Chazeuil[10].
- En 1901[11], le nombre d'habitants de Chazeuil, qui compte 83 maisons, s'élève à 202 individus. La commune compte un instituteur public, deux cantonniers (communal et départemental), deux gardes champêtres (dont un privé), une garde-barrière et un poseur[12] au PLM (ancienne compagnie des chemins de fer). Il n’y a que deux commerçants : un aubergiste et un marchand de moutons. Les artisans sont plus nombreux : 5 ouvriers maçons, 2 sabotiers, 1 couvreur, 2 couturières, 2 lingères (employées par les sœurs de Chevannes). La profession la plus représentée est celle de propriétaire-cultivateur (22), suivie par les ouvriers et journaliers agricoles (20), les agriculteurs ou domestiques à gages (13), les fermiers (2). On recense également dans la commune 1 charbonnier, 1 vigneron, 1 propriétaire- carrier, 1 propriétaire-berger et... 2 rentiers. Au total, on relève à Chazeuil 21 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1901, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Comme dans bon nombre de communes nivernaises, les familles du village accueillent des enfants assistés de la Seine : ils sont 7.
Curé
- Pierre Molin (1687)[13].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 57 habitants[Note 2], en augmentation de 16,33 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
L'habitat
Les noms donnés à d’importants domaines château d’en bas, château d’en haut, ne font que conforter l’importance prise au XIXe siècle par la bourgeoisie rurale, en l’absence de véritable demeure seigneuriale.
- Chateau d'en haut.
- Chateau d'en bas.
La paroisse
La paroisse fut fondée au IXe siècle par l’évêque Eumène de Nevers, qui était propriétaire du château de la commune voisine : Arthel.
- Église de Chazeuil de profil.
- Nef de l'église.
- Vitraux de l'église.
- Cloche de l'église.
- Charpente du clocher
Lieux et monuments
- Patrimoine religieux
Jusqu’à la Révolution, l’église Saint-denis du XVe siècle est placée sous la nomination du prieuré de Saint-Révérien. Elle conserve quelques caractéristiques du gothique tardif comme son portail ouvrant dans un clocher-porche, il est surmonté d’un tympan ogival vitré qui repose sur deux doubles colonnettes. Le plan est simple, sans travée. Chœur à deux travées droites voûtées d'ogives, précédée par une nef charpentée. Dans l’ancien cimetière, proche de l’église, quatre tombes en pierre sont étrangement dressées. Elle a été restaurée en 1994 (ravalement et toiture).
Dans l’église :
- Vitrail du chœur du XIXe siècle. Ce vitrail, comme les deux autres qui l’entourent, est en partie orné de feuilles d’acanthe.
- Statue de saint Denis du XVIe siècle. En pierre polychrome (H 90 cm).
- Statue de la Vierge à l’Enfant de la fin du XVIe siècle. En pierre polychrome (H 90 cm).
- Plaque commémorative des morts pour la patrie (1919-1920). En tôle émaillée (78x40 cm)-l’émailleur : atelier Françoise.
Messe célébrée environ deux fois par an. Le , messe de la Saint-Denis, avec une procession.
Ouverte le premier samedi et le troisième dimanche de juin à septembre de 13 h à 18 h[19].
Agriculture et élevage
L’habitat est dispersé, les exploitations agricoles actuelles et les bâtiments anciens montrent l’origine d’un fief à revenus agricoles.
Personnalités liées à la commune
- Henri Carré, instituteur, auteur d'une monographie consacrée à Chazeuil[20].
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Carré, « Chazeuil », Mémoires de la Société académique du Nivernais, 1911, 40 pages.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
- Mémoires de la Société académique du Nivernais (T17), Nevers, 1911, sur gallica.bnf.fr.
- Recensement de 1901, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 070/1.
- Le poseur est chargé de poser et réparer les rails sur la ligne de chemin de fer.
- Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
- Archives du notaire Edme Gaudinot (Champlemy), Archives départementales de la Nièvre, 3 E 8 / 4.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Dépliant touristique du Diocèse de Nevers, 2013, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs
- Mémoires de la Société académique du Nivernais, 1976.
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