Conflans-sur-Seine
Conflans-sur-Seine est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Conflans.
Conflans-sur-Seine | |
L'église Saint-Ėtienne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de Sézanne-Sud Ouest Marnais |
Maire Mandat |
Jean-Paul Caccia 2020-2026 |
Code postal | 51260 |
Code commune | 51162 |
Démographie | |
Gentilé | Conflantois, Conflantoises ou Conflantiers, Conflantières |
Population municipale |
636 hab. (2019 ) |
Densité | 104 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 05″ nord, 3° 40′ 48″ est |
Superficie | 6,14 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Romilly-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vertus-Plaine Champenoise |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
On pourrait penser, à la lecture du nom du village, que le confluent de la Seine et de l'Aube aurait lieu à proximité immédiate. Ce n'est qu'au village de Marcilly-sur-Seine, à 5 km environ en amont, que se rejoignent effectivement les deux cours d'eau.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée par le « canal de la Haute-Seine ».
Urbanisme
Typologie
Conflans-sur-Seine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,8 %), terres arables (40,5 %), zones urbanisées (7,7 %), eaux continentales[Note 3] (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Économie
Ancien port fluvial pour le transport du bois, du grain et du foin vers la Région parisienne, cette activité a complètement cessé dans le courant du XIXe siècle. La forêt communale, environ 180 hectares est gérée et exploitée par l'ONF. La commune regroupait un nombre relativement important d'artisans et une usine de fabrication de parpaings, transférée il y a dix ans dans une commune voisine. Actuellement on trouve encore, un café-tabac-jeux, un snack-bar, un magasin alimentaire, une entreprise de pompes funèbres, un artisan brodeur, une entreprise de peinture (dont le gérant est aussi le maire), un dépanneur en informatique.
Histoire
La commune de Lurey, depuis rattachée à Esclavolles-Lurey, a été formée par détachement de celle de Conflans, et en 1962, la commune qui s’appelait simplement Conflans, devient Conflans-sur-Seine[8],[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 636 habitants[Note 4], en diminution de 5,07 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- parc public
- plage et bords de la Seine
- terrain de football
- cimetière
- terrain de tennis
- établissement scolaire (niveau maternelle et niveau primaire)
- église Saint-Étienne
- silo de blé proche de l'écluse
- salle du Temps Libre
- barrage sur la Seine
- commerces au centre du village
- canal de la Haute-Seine
- camping 3 étoiles en bord de Seine
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 , consulté le 20 janvier 2009
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 978-2-35258-151-2, lire en ligne), p. 61.
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926597/21599956
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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