Collège Notre-Dame de Bonne-Espérance

Le collège Notre-Dame de Bonne-Espérance (anciennement petit séminaire de Bonne-Espérance) est un établissement d'enseignement primaire et secondaire situé à Vellereille-les-Brayeux en Belgique. Il est fondé le dans les bâtiments historiques de l'ancienne abbaye de Bonne-Espérance et destiné initialement à la formation des prêtres. Une section de philosophie préparatoire au grand séminaire et une école normale pour instituteurs y ouvrent leurs portes dans les années 1830. L'école normale est transférée à Braine-le-Comte en 1925 et la section de philosophie supprimée en 1968. Toujours en activité, l'école — primaire et secondaire — s'ouvre à l'externat et aux filles en 1985.

Pour les articles homonymes, voir Bonne-Espérance.

Collège Notre-Dame de
Bonne-Espérance
Vue générale depuis l'entrée du jardin botanique
Histoire et statut
Nom original Petit séminaire de Bonne-Espérance
Fondation
Type École primaire et secondaire
Administration
Composante Collège Notre-Dame de Bonne-Espérance ASBL
Réseau Libre confessionnel[1]
Directeur Alain Maghe
Études
Population scolaire 1100
Options Latin-grec
Latin-mathématiques
Latin-allemand
Latin-sciences
Langues modernes
Sciences-mathématiques
Sciences-informatique
Sciences économiques
Arts d'expression
Localisation
Ville Estinnes
Pays Belgique
Site web www.college-bonne-esperance.be
Coordonnées 50° 23′ 10″ nord, 4° 08′ 23″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Hainaut

Histoire

Origines et fondation

Le collège occupe les bâtiments de l'ancienne abbaye éponyme, fondée en 1130 par des chanoines prémontrés[2]. Cette communauté est présente sur le site jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. En 1793, le monastère est déclaré « bien national » par les révolutionnaires français et les chanoines sont contraints de quitter les lieux. Les Autrichiens reprennent ensuite temporairement le contrôle de la région et les chanoines regagnent l'abbaye.

Le , les autorités françaises chassent définitivement les derniers chanoines de Bonne-Espérance[3]. Le 13 mars 1798 (23 ventôse an VI), les bâtiments sont vendus et rachetés en secret par les religieux via le fermier de la basse-cour, dans l'espoir de reformer la communauté. Mais les difficultés à reprendre la vie monastique sont telles que trois religieux représentant les 24 chanoines survivants signent, le , l'acte de donation de leur abbaye au séminaire épiscopal du diocèse de Tournai[4], pour que ce dernier puisse y établir un « petit séminaire »[N 1],[5].

Le , l'évêque de Tournai, Mgr Jean-Joseph Delplancq décide d'implanter à Bonne-Espérance une section inférieure du séminaire de Tournai[N 2]. Le « petit séminaire » ouvre ses portes le , sous la direction de l'abbé André Descamps[6]. Cet établissement d'enseignement secondaire, destiné en premier lieu à la formation des prêtres, accueille déjà 278 élèves en [N 3].

La section de philosophie et l'école normale primaire

Aile gauche autrefois occupée par la section de philosophie et l'école normale.

Le diocèse décide en 1834 de transférer de Tournai à Bonne-Espérance la section de philosophie préparatoire au grand séminaire[7]. On lui réserve une partie de l'aile gauche des bâtiments de l'actuel jardin botanique[8]. La section accueille une cinquantaine de « philosophes » en 1850[9].

En 1838, Mgr Gaspar-Joseph Labis entrevoit la création d'une « école normale primaire » destinée à la formation des instituteurs. L'abbé Charles Legrand, président, inaugure en cette nouvelle section du séminaire, qui forme déjà 22 étudiants la première année[8]. Rapidement, une petite « école primaire d'application » est ouverte par l'école normale. En 1861, le personnel de l'école normale n'est plus sous l'autorité du président du séminaire, mais d'un directeur autonome[10].

La congrégation des sœurs de Charité de Notre-Dame de Bonne-Espérance

À la fondation du séminaire en 1830, Bonne-Espérance est confronté à une épidémie de variole causant la mort de trois étudiants, ce qui pousse l'abbé Descamps à faire appel à des religieuses originaires d'Audenarde. D'abord chargées des soins des malades, elles y assument ensuite d'autres tâches telles que la préparation des repas ou le lavage du linge. En 1859, la mère supérieure rappelle ses sœurs à Audenarde, à la suite d'un différend avec l'école. Le président du séminaire, le chanoine François-Joseph Michez (1850-1868), fonde alors une nouvelle congrégation autonome de « sœurs noires », sous l'autorité de l'évêque de Tournai[12].

La congrégation est fondée le avec, à sa tête, une des sœurs d'Audenarde, Marie-Sabine Vandermeisch. La communauté établit sa « maison-mère » à Binche et accueille des filles d'origine modeste[13]. Très vite, on crée des succursales, notamment à Marchienne-au-Pont, Châtelet ou Jumet et les sœurs apportent également leur aide dans les différents collèges épiscopaux qui ouvrent à la fin du XIXe siècle[14].

Inauguration de la ligne ferroviaire et extension des bâtiments

Carte topographique (1882) indiquant Bonne-Espérance et la ligne de chemin de fer entre Erquelinnes et Haine-Saint-Pierre.

L'accès à Bonne-Espérance est facilité à la suite de l'inauguration, le , de la ligne de chemin de fer qui relie Erquelinnes à Haine-Saint-Pierre[15]. La « station de Bonne-Espérance (nl) » est mise en service à quelques centaines de mètres du séminaire éponyme[16], en présence de Léopold, duc de Brabant, et d'autres personnalités[17],[N 4].

Dès les années 1850, le nombre total d'internes à Bonne-Espérance atteint les 400 élèves, ce qui nécessite une extension des locaux existants. Une salle appelée museum (salle d'étude équipée d'une scène pour les représentations théâtrales) est construite entre 1857 et 1858 dans un style éclectique. On aménage également de nouvelles classes et de nouveaux dortoirs[18]. Bonne-Espérance dispose également d'un éclairage au gaz à partir de 1865, alimenté par un gazomètre. Enfin, une nouvelle infirmerie est construite en 1870[19].

Vers 1904
Dans les années 1930
La salle des fêtes construite de 1857 à 1858
Chapelle du bâtiment construit en 1878, aujourd'hui disparu.

Du côté de l'école normale, on construit en 1878 un nouveau bâtiment avec une chapelle à l'étage[19]. Le nombre total d'internes à Bonne-Espérance ne cesse cependant d'augmenter : il s'élève à en 1879[17]. En outre, l'école normale se trouve à l'étroit dans des locaux jugés « vétustes » par un inspecteur de l'époque. Un transfert de l'école normale vers le collège de Binche est donc proposé par l'évêché. Une baisse de la population étudiante à Bonne-Espérance dans les années 1880 éloigne cependant l'idée d'un déménagement[20].

La première guerre scolaire

Au milieu du XIXe siècle, l'enseignement en Belgique connait de « vives tensions idéologiques »[21]. Les milieux libéraux soutiennent la création d'écoles publiques laïques et neutres, non contrôlées par le clergé. De leur côté, les catholiques prônent la liberté d'enseignement et, au niveau du secondaire, « les évêques multiplient collèges et écoles moyennes confessionnelles »[22]. Dans le Hainaut, l'évêque de Tournai, Mgr Edmond Dumont, décide d'ouvrir toute une série de collèges épiscopaux à travers le diocèse, à Charleroi (1873), Soignies (1874), Ath (1876), Chimay (1877) ou encore La Louvière (1877-1880)[20]. De 1879 à 1884, la politique belge est marquée par la première guerre scolaire : le gouvernement Frère-Orban II décide en 1881 d'étendre le réseau secondaire de l'État, concurrencé par un réseau catholique en plein développement[23]. L'ouverture de ces nouveaux établissements, publics ou catholiques, représente l'une des causes principales de la baisse du nombre d'élèves à Bonne-Espérance : ils sont 450 en 1879, contre seulement 358 en 1882 et 300 en 1893[24].

Modernisation

Représentation de « gymnastique suédoise » par les élèves du séminaire et de l'école normale.
Douches installées au début du XXe siècle.
Le dortoir de Notre-Dame.

L'abbé Florimond Ladeuze[N 5], président de 1880 à 1893, entreprend de moderniser le séminaire. Sur le plan matériel, on y installe des lavabos individuels et des « toilettes décentes ». Ses successeurs poursuivent la modernisation du site, avec la construction d'une centrale électrique près du moulin en 1896 et d'une nouvelle ferme en 1899, reliée aux cuisines par un « decauville »[19].

En matière de pédagogie, Ladeuze souhaite une formation « humaniste, méthodique et réfléchie ». En 1881, un professeur du séminaire, l'abbé Pierre Féron, est envoyé par le diocèse dans des « gymnases » allemands pour y étudier leurs techniques d'enseignement des langues anciennes. Il en revient avec des projets de réforme pédagogique qu'il met en application d'abord à Bonne-Espérance, puis dans les autres collèges épiscopaux[24].

Quant à l'abbé Adelson Hanse, directeur de l'école normale de 1897 à 1912, il dote la section d'équipements modernes (salle de gymnastique, laboratoire de sciences) et ouvre une classe préparatoire pour les élèves plus faibles en français.

La population de futurs instituteurs, en augmentation constante (150 étudiants en 1900), manque toutefois d'espace dans les locaux de l'école normale. Par ailleurs, peu d'enfants fréquentent l'école primaire d'application, car elle est située en pleine campagne. C'est pourquoi un transfert de l'école normale hors de Bonne-Espérance est à nouveau envisagé[25].

Les congrès de l'enseignement libre

Au tournant du XXe siècle, le réseau officiel des écoles publiques prend des initiatives en faveur du développement d'un enseignement professionnel. Dans la province de Hainaut, sous l'impulsion de personnalités politiques telles que Raoul Warocqué ou Paul Pastur, des instituts et des écoles industrielles ouvrent leurs portes. Les conférences de l'époque organisées par l'enseignement officiel se montrent souvent critiques envers les humanités gréco-latines, qui seraient « inadaptées aux besoins économiques »[26].

En réaction, les responsables du diocèse de Tournai, encouragés par Mgr Charles-Gustave Walravens, veulent prendre la défense de la formation littéraire classique et organisent à leur tour de grands congrès pour promouvoir cette filière[27]. Un premier congrès de l'enseignement moyen organisé en 1905 réunit au séminaire plus de 300 personnes issues principalement du monde de l'enseignement catholique belge[28]. 500 participants se rassemblent à nouveau en 1911 dans un second congrès national organisé à Bonne-Espérance, au terme duquel est constituée la Fédération nationale de l'enseignement moyen catholique[29].

Entre-deux-guerres

La chapelle des philosophes (style Art Déco).
Une ancienne salle de jeux.

L'abbé Paul Demeuldre devient président du séminaire en 1916 et a pour mission de rétablir l'esprit des origines. En effet, Mgr Amédée Crooy, évêque de Tournai, souhaite que l'on accepte uniquement au séminaire des élèves qui voudraient devenir prêtres. Les curés du diocèse sont priés d'orienter les jeunes paroissiens vers Bonne-Espérance, de sorte que la population étudiante augmente d'année en année[30]. L'école normale déménage finalement en 1925, dans ses nouveaux locaux de Braine-le-Comte[31],[N 6].

En 1930, le séminaire célèbre son centenaire et le 800e anniversaire de la fondation de l'abbaye. Une grande fête religieuse rassemblant plus de 15 000 personnes est organisée pour l'occasion[32]. La construction de nouveaux bâtiments se poursuit, avec notamment une grande salle d'étude en 1933, une salle de dessin en 1935[19] et une chapelle de style Art déco en 1938[19]-1939[33].

La Deuxième Guerre mondiale

Monument à la mémoire des anciens élèves et professeurs morts par faits de guerre entre 1940 et 1945, à l'entrée de l'école. Inscription en latin : Caro mea requiescet in spe (« Ma chair elle-même reposera dans l'espérance. »)[34].

Le , les troupes allemandes envahissent la Belgique. Alors que le séminaire renvoie les élèves chez eux, les premiers réfugiés arrivent. Dès le , des médecins de l'armée française visitent Bonne-Espérance dans l'objectif d'y établir un hôpital militaire, mais ils sont rapidement contraints de se replier[35]. Les élèves reviennent finalement en afin de terminer leur dernier trimestre de cours[36]. La vie scolaire reprend son rythme habituel sans trop de difficultés. Cependant, en 1943, les étudiants de la section de philosophie devront quitter Bonne-Espérance, n'y étant plus en sécurité. En effet, la Feldgendarmerie réclame sous la menace la liste des séminaristes, afin de les envoyer au travail obligatoire en Allemagne[37],[38].

Décléricalisation et mixité

La section de philosophie ferme ses portes en 1968[39], tandis que le nombre de prêtres qui enseignent à Bonne-Espérance diminue sensiblement (26 prêtres en 1964 et seulement 8 en 1980)[40]. En 1985, l'établissement d'enseignement primaire et secondaire (appelé aujourd'hui « collège Notre-Dame de Bonne-Espérance ») accueille également les élèves externes et les filles[39]. L'internat, ouvert pour la première fois aux filles en [41], est encore occupé à ce jour par environ 80 élèves.

En 2013, le diocèse de Tournai crée un « Centre d'histoire et d'art sacré en Hainaut » (CHASHa) à Bonne-Espérance. Cette ASBL est destinée à la conservation du patrimoine religieux de tout le diocèse[42]. Un espace muséal est inauguré dans l'ancienne sacristie de la basilique[43]. D'autres locaux aménagés servent de conservatoire pour les nombreuses œuvres provenant de tout le Hainaut[44].

Plan du site

Plan général des bâtiments abbatiaux et des annexes plus récentes, tels qu'on peut les voir en 2022. Chaque couleur correspond au siècle de construction du bâtiment :
  • XIIIe siècle
  • XVe siècle
  • XVIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle

Personnalités liées à Bonne-Espérance

Humanités

Section de philosophie préparatoire

École normale

Anciens professeurs

Milieu associatif autour de Bonne-Espérance

L'Association royale des Anciens du Collège Notre-Dame de Bonne-Espérance, fondée en 1880, apporte un soutien moral et financier à l'école[88]. Cette association est constituée en ASBL depuis 2005 et bénéficie du soutien de ses différentes sections d'anciens de Bruxelles, Charleroi, Mons et de la région du Centre, ainsi que la section des jeunes anciens. Une autre ASBL, les Compagnons de l'Abbaye de Bonne-Espérance, créée en 1972, est chargée des dossiers de restauration des bâtiments classés de Bonne-Espérance[88]. Quant aux Amis de Bonne-Espérance (fondée en 1947), ils sont chargés de l'organisation des évènements culturels ayant lieu à Bonne-Espérance. Par ailleurs, la Maison de la Mémoire, ASBL fondée en 1993, étudie l'histoire de l'ancienne abbaye. Enfin, une autre ASBL s'occupe de l'organisation de la Fête de la moisson en aout[89].

Notes et références

Notes

  1. À vrai dire, il existait une clause dans le contrat signé entre le diocèse de Tournai et la communauté : une rétrocession des biens était possible au cas où la communauté renaitrait avant la disparition de son dernier membre. Le , à la mort du tout dernier chanoine, André-Joseph Dailly, le séminaire épiscopal de Tournai devint définitivement propriétaire des bâtiments abbatiaux (Milet 1994, p. 59-68).
  2. Un premier « petit séminaire » du diocèse de Tournai est installé à Soignies en 1818 par Mgr François-Joseph Hirn (Clément 1971, p. 72.). Tous les petits séminaires ferment ensuite leurs portes en 1825 et sont brièvement remplacés par une seule institution, le Collège philosophique de Louvain, selon la volonté de Guillaume Ier des Pays-Bas.
  3. En 1831, avec l'accord des autorités communales, André Descamps reprend également la direction du collège Saint-Augustin de Binche et en fait un pensionnat qui est en réalité une annexe du petit séminaire de Bonne-Espérance. Le collège Saint-Augustin devient toutefois progressivement autonome à partir de 1834 (Clément 1971, p. 72-82).
  4. Cette gare desservira Bonne-Espérance jusqu'en 1962, date à laquelle la SNCB interrompt le trafic de voyageurs entre Binche et Erquelinnes. Cf. ligne 108 (Infrabel).
  5. Oncle de Paulin Ladeuze.
  6. Toujours en activité, elle est aujourd'hui intégrée à la Haute École Louvain en Hainaut.

Références

  1. Site du SEGEC
  2. Nandrin 1973, p. 57.
  3. Milet 1994, p. 61.
  4. Milet 1994, p. 40.
  5. Milet 1994, p. 63.
  6. Clément 2000, p. 42-43.
  7. Clément 2000, p. 43.
  8. Clément 2000, p. 44.
  9. Clément 1990, p. 92.
  10. Clément 1990, p. 201.
  11. Nandrin 1973, p. 70.
  12. Niebes et Vael 2009, p. 98.
  13. Niebes et Vael 2009, p. 101.
  14. Niebes et Vael 2009, p. 103.
  15. Lejeune 1887, p. 16 ; 218.
  16. Ligne 108 : (Haine-Saint-Pierre) Y Mariemont - Erquelinnes sur belrail.be
  17. Clément 1990, p. 93.
  18. Clément 2000, p. 45.
  19. Pêtre et Peeters 2005, p. 39.
  20. Clément 2000, p. 46.
  21. Wynants et Paret 1998, p. 24.
  22. Wynants et Paret 1998, p. 26.
  23. Wynants et Paret 1998, p. 28.
  24. Clément 2000, p. 47.
  25. Clément 1990, p. 202.
  26. Clément 1990, p. 263.
  27. Clément 1990, p. 262.
  28. Clément 1990, p. 266.
  29. Clément 1990, p. 272.
  30. Clément 2001, p. 16.
  31. Clément 1990, p. 391.
  32. Clément 2001, p. 17.
  33. Duquenne et Vandael 2004, p. 144.
  34. « Vellereille-les-Brayeux - Monument aux morts du Collège de Bonne-Espérance », sur bel-memorial.org (consulté le ).
  35. Joos 1996, p. 13.
  36. Joos 1996, p. 14.
  37. Clément 2001, p. 17-18.
  38. Joos 1996, p. 16.
  39. Pêtre et Peeters 2005, p. 152.
  40. Clément 2001, p. 20.
  41. « L’internat de Bonne-Espérance sera mixte », sur Sudinfo.be, (consulté le ).
  42. « Centre d'Histoire et d'Art Sacré en Hainaut (CHASHa asbl) », sur diocese-tournai.be (consulté le ).
  43. « L'Espace muséal », sur chasha.be (consulté le ).
  44. « Le Conservatoire », sur chasha.be (consulté le ).
  45. Pêtre et Peeters 2005, p. 46.
  46. Pêtre et Peeters 2005, p. 55.
  47. De Bièvre 1983, p. 441.
  48. Tondreau 1978, p. 16.
  49. Pêtre et Peeters 2005, p. 88.
  50. De Bièvre 1983, p. 429.
  51. Duquenne et Vandael 2004, p. 142.
  52. Pêtre et Peeters 2005, p. 67.
  53. Duquenne et Vandael 2004, p. 143.
  54. Tondreau 1978, p. 5.
  55. Nandrin 1973, p. 61.
  56. « L'Espace muséal », sur chasha.be (consulté le )
  57. Tondreau 1978, p. 19.
  58. Pêtre et Peeters 2005, p. 99-101.
  59. Pêtre Peeters, p. 93.
  60. Pêtre et Peeters 2005, p. 44.
  61. Pêtre et Peeters 1959, p. 39.
  62. Clément 1990, p. 273.
  63. Jacques Breuer, « Désiré Van Bastelaer », dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XXVI : Vaast — Vyvere, Bruxelles, Établissements Émile Bruylant, 1936-1938 (lire en ligne), col. 144.
  64. Albert Bruylants, « Louis Henry », dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XLI : supplément tome XIII (fascicule Ier), Bruxelles, Établissements Émile Bruylant, (lire en ligne), col. 414.
  65. Jean Levie, Michel Levie (1851-1939) et le mouvement chrétien social de son temps, Louvain, Éditions de la société d'études morales, sociales et juridiques, , p. 14-16.
  66. « Émile Raguet », sur irfa.paris, Institut de recherche France-Asie.
  67. Régine Fabri, « Alphonse Meunier », Nouvelle biographie nationale, vol. 9, , p. 270 (lire en ligne).
  68. Ursmer Berlière, « Notice sur la vie et les travaux du Chanoine Alfred Cauchie », Annuaire de l'Académie royale de Belgique, , p. 199-202 (lire en ligne).
  69. Franz De Ruyt, « Edmond Remy », dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XXXII : supplément tome IV (fascicule II), Bruxelles, Établissements Émile Bruylant, (lire en ligne), col. 602.
  70. Philibert Schmitz, « Alfred Berlière », dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XXX : supplément tome II (fascicule Ier), Bruxelles, Établissements Émile Bruylant (lire en ligne), col. 151.
  71. Albert Severyns, « Notice sur Joseph Bidez », Annuaire de l'Académie royale de Belgique, , p. 98-124 (lire en ligne).
  72. Pierre Martens, « Notice sur Victor Grégoire », Annuaire de l'Académie royale de Belgique, , p. 146 (lire en ligne).
  73. Louis Lefort, « Notice sur Monseigneur Paulin Ladeuze », Annuaire de l'Académie royale de Belgique, , p. 121 (lire en ligne).
  74. Joseph Coppens, « Lucien Cerfaux », dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XLI : supplément tome XIII (fascicule Ier), Bruxelles, Établissements Émile Bruylant, (lire en ligne), col. 96.
  75. Alphonse Vermeylen, « Pierre Groult », Nouvelle biographie nationale, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, vol. 4, , p. 200 (lire en ligne).
  76. Gérard Garitte, « Notice sur René Draguet », Annuaire de l'Académie royale de Belgique, , p. 115 (lire en ligne).
  77. Jean Ladrière, « Notice sur Franz Grégoire », Annuaire de l'Académie royale de Belgique, , p. 85 (lire en ligne).
  78. Georges Ubaghs, « Notice sur Marius Lecompte », Annuaire de l'Académie royale de Belgique, , p. 73 (lire en ligne).
  79. P. Staner, « Floribert Jurion », Biographie belge d'outre-mer, Académie royale des sciences d'outre-mer, t. VII-C, , col. 219 (lire en ligne).
  80. (nl) « Yves Urbain », sur odis.be (consulté le ).
  81. Camille Focant, « Albert Descamps », Nouvelle biographie nationale, vol. 10, , p. 152 (lire en ligne).
  82. (nl) A. Louis, « Jean Baptiste Carnoy », dans Nationaal Biografisch Woordenboek, vol. 1, Bruxelles, Koninklijke Vlaamse Academie van België voor Wetenschappen en Kunsten, (lire en ligne), col. 303.
  83. Victor Estienne, « Philibert Biourge », dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XXX : supplément tome II (fascicule Ier), Bruxelles, Établissements Émile Bruylant, (lire en ligne), col. 168.
  84. Robert Guelluy, « Alfred Auger », dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XXX : supplément tome II (fascicule Ier), Bruxelles, Établissements Émile Bruylant, (lire en ligne), col. 111-112.
  85. Christian Cannuyer, « Un service d’espionnage « inspiré » dans le diocèse de Tournai : le Service du sacré-cœur de l’Abbé Thésin », dans Xavier Boniface et Jean Heuclin (dir.), Diocèses en guerre (1914-1918) : l’Église déchirée entre Gott mit uns et le Dieu des armées, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 9782757419229, lire en ligne), p. 241-248.
  86. Jean Sartenaer, « Léopold Dujardin », dans Biographie nationale publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. XXXIV : supplément tome VI (fascicule Ier), Bruxelles, Établissements Émile Bruylant, (lire en ligne), col. 252.
  87. Mémoires de la Société royale d'histoire et d'archéologie de Tournai, t. IV, Tournai, , p. 6-54.
  88. Pêtre Peeters, p. 153.
  89. Pêtre et Peeters 2005, p. 154.

Annexes

Articles et ouvrages sur Bonne-Espérance

  • Paul Clément, « Histoire du « Petit Séminaire » de Bonne-Espérance », Bona Spes, no 141, , p. 42-48. 
  • Paul Clément, « Histoire du « Petit Séminaire » de Bonne-Espérance (suite) », Bona Spes, no 143, , p. 15-21. 
  • Xavier Duquenne et Annique Vandael, « L'ancienne abbaye de Bonne-Espérance », dans Le patrimoine exceptionnel de Wallonie, Namur, Division du patrimoine de la Direction générale de l'aménagement du territoire, du logement et du patrimoine du Ministère de la Région wallonne, (ISBN 2-87401-172-X), p. 141-146. 
  • Charles-Louis Declèves, Notre-Dame de Bonne-Espérance, Bruxelles, Victor Devaux et Cie, (1re éd. 1857), 271 p. (lire en ligne). 
  • Désiré Joos, « Bonne-Espérance durant la guerre 40-45 », Bona Spes, no 135, , p. 13-17. 
  • Albert Milet, Bonne-Espérance : histoire d'une abbaye prémontrée aux XVIIe et XVIIIe siècles, Ottignies, Quorum, , 174 p. (ISBN 2-8041-1552-6). 
    Compilation d'articles écrits par Albert Milet sur l'histoire et l'archéologie de l'abbaye. Cet ouvrage offre également une importante bibliographie sur Bonne-Espérance (pp. 144 à 157).
  • Jean-Pierre Nandrin, « Bonne-Espérance », dans Albert D'Haenens (dir.), Abbayes de Belgique : guide, Bruxelles, Dewincklear, , p. 54-71. 
  • Pierre-Jean Niebes et Claude Vael, « La congrégation des sœurs de Charité de Notre-Dame de Bonne-Espérance au Pays de Charleroi de sa création en 1859 à 1918 », Documents et rapports de la Société royale paléontologique et archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi, t. LXIV, , p. 96-124. 
  • Philippe Pêtre (textes) et Pierre Peeters (photographies), L'Abbaye de Bonne-Espérance : 1130-2005, Tournai, Incipit, , 160 p. 
    Histoire de l'abbaye accompagnée de plus de 200 illustrations.
  • Edmond Puissant, « Bonne-Espérance : notice », dans Congrès archéologique et historique de Mons, Bonne-Espérance, Mons/Frameries, Union des imprimeries, , p. 1-14.
  • Lucy Tondreau, L'ancienne abbaye de Bonne-Espérance, Mons, Fédération du tourisme de la Province de Hainaut, (1re éd. 1973), 37 p. 

Articles et ouvrages généraux

  • Paul Clément, L'enseignement à Binche depuis le début du XIXe siècle, Binche, , 139 p. 
  • Paul Clément, L'enseignement en Belgique, particulièrement dans le diocèse de Tournai, des origines à nos jours, vol. 2 : de 1850 à 1940, Louvain-la-Neuve, Centre Galilée, . 
  • Ghislaine De Bièvre (dir.), Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 : province de Hainaut, arrondissement de Thuin, Liège, Mardaga, (ISBN 2-8021-0045-9), p. 427-447.
  • Théophile Lejeune, Histoire de la ville de Binche, Binche, Victor Winance-Nachtergaele, , 643 p. (lire en ligne [PDF]). 
  • Le patrimoine majeur de la Wallonie : liste du patrimoine exceptionnel arrêtée par le Gouvernement wallon le 08/06/1993 sur la proposition de la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles, Alleur, Éditions du Perron, (ISBN 2-87114-102-9), p. 112-115.
  • Jeffrey Tyssens, « L'enseignement moyen jusqu'au Pacte scolaire : structuration, expansion, conflits », dans Dominique Grootaers, Histoire de l'enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, , p. 218-251.
  • Paul Wynants et Martine Paret, « École et clivages aux XIXe et XXe siècles », dans Dominique Grootaers, Histoire de l'enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, , p. 13-84. 

Revue

  • Bona Spes. Bulletin de l'Association royale des anciens du collège Notre-Dame de Bonne-Espérance, Vellereille-les-Brayeux.
    Revue trimestrielle publiée depuis 1935.

Roman

  • Louis Villarceau, Latiniste, Paris, Œuvre d'Auteuil, , 286 p.
    Ce livre raconte de manière romancée la vie d'élève à Bonne-Espérance au début des années 1880.

Sources primaires

  • Album jubilaire 1955 : séminaire de Bonne-Espérance, Luttre, Imprimerie Dantinne, , 40 p.
  • « Bonne-Espérance - Incendie à l'École normale », Courrier de l'Escaut, no 270, , p. 2 (lire en ligne).
  • « Le congrès de l'enseignement moyen de Bonne-Espérance », Courrier de l'Escaut, no 213, , p. 1 (lire en ligne).
  • « Le congrès national de l'enseignement libre à Bonne-Espérance », Courrier de l'Escaut, no 214, , p. 1 (lire en ligne).
  • « Congrès national de l'enseignement libre à Bonne-Espérance », Le Patriote, no 257, , p. 2 (lire en ligne).
  • (nl) « Congres van het Vrije Onderwijs te Bonne-Espérance », Gazet van Antwerpen, no 217, , p. 2 (lire en ligne).
  • C. L. et H. G., « 15.000 pèlerins portent leurs hommages à Notre-Dame de Bonne-Espérance à l'occasion du VIIIe centenaire de la fameuse abbaye et du centenaire du Petit Séminaire du diocèse de Tournai », Le Vingtième Siècle, , p. 4-5 (lire en ligne).
  • « Le couronnement de Notre-Dame de Bonne-Espérance », Courrier de l'Escaut, no 194, , p. 1-2 (lire en ligne).
  • Fête jubilaire du petit-séminaire de Bonne-Espérance : 1830-1880, Tournai, Casterman, , 61 p.

Articles connexes

Liens externes

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