Le Translay

Le Translay est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Le Translay

La mairie du Translay.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Jean de Beaufort
2020-2026
Code postal 80140
Code commune 80767
Démographie
Population
municipale
258 hab. (2019 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 58′ 13″ nord, 1° 40′ 35″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 139 m
Superficie 5,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Le Translay
Géolocalisation sur la carte : France
Le Translay
Géolocalisation sur la carte : Somme
Le Translay
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Le Translay

    Géographie

    Ce village agricole picard est situé sur le plateau dominant la rive droite de la Bresle, au carrefour des anciennes routes nationales 28 et 336 (actuelles RD 928 et 936). Il est aisément accessible par l'autoroute A28.

    Communes limitrophes

    Transports routiers

    La localité est desservie par la ligne d'autocars no 1 (Mers-lès-Bains - Oisemont - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Translay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones urbanisées (4,6 %), prairies (1,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Busménard[9].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme, avant d'intégrer le l'arrondissement d'Amiens[10]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Gamaches[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[11],[12]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [13], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[14].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[16]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1834 après 1836 Joseph Hyacinthe Christosome Barbier     
        M. Heffort[Note 3]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 mars 1971 Louis Descamps    
    mars 1971 1977 Michel Dégardin     
    1977 1995 Pierre Tuncq    
    juin 1995 mars 2008 Frédéric Tuncq    
    mars 2008[17] avril 2014[18] Engilbert Bouvet    
    avril 2014[19] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Jean de Beaufort   Réélu pour le mandat 2020-2026[20],[21]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2019, la commune comptait 258 habitants[Note 4], en augmentation de 12,17 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    285276317306285279314333312
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    308309285269280289297305269
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    267262255238214192207196196
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    202201202198200182197235245
    2019 - - - - - - - -
    258--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Jusqu'au , les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement Pédagogique Intercommunal créé en 1975 et qui concerne, depuis 2014, les communes de Framicourt et du Translay. En effet, les communes de Biencourt et Ramburelles ont alors quitté le RPI qu'elles géraient en commun avec Framicourt et Le Translay, et créé leur propre regroupement scolaire[25].

    Framicourt et Le Translay seront intégrées au regroupement pédagogique concentré d'Oisemont, probablement à la rentrée 2018. L'établissement comptera à terme 300 élèves environ[26].

    L'école ferme définitivement le . Les enfants seront scolarisés à Oisemont, en septembre, au sein du regroupement pédagogique concentré géré par la communauté de communes[27].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-Baptiste, de brique et de blocs de craie.
    • Chapelle Saint-Martin de Busménard.
    • Château de Busménard, du XVIIIe siècle[28] et son parc[29].
    • Motte féodale de plan carré.
    • Le monument aux morts comporte le nom des victimes de la Première Guerre mondiale mais aussi ceux de tous les mobilisés ayant participé au conflit[30].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Son nom figure sur le monument aux morts.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duAbbeville », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. « Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme », Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no 200, , p. 321 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    11. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    12. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    13. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
    14. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
    15. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    16. « Les maires de Translay (Le) », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    17. [xls] « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    18. Blandine Thoreux, « Quels maires du canton seront candidats en mars prochain ? : Dans bientôt deux mois, les électeurs devront passer aux urnes afin d'élire leur nouveau conseil municipal. Sur le canton de Gamaches, plusieurs maires sortants seront candidats », L'Informateur - L'Éclaireur, (lire en ligne, consulté le ) « Engilbert Bouvet a été élu maire du Translay en 2008, un peu par hasard. « À la base, je m’étais présenté en tant que conseiller » se souvient-il. En mars prochain, “pour des raisons strictement personnelles”, il ne se représentera pas, “ni comme conseiller, ni comme maire”. Il est âgé de 67 ans ».
    19. Blandine Thoreux, « Jean de Beaufort élu maire : Au Translay, une cinquantaine de personnes a assisté à l’élection du maire. Jean de Beaufort, conseiller depuis 12 ans, a été élu maire et succède ainsi à Engilbert Bouvet », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ) « Jean de Beaufort, conseiller municipal depuis douze ans a été élu maire et succède ainsi à Engilbert Bouvet ».
    20. Xavier Togni, « Le maire candidat à sa succession au Translay : Jean de Beaufort, élu en 2014, souhaite poursuivre sa mission à la tête du Translay. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    21. Blandine Thoreux, « Le Translay : Jean de Beaufort reste maire : Installé le 23 mai 2020, le conseil municipal du Translay, dans la Somme, a réélu Jean de Beaufort au poste de maire. Il entame ainsi son deuxième mandat à la tête de la commune », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    25. Blandine Thoreux, « Une classe de maternelle rénovée au RPI : Après leur exclusion du RPI qu'elles formaient avec Framicourt et Le Translay, Biencourt et Ramburelles ont créé leur propre regroupement scolaire, et réalisé des travaux », L'Informateur - L'Éclaireur, (lire en ligne, consulté le ).
    26. Émilie Da Cruz, « Une cantine et une maternelle pour 2018 à Oisemont : Les projets de la communauté de communes de la région d’Oisemont seront repris par la nouvelle Intercommunalité. Entre autres, la construction d’équipements scolaires », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    27. « La commune va récupérer l'école et la transformer », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 14.
    28. « Le château de Busménard », notice no PA80000044, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Jardin d'agrément du château de Busménard », notice no IA80000755, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. [* Le monument aux morts comporte le nom des victimes de la Première Guerre mondiale mais aussi ceux de tous les mobilisés ayant participé au conflit Mémoire des soldats de ma commune.]
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