Cirfontaines-en-Ornois

Cirfontaines-en-Ornois est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Pour l’article homonyme, voir Cirfontaines-en-Azois.

Cirfontaines-en-Ornois

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Saint-Dizier
Intercommunalité Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne
Maire
Mandat
Annick Verron
2020-2026
Code postal 52230
Code commune 52131
Démographie
Gentilé Cirfontainois, Cirfontainoises
Population
municipale
74 hab. (2019 )
Densité 5,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 20″ nord, 5° 23′ 17″ est
Altitude Min. 323 m
Max. 423 m
Superficie 13,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Poissons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cirfontaines-en-Ornois
Géolocalisation sur la carte : France
Cirfontaines-en-Ornois
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Cirfontaines-en-Ornois
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Cirfontaines-en-Ornois

    Géographie

    Localisation

    Commune du canton de Poissons à 51 km de Chaumont, non loin de la rive droite de la Saulx, à la limite du département de la Meuse.

    Le territoire qui est traversé par le chemin de moyenne communication no 15, et où l'on exploite des mines de fer. Pour une superficie de 1 385 hectares, l'eau y est abondante et y forme à l'est un étang assez considérable.

    Urbanisme

    Typologie

    Cirfontaines-en-Ornois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), forêts (25,7 %), prairies (12,3 %), zones urbanisées (2,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Pour une population de 364 habitants (juste avant la guerre de la Prusse), Cirfontaines faisait partie du diocèse de Toul, doyenné de Reynel ; de l'élection de Joinville, généralité de Champagne, et de la prévôté d'Andelot, bailliage de Chaumont.

    Le marquis de Germay, officier supérieur, en était le seigneur. Une grande voie romaine partait de Langres passait à Cirfontaines, d'où un embranchement était dirigé sur Grand par Lezéville.

    On y a trouvé beaucoup d'antiquités, et l'on prétend que sur la montagne au pied de laquelle coulait la fontaine aux truites, il y avait une forteresse qui, d'après la tradition, s'appelait Galli-Burdo. En 1636, les Suédois établirent à Cirfontaines leurs quartiers d'hiver et ruinèrent ce pays. Cirfontaines-en-Ornois, dit autrefois Sirefontaine (Sirus Fons in Pago Ornensi) appartenait à la seigneurie du marquis de Germay, qui possédait en plus Germay, Suzannecourt et Bressoncourt.

    L'abbaye de Mirevaux avait aussi, dès l'an 1251, des propriétés et certains droits seigneuriaux sur Cirfontaines et elle y percevait des dîmes dont elle fit au XIVe siècle l'acquisition, qui fut confirmé en 1344 par un diplôme de Philippe, roi de France. L'église, dédiée à saint Pierre, du diocèse de Toul et du doyenné de Gondrecourt-le-Château, était succursale de Mandres-en-Barrois, qui fait aujourd'hui partie du diocèse de Verdun et du département de la Meuse. Elle était desservie tantôt par les curés de Mandres, tantôt par les vicaires. Depuis 1803, Cirfontaines forme une paroisse curiale ayant pour annexe Bressoncourt. Il y a eu une école de filles fondée par la commune en 1869, à l'aide d'une donation de Mme Pitois et confiée aux sœurs de la providence de Langres. M. Voillot, prêtre et curé de Montiers-sur-Saux, fidèle et déporté sous la Révolution, s'était retiré en 1791 à Cirfontaines son pays natal.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2020 Antoine Allemeersch UMP  
    2020 En cours Annick Verron    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2019, la commune comptait 74 habitants[Note 2], en augmentation de 1,37 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    261270304344386352388427402
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    343357364327312306287312244
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    217203175171165169154124144
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    133122981119681827476
    2019 - - - - - - - -
    74--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la barre d'or chargée de deux moulins à vent de sable, accompagnée en chef d'une levrette passante d'argent colletée de gueules, et en pointe d'une tour d'argent maçonnée de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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