Crancey

Crancey est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Les habitants de Crancey sont les Cranceyons et Cranceyonnes.

Crancey

L'église Saint-Loup-de-Troyes.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Romilly-sur-Seine
Maire
Mandat
Bernard Berton
2020-2026
Code postal 10100
Code commune 10114
Démographie
Gentilé Cranceyons
Population
municipale
706 hab. (2019 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 02″ nord, 3° 38′ 22″ est
Superficie 8,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romilly-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Romilly-sur-Seine
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Crancey
Géolocalisation sur la carte : France
Crancey
Géolocalisation sur la carte : Aube
Crancey
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Crancey
Liens
Site web crancey10100.fr

    Géographie

    Le cadastre de 1821 donnait comme écarts : Biart, Bornot, Maugis, le Mesnil, le Moulin-à-vent, la Muelle, et le ruisseau Saint-Martin.

    La commune est traversée par la D619, le canal de dérivation de Bernières à Conflans, la Seine et la rivière Mezignot. Son territoire est sur l'Aube et à la limite de la Marne.

    Urbanisme

    Typologie

    Crancey est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,4 %), forêts (31,8 %), prairies (15,7 %), zones urbanisées (9,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), cultures permanentes (2,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Crecenceium en 1192, Cranceyum en 1407, Cresanceyum au XVIe siècle.

    Histoire

    Un dépôt d'objets en bronze du premier âge du fer au lieu-dit Ruisseau-des-Suées. Durant l'Ancien régime, le village relevait de la baronnie de la Grève, il devint ensuite le siège de cette châtellenie avant que la disparition de la baronnie ne le rattache directement au marquisat de Pont. Parmi les premiers seigneurs cités vers 1172, il y avait Abraham de Provin et Pierre de Gelange qui devaient tous deux deux de garde pour leurs terres à Crancey[8]. La baronnie de la Grève passe au XIIIe siècle aux seigneurs de Châtel. En 1668, Marie de Bragelonne, veuve de Claude Bouthillier faisait aveu d'une maison seigneuriale située dans mon bourg de crancé, en laquelle est l'auditoire pour tenir les plaids de ma justice, tenant d'une part et d'autre à la grande rue, d'autre au presbitaire[9].

    Le village était entouré de murs jusqu'au XVIIIe siècle et la porte qui en fortifiait l'entrée fut abattue au milieu de ce siècle[10].

    En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Paris, de l'élection de Nogent et du bailliage de Troyes. Avant 1654 l'élection était Troyes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? James Donet    
    mars 2001 En cours Bernard Berton[11] LR Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2019, la commune comptait 706 habitants[Note 4], en diminution de 6,86 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    367367373371406441480520537
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    527547547548527472476493496
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    500507483442476505507550545
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    528563849928833840817811758
    2018 2019 - - - - - - -
    708706-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La paroisse était au doyenné de Pont-sur-Seine, relevait de la collation de l'évêque et avait Saint-Hilaire pour succursale. L'église à la dédicace de saint Loup a un sanctuaire du XIIe siècle et a été remaniée au XVIe siècle. La nef elle est du XIXe siècle et le clocher est déporté sur le collatéral sud. Elle possède plusieurs statues de petites natures du XVIe siècle :

    • Vierge[16] en bois doré et polychrome,
    • Saint Fiacre[17] en bois polychrome,
    • Saint Michel[18] en bois polychrome,
    • Saint Jean[19] en bois doré et polychrome.

    Héraldique

    Blason
    De sinople à l'écusson d'or chargé d'un chevron d'azur accompagné de trois étoiles du même, ledit écusson accompagné en chef de deux gerbes de blé d'or et en pointe d'un pont droit, d'une arche d'argent maçonné de sable posé sur des ondes d'argent, le tout mouvant de la pointe.
    Détails
    Adopté par la municipalité.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Auguste Longnon, Documents, I, 1707 & 1724.
    9. Arch. Nat, P 192, n°1715.
    10. Jean-Charles Courtalon-Delaistre, Topo. hist., III, 231.
    11. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « statue », notice no M10004093, base Palissy, ministère français de la Culture
    17. « statue », notice no M10004091, base Palissy, ministère français de la Culture
    18. « statue », notice no M10004089, base Palissy, ministère français de la Culture
    19. « statue », notice no M10004094, base Palissy, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Liens externes

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