Commanderie de Loison
La commanderie de Loison est une commanderie fondée par les Templiers au cours de la seconde moitié du XIIe siècle, devenue hospitalière au XIVe siècle et qui perdura jusqu'à la Révolution française.
Commanderie de Loison | ||||
Présentation | ||||
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Fondation | Templiers av. 1189 | |||
Reprise | Hospitaliers 1312 | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Hauts-de-France | |||
Département | Pas-de-Calais | |||
Ville | Loison-sur-Créquoise | |||
Coordonnées | 50° 26′ 20,91″ nord, 1° 55′ 34,14″ est[1] | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Description géographique
La commanderie de Loison se situait à Loison-sur-Créquoise, dans le département du Pas-de-Calais, à environ 11 km au nord-ouest d'Hesdin et 42 km au sud-ouest de Saint-Omer.
Histoire
Le toponyme de Loison[N 1] est attesté depuis 1112[2] bien avant la période templière et la dîme était perçue par les moines de l'abbaye d'Auchy[3].
L'ordre du Temple
L'arrivée des Templiers sur les bords de la Créquoise est certainement dû à la générosité des châtelains de Saint-Omer. À l'initiative de Guillaume de Saint-Omer, parent de Godefroy qui était l'un des fondateurs de l'ordre du Temple[4]. Il voulut attirer dans le voisinage de son château de Beaurain (maintenant Beaurainville) une colonie de ces moines soldats dont l'institution demeurera l'une des gloires de sa famille[3].
La commanderie de Loison est déjà mentionnée en 1189 sous la maîtrise de Gérard de Ridefort[3]. À la fin du XIIIe siècle, outre le précepteur qui était sergent, on constate que le frère Paris ou « de Paris » qui avait été sénéchal de l'Ordre y résidait[5]
Possessions
- À la suite du procès de l'ordre du Temple, Les hospitaliers réunirent la commanderie de Combremont avec celle de Loison[7].
Organisation
Notes
- « Loysuns, (la) Loisum ».
- Également commandeur d'Arville en 1478. Il afferma en 1483 le bénéfice de ce chef-lieu pour la somme de huit cents livres tournois à un dénommé Jean de Buleux. cf. Dictionnaire...du Pas-de-Calais, tome III 1875, p. 50.
Références
Bibliographie
- Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1)
- Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VII., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne)
- Commission départementale des monuments historiques, Dictionnaire historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, t. III, Sueur-Charruey, , p. 48-55, lire en ligne sur Gallica
- Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808 p. (présentation en ligne), p. 657-663
- Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Étude sur les possessions de l'ordre du Temple en Picardie », Mémoires de la société des Antiquaires de Picardie, 4e série, vol. 2, , p. 118-121 (lire en ligne)
Annexes
Articles connexes
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