Citerne (Somme)

Citerne ou Citernes est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

Pour les articles homonymes, voir citerne (homonymie).

Citerne

La mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Baie de Somme
Maire
Mandat
Luc Chatenay
2020-2026
Code postal 80490
Code commune 80196
Démographie
Gentilé Citernois
Population
municipale
243 hab. (2019 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 58′ 59″ nord, 1° 49′ 27″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 123 m
Superficie 6,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gamaches
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Citerne
Géolocalisation sur la carte : France
Citerne
Géolocalisation sur la carte : Somme
Citerne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Citerne

    Le village s'appelle officiellement Citerne (sans le s, graphie officielle de l'INSEE), mais les Citernois et villages voisins écrivent habituellement Citernes.

    Géographie

    Localisation

    Le village est implanté à l'ouest du département, au croisement de l'axe nord-sud reliant Frucourt (direction Abbeville) à Mérélessart (direction Hornoy-le-Bourg) et de l'axe est-ouest reliant Hallencourt et Forceville-en-Vimeu (direction Oisemont par la route départementale RD 53).

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique.

    Voies de communication et transports

    La localité est desservie par la ligne d'autocars no 1 (Mers-lès-Bains - Oisemont - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1] et par la ligne no 20 (Oisemont - Abbeville) les jours du marché d'Abbeville, le mercredi et le samedi.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Citerne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), prairies (8,9 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Odonymie

    Le nom des rues du village a été analysé par la section patrimoine du CIS de la communauté de communes de la Région d'Hallencourt. Si on exclut les noms des villages voisins, on peut noter :

    • la rue Brûlée : de la rue d’Airaines vers la plaine, ce nom proviendrait du fait qu’un habitant de Citerne anti-bonapartiste aurait mis le feu à une dizaine de maisons dans cette rue ;
    • le chemin des Chasse-marées est le sentier des marins rappelant le souvenir de l'abbaye de Saint-Valery qui possédait dans la région d'importants biens[9].

    Histoire

    La présence humaine sur le territoire de la commune de Citerne est attestée à l'époque romaine par la présence de traces d'une grande villa gallo-romaine[10],[11].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2008 Micheline Petit[12]    
    mars 2008 En cours
    (au 10 juillet 2020)
    Luc Chatenay   Réélu pour le mandat 2020-2026[13]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2019, la commune comptait 243 habitants[Note 2], en diminution de 9,33 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    581598552526525526514522512
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    505519497499485478491467483
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    445439420355331322314340327
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    309313301287279262256251275
    2015 2019 - - - - - - -
    251243-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En matière d'enseignement primaire, maternel et élémentaire, les communes de Doudelainville, Vaux-Marquenneville, Citerne, Huppy et Frucourt sont associées au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) dont le siège est à Huppy[18].

    Sport

    L'AS Citerne était le club de football du village. Il évoluait au niveau District et jouait au stade municipal. Désormais, les féminines du SC Templiers Oisemont jouent au stade du village.

    Économie

    Entreprises et commerces

    À Citerne est implantée une entreprise qui fabrique des présentoirs commerciaux et publicitaires.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre (XVIe siècle). Elle était à l'origine la propriété de l'abbaye des moines cisterciens qui y étaient établis[19].
    • Château de Citerne et son parc.
    • Château d'Yonville et son parc de 15 ha (chambres d'hôtes)[20].
    • Ruines du moulin à vent d'Yonville, situé dans la cour d'une ferme à la sortie de Citerne sur la route d'Oisemont. Construit en 1860, il a cessé son activité en 1950[21].
    • Monument aux morts[22].
    • Bois de l'Abbaye.
    • Chapelle d'Yonville. Située près du château de la famille Des Forts, elle était jadis l'église de Citerne. Sur les bases d'une construction du XVIe siècle, elle fut édifiée en galandage en 1838, dans sa version actuelle. Le cimetière qui l'entoure daterait du XVe siècle[19],[23].

    Personnalités liées à la commune

    • Philippe des Forts (1865-1940), capitaine d'armée, Croix de guerre et Légion d'honneur, château d'Yonville[24].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Compte-rendu de la section patrimoine des Amis du CIS vendredi 27 novembre 1998, « Les noms de rue des villages », Section Patrimoine du CIS de la Communauté de communes de la Région d'Hallencourt, 1998 (n°4) (lire en ligne).
    10. Michel de La Torre, Guide de l'art et de la nature Somme, Paris, Éditions Nathan, 1985.
    11. « Citerne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site du Quid (consulté le ).
    12. « À la mémoire de Madame Micheline Petit », sur http://memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ).
    13. « À Citernes, dans la Somme, Luc Chatenay poursuit sa mission : Luc Chatenay, au conseil de Citernes depuis 1983, maire depuis 2008, a été réélu maire par son équipe », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « C’est un nouveau mandat qui commence pour Luc Chatenay, habitué du conseil. Élu municipal depuis 1983, il a, après trois mandats, pris une place d’adjoint en 2001, avant de succéder à Micheline Petit en 2008 ».
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 9.
    19. Le Courrier picard, édition d'Abbeville, , p. 11.
    20. http://www.chateaudeyonville.com/ Site du château.
    21. « Le Moulin d'Yonville », sur la base Mérimée (consulté le ).
    22. Source : Mémorial morts pour la France (80) : nombre de morts
    23. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 113-114 (ASIN B000WR15W8).
    24. Compte rendu du SCIS d'Hallencourt.

    Ouvrages

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