Union communiste libertaire (France)
L'Union communiste libertaire (UCL) est une organisation communiste libertaire française, née en 2019 de la fusion d'Alternative libertaire et de la Coordination des groupes anarchistes. En plus du combat révolutionnaire, elle est engagée dans les luttes sociales et écologistes.
Pour les articles homonymes, voir Union communiste libertaire.
Union communiste libertaire | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Fondation | |
Fusion de | Alternative libertaire Coordination des groupes anarchistes |
Siège | 92 rue d'Aubervilliers Paris 19e |
Journal | Alternative libertaire |
Positionnement | Extrême gauche |
Idéologie | Communisme libertaire Féminisme libertaire Écologie sociale Antiracisme |
Affiliation internationale | Anarkismo.net |
Adhérents | 600 revendiqués (août 2020)[1] |
Couleurs | Rouge Noir |
Site web | unioncommunistelibertaire.org |
Historique
Lors d'un congrès fondateur organisé à Bellenaves dans l'Allier du 8 au [2],[3], Alternative libertaire (AL) et la Coordination des groupes anarchistes (CGA) actent leur unification[4],[5], résultat de dix-huit mois de discussions[6]. AL, successeur de l'Union des travailleurs communistes libertaires fondé en 1991, et la CGA, scission de la Fédération anarchiste fondée en 2002, sont deux organisations anarchistes qui se réclament du syndicalisme d'action directe et du communisme libertaire[4].
Proches idéologiquement et dans leur pratique politique[4], elles commencent leur projet de fusion en [7], un fait assez rare dans l'extrême gauche française, plus habituée aux scissions qu'aux unions[4]. L'UCL revendique alors 500 militants[8] structurés en 40 groupes et liaisons en France[4]. Elle conserve pour organe le mensuel Alternative libertaire et arbore les couleurs rouge et noir du communisme libertaire[4]. Un an plus tard, à l'été 2020, l'organisation s'est développée et revendique 600 militantes et militants répartis dans 54 groupes et liaisons dans toute la France[9].
Projet politique et stratégie
L'Union communiste libertaire, qui souhaite la mise en place de luttes auto-organisées, a pour but de mener les combats féministes, antiracistes, pro-droits LGBTI et écologistes en même temps que la lutte anarcho-communiste et révolutionnaire. Elle veut pouvoir mener un « contre-pouvoir populaire », qui ne soit placé « ni sur le terrain électoral, ni sur le plan des institutions ». L'UCL conserve les couleurs rouge et noir, symboliques du communisme et de l'anarchisme, ainsi que l'organe de presse Alternative libertaire, qui ne change pas de nom[4].
Syndicalement, ses militantes et militants sont généralement actifs au sein de la Confédération générale du travail et de l'Union syndicale Solidaires, où ils promeuvent le Syndicalisme révolutionnaire. On les retrouve également dans des associations de lutte, comme Droit au logement[4].
L'Union communiste libertaire soutient dès sa création le mouvement des Gilets jaunes, auquel plusieurs de ses groupes prennent part[4]. Elle participe également à la préparation de la manifestation contre l'islamophobie le [10]. La même année, l'UCL s'investit dans le mouvement contre la réforme des retraites[11].
Galerie
- Logo provisoire, de juin à septembre 2019.
- Logo adopté en septembre 2019.
- Variante du logo.
- Cortège de l'UCL le à une manifestation de la gauche kurde à Paris, date anniversaire du triple meurtre de Fidan Doğan, Sakine Cansız et Leyla Söylemez.
Le symbole choisi par les militants est le merle moqueur[12], en référence à la chanson de la Commune de Paris, Le temps des cerises. Il s'agit d'une stylisation du merle, normalement noir au bec jaune, pour rappeler les couleurs du communisme libertaire: le rouge et le noir. Il ne s'agit donc pas d'un carouge à épaulettes, bien que celui-ci s'approche davantage du logotype adopté.
Cette symbologie est peu courante dans le mouvement anarchiste européen où il est souvent préféré une étoile, un A cerclé ou encore un chat au poil hérissé.
Notes et références
- Commission journal, « L'Union communiste libertaire : première bougie, premier bilan », sur unioncommunistelibertaire.org, (consulté le ).
- « À toutes celles et ceux qui veulent bâtir une autre société », sur rebellyon.info (consulté le ) : « Les 8, 9 et 10 juin se tiendra le congrès fondateur d’une nouvelle organisation communiste libertaire. ».
- « Congrès de fusion des Communistes Libertaires à Bellenave », sur RegardActu (consulté le ) : « C’est ainsi que, dans ce formidable village de l’Allier, sur le Vert Plateau de Bellenaves, 180 personnes venues des quatre coins de la France, mais aussi de Belgique, de Suisse et d’Italie, ont débarqué. ».
- Abel Mestre, « À l'extrême gauche, les libertaires jouent l’union », sur Le Monde, (consulté le ).
- Laurent de Boissieu, « Union communiste libertaire (UCL) », sur France politique, .
- « Alternative libertaire se dissout pour créer l'Union communiste libertaire », sur alternativelibertaire.org, (consulté le ).
- « Rapprochement AL-CGA : appel aux groupes révolutionnaires », sur alternativelibertaire.org, (consulté le ).
- « « Pragmatiques », deux organisations communistes libertaires fusionnent », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Commission journal, « L'Union communiste libertaire : première bougie, premier bilan », sur unioncommunistelibertaire.org, (consulté le ).
- « Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l’islamophobie ! », Libération, (lire en ligne)
- Victor Guilloteau, « Sud-Aveyron : l'Union communiste libertaire prend racine », sur Midi libre, (consulté le ).
- Union communiste libertaire, « L'UCL adopte son logo, orné d'un merle », sur UCL - Union communiste libertaire, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Manifeste de l'Union communiste libertaire, , 20 p. (ISBN 978-2-9149-3311-7, lire en ligne)
Liens externes
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