Saint-Hilaire-sous-Romilly
Saint-Hilaire-sous-Romilly est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Hilaire.
Saint-Hilaire-sous-Romilly | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Romilly-sur-Seine |
Maire Mandat |
Francesco Lo Briglio 2020-2026 |
Code postal | 10100 |
Code commune | 10341 |
Démographie | |
Population municipale |
357 hab. (2019 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 02″ nord, 3° 39′ 18″ est |
Superficie | 20,2 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Romilly-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Seine |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Topographie
L'adjonction de sous-Romilly a été autorisé le , par décret.
Au cadastre de 1810 se trouvait au territoir : les grandes et petites Brayes, Haute-Borne, le Château-Mahiet, Chauffaugne, Faverolles, Grand-Faillet et Fayet, Fourneau, Grève, Hôtel-Dieu, Longueperte, Maladière, Marais, Mesnil, Minet, les moulins à vent de la Grève et du Pommereau, Pont-Aubry, Possesse, la Rivière, Saint-Antoine de Padoue, Tombelle, Vallées, les Vignes.
Urbanisme
Typologie
Saint-Hilaire-sous-Romilly est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,4 %), forêts (7,3 %), eaux continentales[Note 3] (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), cultures permanentes (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Il y avait un prieuré au territoire, sous le vocable de Saint-Hilaire, il dépendait de l'abbaye de Molesme, il peut être considéré que la création fut faite vers 1110 par les donations concomitantes de Philippe de Pont, évêque de Troyes et Garnier, alors seigneur de Pont et Traînel. Il faut noter que Garnier avec les droits sur les bois, terres et pêches exemptait les hommes de Pont ou Traînel qui viendraient à s'installer là.
En 1789 le village relevait de l'intendance et de la généralité de Paris, de l'élection de Nogent et du bailliage de Troyes.
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Hilaire, porta provisoirement le nom de Montfayet[8].
C'est en 1919 que la commune adopta le nom de Saint-Hilaire-sous-Romilly[8].
Les Vignes
Existait comme seigneuire au XIIe siècle avec l'hoir de Berneré de Vignes qui était vassal de Pont-sur-Seine en 1172, de Mannessier de Courmononcle vers 1250 et qui subsistait jusqu'en 1728 Louis le Bouthillier de Chavigny, marquis de Pont. Elle fut ensuite une ferme.
Pommereau
C'est un hameau qui avait une chapelle Saint-Antoine, qui était un fief qui relevait pont-sur-Seine. En 1173 il y avait deux seigneurs et Henri le Libéral, l'un d'eux, donnait le bois de Pommerau au chapitre Saint-Étienne.
Mesnil-les-Pars
En partie au territoire et sur celui de Pars-lès-Romilly .
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 357 habitants[Note 4], en augmentation de 6,57 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église était un secours de la paroisse de Gelannes puis une paroisse en 1728. Elle dépendait alors du doyenné de Marigny. Elle se trouve sur une butte qui devait marquer la place de l'ancien village et la base de sa tour date du XIIe.
- Monument aux morts
- Mairie
- Noue des rois
- Lavoir.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Hilaire-sous-Romilly sur le site de l'Institut géographique national
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