Clastres

Clastres est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Clastres (homonymie).

Clastres

Mairie - écoles.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois
Maire
Mandat
Jean-Louis Gasdon
2020-2026
Code postal 02440
Code commune 02199
Démographie
Gentilé Clastrois(es)
Population
municipale
601 hab. (2019 )
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 46″ nord, 3° 13′ 58″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 95 m
Superficie 8,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribemont
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Clastres
Géolocalisation sur la carte : France
Clastres
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Clastres
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Clastres

    Géographie

    Situation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    Communes limitrophes

    Entrée de Clastres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 694 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1961 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records CLASTRES (02) - alt : 75 m 49° 44′ 30″ N, 3° 13′ 42″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1952 au 31-12-2011
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,5 0,3 2,6 4,2 7,9 10,4 12,4 12,1 9,6 7 3,5 1,3 6
    Température moyenne (°C) 3,4 3,9 7,2 9,7 13,7 16,4 18,7 18,5 15,2 11,5 6,8 3,9 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,2 7,4 11,7 15,3 19,4 22,4 25 24,9 20,8 16 10,1 6,6 15,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −21
    17.01.1985
    −16,5
    21.02.1956
    −12
    08.03.1971
    −5,5
    01.04.1968
    −2,6
    12.05.1955
    0
    05.06.1991
    4
    03.07.11
    3
    24.08.1980
    0
    19.09.1977
    −4,5
    29.10.03
    −10
    24.11.1998
    −16
    31.12.1970
    −21
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16
    30.01.1957
    19,5
    24.02.1990
    25
    30.03.1968
    30
    20.04.1968
    34
    08.05.1976
    36
    27.06.11
    40
    03.07.1976
    40,5
    12.08.03
    34
    04.09.1973
    28
    01.10.11
    20,5
    04.11.1994
    21
    13.12.1952
    40,5
    2003
    Précipitations (mm) 63,1 49,5 62,4 50,5 64,6 58,6 62,6 66,4 54 67,1 61,9 70,4 731,1
    Source : « Fiche 02199001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Clastres est une commune rurale[Note 4],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,5 %), zones urbanisées (8 %), forêts (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Politique et administration

    Carte postale de la mairie en 1905.
    La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Simon[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Ribemont.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[15] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[16].

    Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 mars 2008 René Bore   Exploitant agricole
    mars 2008[18] 2009 Archimède Fecchio    
    2009[19] avril 2018[20] Pierrette Swiechowiez SE Retraitée
    Réélue pour le mandat 2014-2020[21]
    juin 2018[22] En cours
    (au 24 mai 2020)
    Jean-Louis Gasdon[23]   Ancien cadre
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2019, la commune comptait 601 habitants[Note 6], en diminution de 4,91 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    619625629659746722766801808
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    751816837845886757774666613
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    515502533258362394384418465
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    482529447534559509507514607
    2014 2019 - - - - - - -
    641601-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église vers 1870.
    Dessin de Joachim Malézieux (1851/1906)

    Héraldique

    Blason
    D'or à dix losanges d'azur ordonnés 3, 3, 3 et 1.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
    16. « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
    17. Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 55-59.
    18. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    19. « Un second mandat en vue pour Pierrette Swiechowiez à Clastres », Le Courrier picard, (lire en ligne) « Maire depuis 2009, Pierrette Swiechowiez repart avec une liste fortement renouvelée avec neuf nouvelles têtes. Comme l’indique le nom de celle-ci, baptisée « Liste d’entente communale », elle veut représenter la population du village qui a fortement augmenté et s’est modifiée depuis quelques années ».
    20. « Le maire de Clastres démissionne pour raison de santé », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
    21. « Clastres : le conseil renouvelé à plus de 50% : C’est une liste renouvelée à plus de 50% qui a été élue à Clastres. En effet sur une liste de 15, il y a 9 nouveaux conseillers », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
    22. « Jean-Louis Gasdon élu maire de Clastres », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
    23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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