Oisemont
Oisemont[1] est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Oisemont | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest | ||||
Maire Mandat |
Amaury Caulier 2020-2026 |
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Code postal | 80140 | ||||
Code commune | 80606 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Oisemontais | ||||
Population municipale |
1 148 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 143 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 22″ nord, 1° 46′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 135 m |
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Superficie | 8,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Le bourg est situé dans le Vimeu[2], sur l'axe Amiens (40 kilomètres) - Eu (en Seine-Maritime, à 33 kilomètres).
Oisemont se trouve sur les routes départementales 936 (ex-RN 336, axe Gamaches / Amiens), 25 (axe Sénarpont / Abbeville) et 29 (axe Feuquières-en-Vimeu / Hornoy-le-Bourg).
La sortie 4 Oisemont de l'A28 est éloignée de 6 km, dans le village voisin de Saint-Maxent.
La commune est implantée à 31 kilomètres à vol d'oiseau des côtes de la Manche.
Nature du sol et du sous-sol
Le sol est de formations tertiaire et quaternaire. L'eau traverse facilement le sous-sol calcaire. Dans le fond du vallon, une marne recouverte d'alluvions se trouve sous la couche végétale. Cette même marne affleure sur les pentes. La terre franche domine la plaine[3].
Relief, paysage, végétation
Oisemont se trouve sur un coteau et un vallon la sépare du village de Cannessières[3].
Données climatiques
Voici les données climatiques comparatives de Oisemont avec d'autres villes françaises caractéristiques[4].
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
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Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Oisemont[6] | 1638 | 732 | 17 | 19 | 69 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), prairies (17,5 %), zones urbanisées (11,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Transports routiers
La localité est desservie par les lignes de bus no 1 et no 20 du réseau Trans'80, Hauts-de-France (Mers-lès-Bains - Oisemont - Amiens et Oisemont - Abbeville)[9].
Communes limitrophes
Son territoire est bordé par neuf communes :
- au nord Cerisy-Buleux, Fresnes-Tilloloy et Neuville-au-Bois,
- à l'est Forceville-en-Vimeu, Woirel et Fontaine-le-Sec,
- au sud Cannessières,
- au sud-ouest Villeroy,
- à l'ouest Rambures.
Urbanisme
Toponymie
Le nom de la commune serait d'origine gauloise. Il viendrait du « mont d'Ésus » où aurait été édifié un temple dédié au dieu gaulois de la guerre[3].
Sa graphie a évolué au fil des siècles : déjà « Oisemont » (116.) dans un cartulaire de Selincourt, « Hoysemont » (1238), puis « Wesemont » (1657)[15]...
Histoire
Moyen Âge
Une famille chevaleresque « de Oisemont » possède alors le château fortifié d'origine qui n'a pas laissé de vestiges[17]. À cette époque est construite l'église, de style roman, (détruite en 1953 et remplacée par l'église Saint-Martin actuelle).
En 1275, la ville est le siège de la prévôté du Vimeu[16]. Le marché d’Oisemont est cité dans un fabliau du XIIIe siècle, le fabliau du boucher d'Abbeville[18].
Les vestiges de quelques bâtiments historiques subsistent dans le village[19].
- La forteresse, détruite en 1346, lors de la guerre de Cent Ans, par l'armée d'Édouard III était équipée de remparts, et aurait été incendiée en 1370 par Jean de Gand. Après le siège d'Edouard III, un certain Gobain Agache trahit en dévoilant le gué de Blanquetaque[20] pour la somme de 100 pièces d'or ainsi que sa liberté ;
Les Templiers et les Hospitaliers
La commanderie de la baillie du Ponthieu[21] faisait partie d'une donation du comte du Ponthieu aux Templiers d'Oisemont[21]. Plusieurs précepteurs, aussi appelés « sergents du Temple », s'y succédèrent[21].Les templiers d'Acheux[21] faisaient partie de la baillie d'Oisemont en tant que préceptorie de la maison d'Aisseu.
En 1307, la commanderie templière est dévolue à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, une seconde commanderie fut construite par les Hospitaliers, le bâtiment existe encore dans la rue de la Commanderie. Une maladrerie édifiée par les Hospitaliers se situait à l'emplacement de l'actuelle maison de retraite. Il existe encore une croix de pierre bordant un chemin de la ville : elle indiquait aux chrétiens en pèlerinage le chemin de la maladrerie[19].
Temps modernes
Charles le Téméraire, duc de Bourgogne et de Lancaster[16], fait brûler le village (1472).
La ville devient un centre protestant important[16].
Les huguenots se cachent dans les nombreux souterrains de la région, pour se protéger des persécutions[3].
À l'été 1787, un terrible incendie détruit la plupart des maisons. Il faut distribuer des tuiles et des briques aux habitants pour qu'ils puissent reconstruire[22].
Pendant la Révolution française, en 1790, Oisemont a son envoyé, Piedfort, qui prend part à la Fédération[3].
André Dumont du Bois-Roi, alors maire, siège à la Convention après avoir été le représentant du peuple de la Somme, du Pas-de-Calais et de l'Oise.
Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville est prise par les Prussiens, et Charles Honoré Martin, maire, réussit à ramener l'indemnité à 3 000 F (10 % du prix demandé) ; ce, après avoir été attaché à un des poteaux de la Halle[3].
Le bourg voit les transports s'améliorer, avec la mise en service en 1872 de la ligne de chemin de fer de Canaples à Longroy - Gamaches. Cette ligne faisait essentiellement du trafic de fret, en desservant les coopératives, mais transportait également quelques voyageurs.
Époque contemporaine
En 1936, M. Hurtel crée un négoce de grains qui devient en 1961 la Coopérative de la Région d'Oisemont[23].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle, tout juste promu général de brigade, installe son poste de commandement au château Caline le , lors de la Bataille de France. C'est là qu'a lieu la conférence d'état-major préalable au lancement de l'attaque au sud d'Abbeville[24].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le l'arrondissement d'Amiens[25]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Oisemont[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Intercommunalité
La commune était le siège de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCSOA), créée au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[27],[28]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [29], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[30].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [31].
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
Oisemont est dans son canton la seule des 31 communes qui dépasse le seuil de 1 000 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2019, la commune comptait 1 148 habitants[Note 2], en diminution de 2,3 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,8 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 534 hommes pour 626 femmes, soit un taux de 53,97 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
- Regroupement pédagogique concentré intercommunal : école des sentiers cachés. La nouvelle école du RPI ouvre à la rentrée des vacances de la Toussaint de l'année scolaire 2014-2015 ()[50].
- Le regroupement initial comprend huit communes : Cannessières, Cerisy-Buleux, Mouflières, Oisemont, Villeroy, Wiry-au-Mont, Woirel. Les élèves de Saint-Maulvis, Aumâtre et Fontaine-le-Sec rejoignent leurs camarades à la même date. La communauté de communes assure la gestion locale, notamment pour la garderie, la cantine et les Tap (travaux et activités pédagogiques relevant du périscolaire). Un Rased (réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) et une Clis (classe pour l'inclusion scolaire) complètent le dispositif. Une titulaire remplaçante est affectée à l'école et deux Atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) épaulent l'équipe éducative.
À la rentrée 2019, l'école comptera 370 élèves (plus que le collège local), géré par une communauté de 119 communes, une des dix plus grandes de France. Une cantine dédiée à l'établissement devrait ouvrir et de nouveaux élèves arriver des villages dont les classes vont fermer : deux classes à Rambures, une au Translay[51]...
- École primaire privée : Institution Saint Joseph - Saint Martin.
- Collège public Charles-Bignon de 250 élèves.
Gendarmerie
À Oisemont se trouve la brigade territoriale de proximité chef-lieu de Oisemont[réf. nécessaire]
Autres équipements
- Une salle des Associations.
- Centre de secours de sapeurs pompiers où a été transférée la communauté de Brigades d'Oisemont (regroupant les brigades d'Oisemont, d'Airaines et d'Hornoy-le-Bourg).
- Pôle d'activité Les Templiers.
- Tronçon pour une piste cyclable (véloroute-voie verte)[52].
- Projet : PHILEAS NET[53].
Activités
- Football : le SC Templiers Oisemont, qui évolue Départementale 1 (neuvième division française) et le FC Oisemont qui évolue en Départementale 2 (dixième division). Les Templiers ont aussi une section féminine depuis 2020 et qui évolue en Régionale (quatrième division française). Cette section est l'ancienne section féminine du SC Abbeville et de l'AS Abbeville Menchecourt, dont les statuts ont été transférés au club des Templiers en juillet 2020, et qui a évolué quatre saisons en Championnat de France féminin (de 1979 à 1982 et en 1986-1987). Le FC Oisemont joue au stade Pierre-Vasseur (rue de Cerisy) avec un ensemble bleu et blanc tandis que le SC Templiers Oisemont joue au stade de la route d'Hallencourt (rue Jean-Jaurès) en vert et blanc. Les féminines, quant à elles, évolueront au stade municipal du village voisin de Citerne. Lors de la saison 2021-2022, le FC Oisemont (District 2) accède au 4e tour de la Coupe de France contre l'US Breteuil (Régional 2).
- Sports de combats, qui sont le judo et le karaté
- Association de danses diverses
- Cyclo-Club de Oisemont (C.C. Oisemont), avec disciplines comme le cyclisme sur route, le VTT, le cyclocross...
- Associatives : anciens combattants, anciens prisonniers de guerre, parents d'élèves, club des aînés...
- Communale : concours (ex. : maisons fleuries), téléthon, salons, foires...
Économie
- Commerces de proximité : épicerie, librairie, bars-tabac, boulangerie, restaurant, droguerie[54]...
- Zone commerciale « les Quarante » (sur RD 29) : supermarché Intermarché, tous types d'artisans, magasins, opticien et pharmacie.
- Santé : médecins généralistes, dentiste, kinésithérapeutes, infirmières, cabinet de vétérinaires, maison de retraite[54].
- Service public : impôts, poste, direction départementale de l'équipement[54].
- Métiers de lois : avocat, notaire[54].
- Divers : banques, refuge pour animaux, agences immobilières[54].
- Déchèterie : le tri sélectif et les ordures ménagères sont gérés par le S.I.R.O.M. des sept cantons.
- Service des eaux : Syndicat du Liger (SIAEP du Liger).
- Gestion de l'assainissement : Société Générale des Eaux.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- La mairie consiste en un bâtiment en brique à deux niveaux, surmonté d'un clocheton.
- La tour du moulin.
À l'état de ruine, solitaire au milieu d'un champ, elle se trouve un peu à l'écart du bourg. L'édifice de brique, en forme de gros cylindre dressé, privé non seulement de ses ailes mais aussi de toiture, est à l'abandon complet puisque porte et fenêtres ont également disparu.
- Monument aux morts et stèle A.F.N. (Afrique française du Nord) / T.O.E. (théâtre d'opérations extérieures) :
- Monument aux morts (face principale).
- Stèle aux morts des campagnes d'Afrique du Nord / T.O.E.
- Hommage aux victimes de guerres, dans le cimetière.
Plus d'une quarantaine de noms sont inscrits au monument aux morts pour la France[55].
- Le musée d'art local.
À la suite de la découverte de pièces funéraires, le conseil municipal, présidé par M. Boulanger, créa le musée d'Art Local en 1976.
Au fil des ans, plusieurs salles furent ouvertes. De nombreuses scènes du passé y sont représentées. Notamment, un cécilium, ancêtre du violon inventé par Arthur de Gromard y est exposé[56].
- La halle au beurre[19].
Construite en 1853, elle fait toujours office de marché.
- L'ancienne Caisse d'Épargne.
Une agence de la Caisse d'Épargne et de Prévoyance d'Amiens ouvre en 1833 à Oisemont. Elle devient en 1863 la « succursale d'Oisemont », et restera fonctionnelle durant un siècle environ, puis sera reprise par la ville pour y faire une salle de réunion[57].
- L'ancienne voie de chemin de fer :
- De nos jours, la ligne de chemin de fer n'existe plus, mais il reste encore des traces telles que l'ancienne gare, qui se situait au point kilométrique 19,475 depuis la gare de Longpré-les-Corps-Saints et l'ancienne maison de passage à niveau qui sont devenues des habitations. Un chemin de randonnée a été aménagé sur son parcours.
Une partie de la voie se trouvait au niveau de la rocade actuelle, .
- Vestiges
« Dans le bas de la ville se trouvent une porte monumentale et une tour octogonale, vestiges d'un château du XVIIe siècle »[58].
Patrimoine religieux
- Église Saint-Martin.
- Chapelle Piedfort-Buridard.
- Chapelle du cimetière.
- Croix pattée, reste de la commanderie des Templiers.
- Maison de retraite, chapelle du XVIIIe siècle.
- Croix de tuf route de Vaux-Marquenneville.
Construite au XIIe siècle et restaurée en 1808, elle présentait un portail roman et un clocher haut de 42 m.
Après l'effondrement de sa nef, le (à cause d'un des nombreux souterrains qui passent sous le bourg[56]), la municipalité est obligée de la détruire et d'en reconstruire une autre.
Le , l'église de « style moderne » est terminée. Elle possède des sculptures et un confessionnal en bois sculpté.
- Curés titulaires de la paroisse
- Le bourg possède également d'autres sanctuaires :
- une chapelle funéraire route de Gamaches dans laquelle reposent un médecin et son épouse décédés respectivement en 1884 et 1903[61] ;
- La croix Pattée : la croix pattée se trouvant dans la rue de la Commanderie, actuellement au-dessus d'un porche de garage.
Personnalités liées à la commune
- Samuel Desmarets, dit « Maresius » (1599-1673), disciple de Franciscus Gomarus qui dénonça les thèses millénaristes de Petrus Serrarius[62].
- Jean Charles Nicolas Dumont (vers 1728-1788) homme de loi et écrivain
- Charles Henri Frédéric Dumont de Sainte-Croix (1758-1830), ornithologue
- André Dumont (1764-1838), homme politique
- Lucien Deboudt (1884-1974), homme politique français, député de la Seine-Maritime de 1951 à 1955 et ancien combattant des Première et Seconde Guerre mondiale, est né à Oisemont.
- Jérôme Bignon (né en 1949 à Neuilly-sur-Seine), homme politique français. Maire de Bermesnil de 1980 à 2001, conseiller général d'Oisemont de 1980 à 2014, conseiller régional de Picardie de 1986 à 1993 puis en 2004, député de la Somme de 1993 à 1997 puis de 2002 à 2012 et sénateur de la Somme de 2014 à 2020.
Héraldique
Les armoiries, reprises en 1970, selon le modèle créé par Mireille Louis[63], artiste héraldiste, furent adoptées par le conseil municipal le . Elles font référence à la commanderie des templiers ayant existé jusqu'en 1312.
Oisemont
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Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Jean-René Blin, « Les souterrains et les Templiers à Oisemont et sa région », éditions Paillart, Abbeville, 2014, 48 pages.
- Pierre-Louis Limichin, Le canton d'Oisemont, histoire et archéologie, Inval-Boiron, édit. Vague Verte, collection Jusant, , 177 p. (ISBN 978-2-913924-93-2).
Liens externes
- Oisemont sur le site de l'Institut géographique national
- Oisemont sur le site de l'Insee
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Source: Annuaire-Mairie
- Chambre des commerces et de l'Industrie.
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Lefebvre, 1899, Archives départementales, Amiens.
- Météo France Somme, Abbeville (record) et records entre 1961 et 1990
- Données de la station d Abbeville, sources l'Internaute, INSEE, et lameteo.org
- Données de la station d Abbeville, sources l'Internaute, INSEE, et lameteo.org
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « La ligne 1 et la ligne 20 sur le site de Trans'80 ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Jacques Garnier (Archives départementales de la Somme), Dictionnaire topographique du département de la Somme. - Tome 2 : de Machaux à Zoudainville, accompagné d'un appendice sur les noms de bois du département de la Somme, 1867-1878 (lire en ligne), p. 127.
- Source: Oisemont 2 roues
- Philippe Des Forts et Roger Rodière, Vimeu, p. 506.
- Cf. fabliau du boucher d'Abbeville.
- Source dépliant municipal.
- « Baie de Somme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Les Templiers et les Croisades sur templiers.net ».
- Archives départementales de la Somme, Amiens, C. 991.
- « La Coopérative le la Région d’Oisemont », Section patrimoine CIS, no 28 « L'agriculture et l'élevage dans la communauté de communes de la région d'Hallencourt », , p. 12 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Henri de Wailly, Weygand, De Gaulle et quelques autres, Lavauzelle, 1983, p. 299.
- « Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme », Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no 200, , p. 321 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
- « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
- « Les maires de Oisemont », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « André Dumont », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- La révolution dans la Somme. Conventionnels, jacobins et soldats, Robert Legrand, 1988, p. 125
- Dictionnaire du personnel politique de la Somme (1800-1945)
- Le Courrier picard, édition Région d'Amiens, du 26 avril 2008.
- « Le maire de Oisemont s'est éteint vendredi dernier - J-Claude Maurice : "le maire de tous" », Le Réveil, , p. 24.
- « Max Bougleux repart en campagne : Max Bougleux, maire sortant repart en campagne avec une liste en partie renouvelée. Satisfait de son bilan, il veut terminer les projets lancés comme le RPC. », L'Informateur - L’Éclaireur, (lire en ligne).
- « Les électeurs d’Oisemont auront à choisir entre deux listes, celle menée par le maire sortant Max Bougleux et celle du conseiller sortant et ancien président du comité des fêtes », L'Informateur - L’Éclaireur, (lire en ligne).
- Le Courrier picard, édition Région d'Amiens, du 26 avril 2008
- « Une fleur faite à l’opposition : Qui va s’occuper du fleurissement de la commune ? Le maire a proposé à Bernard Foy, devenu conseiller d’opposition, de continuer sa tâche entreprise lors du précédent mandat », L'Informateur - L’Éclaireur, (lire en ligne).
- « Conseil communautaire », actualité, sur http://www.ccro.fr, (consulté le ).
- « Amaury Caulier nouveau maire », Le Courrier picard, , p. 23.
- « Amaury Caulier ceint l’écharpe de maire : Le conseil municipal de Oisemont a été installé jeudi 28 mai 2020. Amaury Caulier a été élu maire. Sa liste avait remporté 52,8 % des suffrages le 15 mars dernier », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ) « Pour rappel, à l’issue du premier tour des municipales le 15 mars 2020, trente voix séparent les deux listes candidates :
- l’Alternative Oisemontaise, menée par Amaury Caulier, obtient la majorité absolue (52,8 % des suffrages exprimés) et douze sièges au conseil,
- Vivons Oisemont, la liste menée par le maire sortant Sylvain Manach, obtient trois sièges. ». - L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Oisemont (80606) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Somme (80) », (consulté le ).
- Le site de l'école des sentiers cachés.
- Gaël Rivallain, « Des écoles rurales en vacances définitives », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 7 (lire en ligne).
- Source: Picardie.prf.gouv
- [Source: http://www.agence-susi.fr/agence-tic/projets/proj-reseaux-pn.html Projet Phileas Net]
- Annuaire pages blanches, avril 2017, p. 346-347.
- Source: Morts pour la France (80).
- Vivre en Somme, n°95, été 2015, p.13.
- Plaques apposées sur la façade.
- Extrait d'un dépliant municipal.
- Sources: extraits de dépliant municipal et Paroisse St Martin, photos tirées de: catholique-amiens et de clochers.org
- M Odoux André
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 87 (ASIN B000WR15W8).
- D'après Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge, vol. III, (lire en ligne), « Des Marets, Samuel », p. 412.
- Sources: Robert et Mireille Louis, Mireille LOUIS Chapitre 3 Picardie
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