Chimpanzé
Le Chimpanzé (Pan) est un genre de Simiiformes (singes) appartenant à la famille des Hominidés[1] (grands singes). Ce genre comprend deux espèces : le Chimpanzé commun (Pan troglodytes) et le Chimpanzé nain, plus connu sous le nom de Bonobo (Pan paniscus). Ces hominidés d'Afrique équatoriale sont les animaux génétiquement les plus proches d’Homo sapiens.
Pour les articles homonymes, voir Chimpanzé (homonymie) et Pan (homonymie).
Pan
Statut CITES
Répartition géographique
La répartition géographique du Chimpanzé commun s'étend de la Guinée aux lacs Tanganyika et Victoria. Identifié tardivement comme espèce à part entière, le Bonobo ne se trouve que dans le bassin oriental du fleuve Congo, en République démocratique du Congo.
Les deux espèces présentent des traits physiques, affectifs, mentaux, de même que des comportements relationnels et sociaux, particulièrement remarquables pour l'être humain dans leur similitude ou parfois dans leur différence. Pour cette raison, elles sont des sujets privilégiés d'étude scientifique, sur fond d'interrogations sur la nature humaine et son histoire évolutive.
Le Chimpanzé et surtout le Bonobo sont menacés d'extinction du fait essentiellement de l'activité humaine : destruction de leur habitat, chasse, guerre.
Dénominations et taxinomie
L'étymologie du mot est de 1738, quimpezé[2].
Le mot chimpanzé vient d'une langue congolaise, le kikongo[3], et signifie faux-homme[4],[5].
En 1812, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire choisit le genre Troglodytes pour classer le chimpanzé et le taxon est utilisé dans ce sens par plusieurs auteurs ultérieurs. Mais ce taxon s'avère en réalité invalide car déjà utilisé par Louis-Pierre Vieillot en 1806 pour nommer un genre de passereaux. La Commission internationale de nomenclature zoologique l'annule définitivement en 1985 au profit de Pan, en vertu du principe d'antériorité[6].
Caractéristiques
Les Chimpanzés et les Bonobos mesurent de 70 à 82 cm (corps et tête) et pèsent de 31 à 60 kg[7]. Ils peuvent vivre jusqu'à plus de trente ans en captivité ou dans la nature[8].
Génétique
Le génome de l'Homme moderne comporte 46 chromosomes, soit deux de moins que celui du Chimpanzé. Deux paires de chromosomes {2p, 2q} de l'ancêtre commun aux Hommes et aux Chimpanzés ont fusionné dans la lignée humaine en la paire de chromosomes {2}. Le Chimpanzé a en revanche conservé les deux paires de chromosomes {2p, 2q} de l'ancêtre commun et donc 48 chromosomes.
La comparaison génétique de l'Homme et du Chimpanzé montre des gonosomes (chromosomes sexuels) X, et Y très voisins, treize autres paires de chromosomes {3, 6, 7, 8, 10, 11, 12, 14, 16, 19, 20, 21, 22} semblent quasiment identiques entre les deux espèces, ainsi que six paires qui sont restées proches car les changements intervenus (insertions {1}, inversions {4, 5, 17} et délétions {13, 18}) sont relativement simples et facilement identifiables ; à l'opposé, deux paires de chromosomes {9, 15} ont été plus profondément différenciées à la suite de mutations complexes probablement échelonnées dans le temps au sein des tribus Hominines et/ou Panines.
Les génomes humains et de chimpanzé sont identiques à 98-98,5 %[9],[10] (les génomes humain et de souris sont environ 1 % moins proches qu'avec le chimpanzé [11],[12]).
Écologie et comportement
Alimentation
Le régime alimentaire du Chimpanzé est omnivore[13], à dominante herbivore, notamment frugivore : feuilles, fruits et noix constituent le menu de base du Chimpanzé. Il mange également des chenilles, des termites, des fourmis, du miel sauvage et des œufs d'oiseaux. Il chasse occasionnellement des oiseaux et de petits mammifères[8].
Il chasse en particulier un petit singe arboricole dont il est friand, le colobe (Colobus guereza, Procolobus verus, etc.) : c'est une véritable traque en bande organisée avec un chimpanzé « conducteur » qui effraie et poursuit le colobe ainsi que des chimpanzés « chasseurs » et « bloqueurs » qui rabattent la proie vers le chimpanzé « embusqué » qui attrape et tue la victime[14].
Bien que dans la nature le Chimpanzé mange de la nourriture crue, il préfère la nourriture cuite[15],[16].
Capacités cognitives
Comme les autres grands singes, les chimpanzés sont remarquablement intelligents.
Depuis les années 1960 on sait, comme l'a montré Jane Goodall, que les chimpanzés utilisent des outils de bois et outils de pierre[17] en particulier des brindilles pour pêcher des termites ou des fourmis[18]. Ils se fabriquent aussi des « tongs » avec des brindilles, un coussin pour poser ses fesses sur un sol mouillé, etc. : en tout, pas moins de soixante-cinq outils[14].
Ils ont aussi, comme les orangs-outans, les gorilles et peut-être les macaques crabiers, les macaques de Tonkean et les capucins, la faculté de se reconnaître dans un miroir[19]. On a aussi fait apprendre la langue des signes au chimpanzé Washoe et au bonobo Kanzi par exemple (tout comme au gorille Koko et à l'orang-outan Chantek (en)).
Éthologie
Le chimpanzé vit dans des groupes multimâles-multifemelles en société à dynamique de fission-fusion[20].
Reproduction
- Chimpanzé commençant une vocalise.
Habitat et répartition
On rencontre les Chimpanzés dans 21 pays africains, souvent dans les forêts tropicales de la zone équatoriale[21].
Classification
Phylogénie
Phylogénie des familles de singes, d'après Perelman et al. (2011)[22] et Springer et al. (2012)[23] :
Simiiformes |
| ||||||||||||||||||||||||||||||
Phylogénie des genres actuels d'hominidés, d'après Shoshani et al. (1996)[24] et Springer et al. (2012)[25] :
Hominidae |
| ||||||||||||||||||
Espèces
Le genre Pan compte deux espèces[26],[27] dont l'une, le Chimpanzé commun, compte quatre sous-espèces[27] :
- Pan paniscus (Bonobo)
- Pan troglodytes (Chimpanzé commun)
- Pan troglodytes schweinfurthii (en) (Chimpanzé de l'Est)
- Pan troglodytes troglodytes (Chimpanzé central)
- Pan troglodytes ellioti (en) (Chimpanzé nigérian-camerounais)
- Pan troglodytes verus (Chimpanzé de l'Ouest)
- Pan paniscus (Bonobo).
- Pan troglodytes (Chimpanzé commun).
Depuis 1928, le Chimpanzé commun (Pan troglodytes) et le Bonobo (Pan paniscus) sont reconnus comme deux espèces distinctes. Le premier vit au nord du fleuve Congo, le second au sud. De plus, le Chimpanzé commun est divisé en quatre sous-espèces alors que la population de Bonobo ne fait qu'une. Selon la théorie de l'horloge moléculaire, les deux espèces auraient divergé il y a plus de deux millions d'années.
Les différences principales sont que le Chimpanzé commun est plus grand, plus agressif et vit dans des groupes dominés par des mâles, alors que le Bonobo est plus petit, léger et gracile, plus paisible et vit dans des groupes dominés par des femelles[13].
Les poils des Chimpanzés et des Bonobos sont habituellement bruns ou noirs. Les mâles et les femelles diffèrent en taille et en apparence. Les Chimpanzés et les Bonobos sont tous les deux parmi les grands singes les plus sociaux, avec des liens sociaux étendus au sein de larges groupes[8].
Les Chimpanzés et l'Homme
Le premier Chimpanzé arrivé en Europe est celui de la ménagerie du duc d'Orange. Il meurt en 1641 et est disséqué.
Au cours des siècles suivants, de nombreux animaux sont capturés pour être rapportés en Occident. Doué d'une mimique extrêmement expressive, le chimpanzé est en effet une source de distraction dans les cirques et les jardins zoologiques. Les spectacles les plus appréciés font alors apparaître des animaux dressés et accoutrés dans des vêtements humains jouant des scènes quotidiennes. L'intelligence du Chimpanzé le rend en effet capable de maîtriser des tours complexes. Par la suite, on verra plusieurs individus chimpanzés au cinéma, le plus célèbre étant sans doute Cheeta, un chimpanzé qu'on a pu voir régulièrement à l'affiche des films de Tarzan.
Les Chimpanzés ont aussi contribué à l'aventure scientifique et technologique du XXe siècle. En 1961, envoyé à bord d'une capsule spatiale américaine en vol suborbital, le Chimpanzé Ham précède de quelques mois le cosmonaute soviétique Youri Gagarine dans l'espace. De par sa proximité génétique avec l'Homme, le Chimpanzé a aussi souvent été utilisé comme modèle animal dans les domaines médicaux et scientifiques. La prise de conscience publique et l'évolution des pratiques en laboratoires ont toutefois largement réduit son utilisation à des fins d'expérimentation animale.
Au XXIe siècle, le Chimpanzé reste un animal de prédilection pour la psychologie comparée car en étudiant ses capacités cognitives en lien avec celles des êtres humains, on peut mieux comprendre la spécificité et l'évolution de l'esprit humain[28].
Menaces et conservation
Les espèces de chimpanzés sont toutes les deux classées « en danger d'extinction » sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Espèce | Statut de conservation UICN | Sous-espèce | Statut | Population estimée
(2016) |
Individus en captivité
(2019) | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Chimpanzé commun | Chimpanzé nigérian-camerounais | Aucun [29] | 1 641 [alpha 1],[30] | ||||
Chimpanzé de l'Est | 18 [31] | ||||||
Chimpanzé central | 41 [32] | ||||||
Chimpanzé de l'Ouest | 18 000 à 65 000 [33] | 278 [34] | |||||
Bonobo | min. 15 000 à 20 000 [alpha 2],[35] | 206 [36] |
- Dont 1 304 individus de sous-espèce inconnue ou issus d'hybridation entre sous-espèces
- La taille de la population de Bonobo est incertaine car seuls 30 % de l'aire de répartition historique ont été étudiés.
Typologie des menaces
Les populations de Chimpanzés ont été divisées par un facteur 10 au cours du XXe siècle[37]. Aujourd'hui, classés comme des espèces en danger par la CITES, le Chimpanzé commun et, surtout, le Chimpanzé nain vivant en milieu naturel sont sous le coup de diverses menaces dont les principales sont la destruction de leur écosystème et le braconnage pour la viande de brousse et la capture (qui passe souvent par la mise à mort des adultes pour récupérer les petits destinés à être revendus comme animaux de compagnie).
Le Chimpanzé est très convoité pour son pelage et pour son nez. Comme les autres genres de Primates, les Chimpanzés sont menacés par le développement des activités humaines (déforestation, pollution par des produits chimiques dont les pesticides[38], trafic, consommation) et par des maladies comme la maladie à virus Ebola.
Partout en Afrique les populations sont en régression : la population totale initiale de Chimpanzés était de plusieurs millions d'individus. Elle est passée de 2 millions au début du XXe siècle à 1 million en 1960 pour tomber à 300 000 dans les années 1980, et moins de 150 000 dans les années 2000. 90 % de la population des Chimpanzés a disparu au cours des 50 dernières années[39].
Autrefois présents dans vingt-cinq pays d'Afrique, ces singes ont disparu de quatre d'entre eux (Gambie, Burkina Faso, Bénin, Togo) et sont en danger partout ailleurs. La déforestation les condamne à survivre dans des îlots isolés. De plus, la chasse devient massive car cette viande de brousse est très prisée des citadins.
Efforts de conservation
En 1960, Jane Goodall commence son étude sur les Chimpanzés en Tanzanie. Cette étude deviendra bientôt le plus long suivi de Chimpanzés jamais réalisé et fera l'objet d'une étude en primatologie qui permettra de redéfinir les rapports entre l’Homme et les animaux.
L’une des plus grandes découvertes a été la mise en exergue de la capacité de fabrication et d’utilisation d'outils par les Chimpanzés[40]. Elle a modifié la limite Homme-animal et forcé la science à repenser la définition du propre de l'Homme[41], une question que se posait déjà en 1952 l'écrivain Vercors dans son roman Les Animaux dénaturés et son adaptation théâtrale en 1963 Zoo ou l'Assassin philanthrope.
Jane Goodall donna une autre dimension à ses recherches en attribuant des noms aux individus qu'elle suivait plutôt que des numéros, elle mit également en valeur les relations durables qui étaient établies au sein d'une même famille. Elle insista sur le fait que les Chimpanzés ont une personnalité, et ressentent des émotions. Jane Goodall fut aussi l'une des premières personnalités à s'engager dans la protection des Chimpanzés en créant l'Institut Jane Goodall en 1977 aux États-Unis.
Fondé en 1977, en Californie, par le Dr Goodall, l’Institut Jane Goodall inscrit son action dans une démarche globale de protection de la biodiversité, d’aide à la gestion durable et équitable des ressources naturelles, et d’éducation des plus jeunes.
Depuis l’Institut Jane Goodall protège les chimpanzés sauvages, gère des réserves naturelles et a créé des refuges en Afrique pour protéger nos plus proches cousins. Ces refuges accueillent majoritairement des orphelins dont les mères ont été victimes de la chasse. Sans les refuges de l'Institut, ils seraient condamnés.
Pour préserver la faune et lutter contre les menaces (trafics, chasse, déforestation, épidémies) qui pèsent sur l’avenir des grands singes, l’Institut développe, depuis sa création, des programmes innovants : Roots & Shoots pour l’éducation des plus jeunes (il encourage les jeunes à s'impliquer dans des projets visant à prendre davantage soin des animaux, de l'environnement et de la communauté humaine), Tacare pour aider au développement durable des populations et lutter contre les maladies, ChimpanZoo pour étudier et améliorer les conditions de vie des chimpanzés en captivité.
Depuis 2001, les Chimpanzés font l'objet d'un programme de protection (Grasp : Great Apes Survival Project (en)) dans le cadre du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement).
Confrontés à la destruction de leur habitat, « les chimpanzés en sont réduits à vivre dans des ghettos forestiers », selon les primatologues. Le chimpanzé verus a perdu plus de 80 % de sa population en trois générations, principalement en raison de la destruction de son habitat[42].
Chimpanzé et fiction
- L'étude des comportements (éthologie) des chimpanzés est au cœur du roman de William Boyd, Brazzaville Plage (1990).
- Le roman de Pierre Boulle, La Planète des singes (et par la suite neuf films et une série télévisée) met en scène une société dans laquelle les chimpanzés Zira et Cornélius[43]… sont portés sur les sciences (et les orangs-outans sont les administrateurs, tandis que les gorilles sont détenteurs du pouvoir exécutif).
- Le personnage de Cheeta dans les adaptations filmées de Tarzan.
- Judy dans la série Daktari.
- Mookie dans le film éponyme (1998).
- Diddy Kong dans les jeux vidéo de la série Donkey Kong.
Notes et références
Notes
Références
- (en) Murray Wrobel, Elsevier's Dictionary of Mammals : in Latin, English, German, French and Italian, Amsterdam, Elsevier, , 857 p. (ISBN 978-0-444-51877-4, lire en ligne), entrée N°4889..
- Le nouveau petit Robert 1, dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Georges Cohen, Jean-Claude Féray), Paris, 1993 (ISBN 2-85036-226-3), page 366.
- (en) « chimpanzee »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur oxforddictionaries.com
- Nathalie Schwarz-Revol, Le Requiem des primates, Publibook, 2011, p. 57
- Définitions lexicographiques et étymologiques de « chimpanzé » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
- P. K. Tubbs, « Opinion 1368 The generic names Pan and Panthera (Mammalia, Carnivora): available as from Oken, 1816 », Bulletin of Zoological Nomenclature, vol. 42, , p. 365–370 (lire en ligne) BHL BioStor corrigendum in Bulletin of zoological nomenclature, 45: 304. (1988) Internet Archive BHL.
- Jean-Jacques Petter (préf. Yves Coppens, ill. François Desbordes), Primates, Nathan, , 256 p. (ISBN 978-2-09-260543-1), Chimpanzés et bonobos pages 228 à 231.
- « Encyclopédie Larousse en ligne - Chimpanzé », sur www.larousse.fr (consulté le ).
- Chimpanzé, WWF (consulté le 28 juillet 2022).
- (en) David R. Begun, The real Planet of the Apes : A new Story of human Origins, Princeton University Press, octobre 2015.
- (en) David J. Adams, Effective Learning in the Life Sciences How Students Can Achieve Their Full Potential, 17 octobre 2011, Wiley (ISBN 9780470661567), p.98.
- (en) Andrew Coghlan, article/dn2352, New Scientist, 30 mai 2002.
- « Les grands singes non humains », sur www.grands-singes.com (consulté le ).
- Laurence Gay, « Le chimpanzé est-il intelligent ? », Tout comprendre, no 11, , p. 6-7 (ISSN 2264-1165).
- (en) Felix Warneken et Alexandra G. Rosati, « Cognitive capacities for cooking in chimpanzees », Proc. R. Soc. B, vol. 282, no 1809, , p. 20150229 (ISSN 0962-8452 et 1471-2954, PMID 26041356, PMCID PMC4590439, DOI 10.1098/rspb.2015.0229, lire en ligne, consulté le )
- « Les chimpanzés, des cuisiniers dans l'âme »
- Corinne Bensimon, « Et le singe créa l'outil », Libération, .
- Emmanuelle Grundmann, Eux aussi ils aiment les insectes ! Les primates et les insectes : une relation gastronomique, Insectes, no 143, pages 4 et 5, 2002.
- Catherine Mallavat, « Miroir, ô mon miroir », Libération, .
- Pascal Picq, Et l'évolution créa la femme, Odile Jacob, , p. 88
- Eric Baccega, SOS espèces menacées, Milan Jeunesse, , 94 p. (ISBN 978-2-7459-3481-9), Les forêts : des réservoirs de biodiversité page 11
- (en) P. Perelman, W. E. Johnson et al., « A molecular phylogeny of living primates », PLoS Genetics, vol. 7, no 3, , e1001342 (PMID 21436896, PMCID 3060065, DOI 10.1371/journal.pgen.1001342, lire en ligne)
- (en) Mark S. Springer, Robert W. Meredith et al., « Macroevolutionary Dynamics and Historical Biogeography of Primate Diversification Inferred from a Species Supermatrix », PLoS ONE, vol. 7, no 11, , e49521 (ISSN 1932-6203, PMID 23166696, PMCID 3500307, DOI 10.1371/journal.pone.0049521, lire en ligne)
- (en) J. Shoshani, C. P. Groves, E. L. Simons et G. F. Gunnell, « Primate phylogeny : morphological vs. molecular results », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 5, no 1, , p. 102-54 (PMID 8673281, lire en ligne)
- (en) Mark S. Springer, Robert W. Meredith et al., « Macroevolutionary Dynamics and Historical Biogeography of Primate Diversification Inferred from a Species Supermatrix », PLoS ONE, vol. 7, no 11, , e49521 (ISSN 1932-6203, PMID 23166696, PMCID 3500307, DOI 10.1371/journal.pone.0049521, lire en ligne)
- Ankel-Simons, Friderun, Primate Anatomy An Introduction, Academic Press, 2000 (1re éd. 1983)), p.131.
- Mammal Species of the World
- Georges Chapouthier, Kant et le chimpanzé : essai sur l'être humain, la morale et l'art, Paris, Belin, (ISBN 978-2-7011-4698-0).
- (en) « ZIMS - Species holding - Pan troglodytes ellioti », sur zims.species360.org (consulté le ).
- (en) « ZIMS - Species holding - Pan troglodytes », sur zims.species360.org (consulté le ).
- (en) « ZIMS - Species holding - Pan troglodytes schweinfurthii », sur zims.species360.org (consulté le ).
- (en) « ZIMS - Species holding - Pan troglodytes troglodytes », sur zims.species360.org (consulté le ).
- (en) Humle, T., Boesch, C., Campbell, G., Junker, J., Koops, K., Kuehl, H. & Sop, T., « Pan troglodytes ssp. verus », The IUCN Red List of Threatened Species, (lire en ligne)
- (en) « ZIMS - Species holding - Pan troglodytes verus », sur zims.species360.org (consulté le ).
- (en) Fruth, B., Hickey, J.R., André, C., Furuichi, T., Hart, J., Hart, T., Kuehl, H., Maisels, F., Nackoney, J., Reinartz, G., Sop, T., Thompson, J. & Williamson, E.A., « Pan paniscus », The IUCN Red List of Threatened Species, (lire en ligne)
- (en) « ZIMS - Species holding - Pan paniscus », sur zims.species360.org (consulté le ).
- (en) « State of the Wild Chimpanzee », sur janegoodall.org
- Perrine Mouterde, « Dans la forêt de Sebitoli, en Ouganda, les chimpanzés sauvages sont exposés à des dizaines de pesticides », sur lemonde.fr, Le Monde,
- Rebecca Kormos, Chimpanzés d'Afrique de l'Ouest : État de conservation de l'espèce et plan d'action, Union internationale pour la conservation de la nature, , 237 p. (lire en ligne)
- Florian Bardou, « Le jour où… Jane Goodall a vu un singe fabriquer un outil », sur liberation.fr, Libération,
- Catherine Vincent, « Que reste-t-il du propre de l'homme ? », Le Monde, .
- « Les chimpanzés ne survivent plus que dans des « ghettos forestiers » », sur Sciences et Avenir, .
- Jacques Baudou, « Bêtes humaines », Le Monde, .
Références taxonomiques
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Pan Oken, 1816 (consulté le )
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Pan (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Pan Oken, 1816 (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Pan Oken, 1816 (consulté le )
- (en) Référence Paleobiology Database : Pan Oken 1816 (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Pan (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Pan (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence UICN : taxon Pan (consulté le )
- (en) Référence uBio : Pan spp. (consulté le )
- Institut Jane Goodall France
- Portail des primates
- Portail de l’Afrique