Claude Raymond Guyon
Claude-Raymond Guyon, né le à Saint-Montan (Ardèche) et mort le à Tours (Indre-et-Loire), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
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Claude-Raymond Guyon | ||
Naissance | Saint-Montan (Ardèche) |
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Décès | (à 60 ans) Tours (Indre-et-Loire) |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1792 – 1834 | |
Distinctions | baron de l'Empire grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Biographie
Sous-lieutenant dans le 3e Régiment de Dragons le , il fit les campagnes de 1792 et 1793 à l'armée du Nord. Nommé lieutenant le , et capitaine le suivant, il servit à l'armée d'Italie de l'an II à l'an IV, il embarqua avec l'armée expéditionnaire d'Orient, et combattit en Égypte et en Syrie de l'an VI à l'an IX.
Il se distingua dans une charge faite à Aboukir en thermidor an VII (), et fut nommé chef d'escadron sur le champ de bataille.
Passé le 27 du même mois dans le 18e Régiment de Dragons, il se trouva, le 10 brumaire an VIII (), au combat de Damiette, où, à la tête de 80 hommes seulement, il mit en déroute plus de 4 000 Turcs qui se jetèrent à la mer ou se rendirent prisonniers.
Il reçut un coup de feu à la poitrine et eut deux chevaux tués sous lui. Le général en chef Kléber, satisfait de la conduite des troupes dans cette action, en fit l'objet d'un ordre du jour, et donna un sabre d'honneur au commandant Guyon.
Employé à l'état-major du général Friant le 28 germinal an IX (), il rentra en France après la convention d'Alexandrie, et devint chef d'escadron titulaire, le 15 pluviôse an X (), dans le 3e Régiment de Chasseurs à Cheval.
Nommé major du 2e Régiment de même arme le 6 brumaire an XII (), membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant, et attaché à l'armée des côtes de l'Océan pendant les ans XII et XIII, il fut promu au grade de colonel du 12e Régiment de Chasseurs à Cheval le 3 germinal de cette même année.
Il fit les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne de l'an XIV à 1807, reçut un coup de sabre à la main gauche, et obtint la décoration d'officier de la Légion d'honneur le .
Employé en 1808 aux armées d'Allemagne et du Rhin, il fit la campagne de 1809 en Allemagne, et fut créé baron de l'Empire le .
Il resta au corps d'observation d'Allemagne pendant une partie de 1810, et passa en 1811 à l'armée d'Italie.
L'Empereur le nomma général de brigade le . Appelé au commandement de la 12e brigade de cavalerie légère, au 4e corps de la Grande Armée, le ; il prit part à la campagne de Russie, et fut nommé commandant de la cavalerie du corps d'observation d'Italie le .
Employé dans les divisions de cavalerie réunies à Versailles le , il passa au 1er corps de cavalerie le suivant, et fit la campagne de France en cette qualité.
Chevalier de Saint-Louis le , puis commandeur de la Légion d'honneur le 23, et mis en demi-solde le 1er septembre, il reçut le commandement de l'arrondissement de Schelestadt (Bas-Rhin) le de la même année.
À son retour de l'île d'Elbe, l'Empereur le plaça au 8e corps d'observation le . Après la bataille de Mont Saint-Jean, le général Guyon opéra le licenciement des corps de cavalerie dans le 5e arrondissement, par décision royale du suivant.
Adjoint à l'inspection de cavalerie dans la 10e division militaire le , il remplit les mêmes fonctions dans la 4e division le , fut compris, comme inspecteur de cavalerie, dans le cadre de l'état - major général de l'armée le , et employé, en cette qualité dans les 15e et 16e divisions militaires le .
Disponible le , il eut le commandement de la 2e subdivision de la 18e division militaire le , et reçut la décoration de grand officier de la Légion d'honneur le à l'occasion du sacre de Charles X.
Mis en disponibilité le , et nommé inspecleur général de cavalerie dans les 2e et 3e divisions militaires, le , il fut replacé en disponibilité le suivant.
Il prit le commandement du département des Hautes-Alpes le de la même année, reçut l'ordre de se rendre à Paris le , et rentra de nouveau en disponibilité le .
Appelé au commandement du département d'Indre-et-Loire le , le baron Guyon est mort à Tours le .
État de service
- : Sous-lieutenant au 3e régiment de dragons
- : Promu lieutenant
- : Promu capitaine
- : Promu chef d'escadron
- : Transferer au 18e régiment de dragons
- : Passe à l'État-major du général Friant
- : Chef d'escadron au 3e régiment de chasseurs à cheval
- : Major au 2e régiment de chasseurs à cheval
- : Colonel du 12e régiment de chasseurs
- : Général de brigade
- : Commandant de la 12e brigade de cavalerie légère du 4e corps de la grande armée
Distinctions
- Légion d'honneur
- Chevalier de la Légion d'honneur le ;
- officier de la Légion d'honneur le ;
- commandeur de la Légion d'honneur le ;
- grand officier de la Légion d'honneur le .
- Baron d'Empire le .
- Chevalier de Saint-Louis le .
Voir aussi
Bibliographie
« Claude Raymond Guyon », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
Liens externes
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