Consécration de la Russie
La consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie par le pape est une supposée demande que la Vierge Marie aurait fait à Lucie dos Santos.
Cette célébration particulière aurait été demandée par la religieuse, sœur Lucie dos Santos, une des trois voyants des apparitions mariales de Fátima en 1917. La religieuse aurait indiqué que cette demande émanait directement de la Vierge Marie lors de la révélation privée dont elle aurait été témoin le (avec ses cousins Jacinthe et Francisco Marto). Sœur Lucie aurait indiqué au pape que « la Vierge Marie lui aurait donné la promesse que cette consécration inaugurerait la conversion de la Russie et une période de paix mondiale ».
Une cérémonie de cette consécration s'est déroulée au cours d'une célébration présidée par le pape Jean-Paul II, entouré de très nombreux évêques catholiques du monde entier, le sur la place Saint-Pierre de Rome.
En plus de cette consécration de la Russie en tant que pays, les papes Pie XII en 1942, Jean-Paul II de 1981 à 1984, Benoît XVI en 2010 et le pape François en 2013 ont consacré « le monde » au Cœur Immaculé de Marie. Le pape Pie XII a, pour sa part, consacré « les peuples de Russie » via sa bulle pontificale Sacro vergente anno en 1952. Enfin, différentes conférences épiscopales ont, depuis 1931, consacré leur pays (en particulier et spécifiquement) au Cœur Immaculé de Marie.
Contexte
Apparitions mariales et demandes
Cette consécration est liée aux apparitions mariales de Fátima en 1917 et à celles de Pontevdra de 1925 à 1929. Si les apparitions de Fatima sont officiellement reconnues par l'évêque du lieu en 1930[1],[2], celles de Pontevedra ne font l'objet d'aucune enquête canonique, ni de reconnaissance officielle. Sœur Lucie dos Santos, seule témoin vivant à avoir évoqué ces révélations privées particulières, a témoigné de cette demande qu'elle disait « venir de la Vierge elle-même »[3].
Lors de la troisième apparition, le , la Vierge aurait demandé aux trois pastoureaux, « la consécration de la Russie à son Cœur immaculé ». Cette demande est renouvelée lors d’une apparition à Lucie, seule survivante des trois voyants, le à Tuy. La jeune fille, après autorisation de son confesseur, écrit au Pape Pie XI pour lui transmettre cette demande. Mais le pape n'en tient pas compte[4],[5],[N 1]. En 1937, l'évêque de Fatima, Mgr da Silva écrit à son tour au pape pour appuyer cette demande[6]. En , Lucie écrit une lettre à Pie XII, dans laquelle elle demande au pape de « daigner étendre et de bénir cette dévotion [au Cœur Immaculé de Marie] dans le monde entier » ainsi que « la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, avec une mention spéciale de la Russie ». Mgr da Silva appuie sa demande par un courrier qu'il joint à celui de sœur Lucie[7],[8].
Pie XII répond à cette demande, en pleine Seconde Guerre mondiale, le , en consacrant le monde, l’Église, et l'humanité au Cœur Immaculé de Marie[4]. Cette consécration « du monde au Cœur Immaculé de Marie » est renouvelée par le pape Jean-Paul II en 1981, 1982, 1983 et à nouveau le en union avec tous les évêques du monde. Le dernier à renouveler cette consécration du monde au Cœur immaculé de Marie est le pape François le [9],[10].
Secrets de Fatima
Cette « demande de consécration » fait partie des « secrets de Fátima », secrets que la Vierge aurait donnés aux trois voyants, et qui auraient été communiqués par sœur Lucie[N 2],[11]. L’existence de ces « secrets », révélés lors de l’apparition du , est inconnue du public et des autorités religieuses jusqu'en 1930 quand Lucie commence à les aborder avec son confesseur, au couvent, sous le sceau du secret[3].
Les deux premières parties du « secret », sont rédigées par sœur Lucie, pour la première fois en 1937, puis à nouveau dans ses mémoires dès 1941[12]. La troisième (et dernière) partie du « secret » est écrite « sur l'ordre de Son Excellence l'évêque de Leiria et de la Sainte Mère » le , dans une lettre indépendante et scellée. Cette lettre scellée, est envoyée au pape, mais elle ne sera ouverte et lue une première fois qu'en 1965 par Paul VI. Elle a été publiée et diffusée en 2000 par le Vatican[10].
La demande de consécration, faite par la religieuse (au nom de la Sainte Vierge), est issue de ce texte rédigé dans ses mémoires (en 1941), et relatant sa vision. La voyante raconte : « Ensuite nous levâmes les yeux vers Notre-Dame, qui nous dit avec bonté et tristesse : Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes seront sauvées et on aura la paix. La guerre va finir[N 3]. Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne, qu'Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l'Église et le Saint-Père. Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. À la fin, mon Cœur immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera concédé au monde un certain temps de paix »[13],[10].
Consécration par Jean Paul II
Date | |
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Lieu | Place Saint-Pierre (Rome) |
Le pape Jean-Paul II convoque au Vatican tous les évêques catholiques du monde pour le [N 4]. En cette fête de l'Annonciation à la Vierge, et à l'occasion du Jubilé des familles, le pape Jean-Paul II consacre « le monde entier » au Cœur Immaculé de Marie. Il renouvelle ainsi la consécration du monde entier, déjà réalisée par lui-même et par Pie XII dans les années précédentes[9],[14]. Cette consécration se déroule devant la statue de Notre-Dame de Fátima, amenée spécialement du sanctuaire de Fatima, à la demande du pape, pour cette célébration[15],[16].
Dans le texte de cette consécration, le pape ne cite pas spécifiquement « la Russie », « car les diplomates du Vatican lui avaient demandé instamment de ne pas mentionner ce pays à cause des conflits politiques qui pourraient peut-être survenir ». Certains évoquent « des menaces proférées par l’Union soviétique à l’encontre du mouvement Solidarność en Pologne »[16]. Mais dans son texte d'allocution il indique « Nous t'offrons et te consacrons d'une manière spéciale les hommes et les nations qui ont particulièrement besoin de cette offrande et de cette consécration »[N 5]. D'après le Vatican, cette formulation (les hommes et les nations qui ont particulièrement besoin) faisant implicitement référence à « la Russie » mais sans la citer nommément[16],[13].
Le texte de cette consécration a été donné lors de l'homélie de la messe du Jubilé des familles. Concernant la consécration, il reprend une partie de la consécration faite en 1981, mais il a été modifié pour l'occasion[N 6],[13],[14],[10] :
« Ô Mère des hommes et des peuples, toi qui connais toutes leurs souffrances et leurs espérances, toi qui ressens d'une façon maternelle toutes les luttes entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres qui secouent le monde contemporain, reçoit l'appel que, mus par l'Esprit-Saint, nous adressons directement à ton Cœur, et avec ton amour de mère et de servante du Seigneur, embrasse notre monde humain, que nous t'offrons et te consacrons, pleins d'inquiétude pour le sort terrestre et éternel des hommes et des peuples. Nous t'offrons et te consacrons d'une manière spéciale les hommes et les nations qui ont particulièrement besoin de cette offrande et de cette consécration.
Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu !
Ne rejette pas nos prières alors que nous sommes dans l'épreuve ! »
Autres consécrations
La première consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie a été réalisée par le pape Pie XII en 1942[N 7], en pleine Seconde Guerre mondiale, pour répondre à la demande de Lucie, la voyante de Fatima[4]. Cette consécration « du monde au Cœur Immaculé de Marie » est renouvelée par le pape Jean-Paul II en 1981, en 1983 et 1983, puis à nouveau le en union avec tous les évêques du monde. Le dernier renouvellement de cette consécration (du monde) a été réalisé par le pape François le [9],[4].
En 1952, le pape Pie XII consacre « les peuples de Russie » et la Russie au Cœur Immaculé de Marie, dans sa bulle pontificale Sacro vergente anno[17]. En 1954, le pape Pie XII, dans sa lettre encyclique sur la « Royauté de la Bienheureuse Vierge Marie et l'institution de la fête », écrit que la nouvelle fête de « Marie Reine » du 31 mars serait l'occasion, chaque année à cette date, de « renouveler ce jour-là la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. »[18]
D'autres évêques ont de leur côté consacré leur pays (spécifiquement et spécialement) au Cœur de Marie. En communion avec tous les évêques du pays. Ils ont procédé à cette consécration au cours d'une cérémonie particulière. Les premiers à le faire sont les évêques du Portugal qui, le consacrent leur pays au Cœur immaculé de Marie. Ils renouvellent cette consécration 7 ans plus tard[19]. Le cardinal Cerejeira, patriarche de Lisbonne, déclare en 1967 que « si le Portugal a été protégé de la Seconde Guerre mondiale, c'est la conséquence de cette consécration et de la protection mariale sur le pays »[20].
Le Liban est consacré le dimanche , au sanctuaire Notre-Dame du Liban, lors d’une cérémonie solennelle, en présence de représentants de l’épiscopat libanais, du nonce apostolique Mgr Gabriele Caccia, ainsi que de personnalités politiques libanaises. Le Moyen-Orient a également été consacré à Marie lors de cette même célébration[4]. Le , l'épiscopat libanais renouvelle la consécration de son pays dans le sanctuaire de Fátima[21].
Le , 24 pays[N 8] sont consacrés au Cœur Immaculé de Marie, lors d'une célébration dans le sanctuaire de Fatima. Pour certains c'est la première fois (comme pour la Roumanie), pour d'autre c'est le renouvellement de leur consécration (comme pour le Portugal et l'Espagne). Un 25e pays, l'Irlande, est consacré au même moment, depuis son territoire, lors d'une célébration se déroulant dans la cathédrale d’Armagh[22].
Le , un mois après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le pape François a consacré toute l'humanité, et en particulier l’Ukraine et la Russie, au Cœur Immaculé de Marie, au Vatican, devant une statue de Notre-Dame de Fátima. Une autre célébration s'est déroulée en même temps au sanctuaire de Notre-Dame de Fatima, avec le cardinal polonais Konrad Krajewski qui était présent « en tant qu’envoyé du Saint-Père »[23],[24],[25],[26].
Suites et conséquences
Interrogée quelques années plus tard par les autorités du Vatican pour savoir si la « consécration correspondait à ce que voulait Notre-Dame », sœur Lucie, à l'origine de cette demande a déclaré dans un courrier daté du : (pt) « Sim, esta feita, tal como Nossa Senhora a pediu, desde o dia 25 de Marçao de 1984 » (Oui, cela a été fait, comme Notre-Dame l'avait demandé, le 25 mars 1984). À la suite de ce courrier, le cardinal Bertone, secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a déclaré, en réponse à des demandes récurrentes de faire (ou refaire) la consécration de la Russie, que « toute discussion, toute nouvelle pétition est sans fondement ». Pour les autorités du Vatican, la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie a été réalisée conformément à la demande de la Vierge Marie, et « acceptée par le Ciel ». Il n'est donc nul besoin de la recommencer[10],[13].
La chute du mur de Berlin en 1989 et la dislocation de l'URSS les années suivantes, sans révolution violente a été vue par certains comme une conséquence de la consécration de la Russie par le pape en 1984[21]. Howard Kainz (en) estime pour sa part que la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’Union soviétique sont une conséquence de cette consécration. Il écrit que, pour lui, « la conversion promise de la Russie semble avoir commencé, avec la liberté religieuse, une prolifération massive d’églises, de monastères et de séminaires et une pratique religieuse presque comparable à celle du Portugal, pays où, comme Notre-Dame l’avait promis à sœur Lucia, "la doctrine de la foi sera toujours préservée". »[16].
Dans son commentaire sur les secrets de Fatima, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi fait un lien direct entre la chute des régimes communistes en Europe et en URSS (en 1989), et la vision mystique du troisième secret de Fatima. Et dans l'allocution du à Fatima, le pape Jean-Paul II déclare : « le Souverain Pontife remercie de tout cœur la Vierge très sainte » pour « la chute du régime communiste, qui se faisait le défenseur de l'athéisme ». Il souligne : « Bien que les situations auxquelles fait référence la troisième partie du secret de Fatima semblent désormais appartenir au passé, l'appel de la Vierge de Fatima à la conversion et à la pénitence, lancé au début du vingtième siècle, demeure encore aujourd'hui d'une actualité stimulante ». Jean-Paul II note aussi que « dans d'autres parties du monde, les attaques contre l'Église et contre les chrétiens, accompagnées du poids de la souffrance, n'ont malheureusement pas encore cessé »[13].
Contestations
Malgré les multiples consécrations du monde par différents papes, certains estiment que la supposée demande de la Vierge de consacrer la Russie à son cœur immaculé n'a pas été remplie (ou correctement remplie) par les autorités de l’Église.
La FSSPX[N 9] reproche entre autres le fait que « le pape n’avait pas ordonné aux évêques de s’unir à lui »[N 4], et que la Russie n’avait pas été l’objet de cet acte. Or, d'après eux, Dieu voulait « la consécration de la Russie et uniquement de la Russie, sans aucune adjonction »[27]. Howard Kainz (en), écrit que « le père Gruner et ses collègues "fatimistes"[N 10] soutiennent que la consécration doit être refaite en mentionnant nommément la Russie, et que les cinq minutes que prendront cette procédure entraîneront une conversion miraculeuse telle que le monde n’en a jamais vue. »[16].
En réponse à ces multiples demandes de (re)consécration, le cardinal Bertone a indiqué en l'an 2000 que sœur Lucie « a confirmé personnellement que cet acte solennel et universel de consécration correspondait à ce que voulait Notre Dame »[N 11]. C'est pourquoi le Vatican estime que toute discussion, toute nouvelle pétition sur ce sujet est sans fondement[13].
La FSSPX accuse le Vatican d'avoir obtenu le courrier de sœur Lucie (déclarant que la consécration répondait aux attentes de la Vierge) sous pression. Ils écrivent : « à partir de 1989, le Vatican exerça une pression formidable sur sœur Lucie pour lui faire dire que l’acte de 1984 correspondait à la demande de Notre Dame »[27].
Notes et références
Notes
- Une autre Portugaise, Alexandrina de Balazar, a répété cette même demande au pape Pie XI en 1936.
- Lucie dos Santos, est la seule à avoir évoqué le contenu de ces secrets, les autres voyants étant morts rapidement après les apparitions, sans transmettre leur contenu ni par oral, ni par écrit.
- Nous sommes en 1917, au milieu de la Première Guerre mondiale.
- Les autorités du Vatican indiquent que la consécration s'est faite « sur la place Saint-Pierre, en union spirituelle avec tous les évêques du monde, « convoqués » précédemment, évoquant le Fiat prononcé par Marie au moment de l'Annonciation, le pape consacre au Cœur immaculée de Marie les hommes et les peuples, ». Voir aussi l'article sur Zénit du 16/08/2013.
- D'après certaines sources, cette phrase n'était pas dans le texte original prévu, et aurait été ajoutée lors de la célébration. Cette phrase est bien présente dans le texte publié par le Vatican. Voir la communication du Vatican sur les secrets de Fátima et la consécration de la Russie.
- Nous donnons un extrait du texte publié par le Vatican, et non des traductions données par des journaux, qui peuvent varier à la marge.
- Le pape Pie XII avait reçu plusieurs courriers de sœur Lucie, appuyée par son confesseur et l'évêque du lieu pour demander cette consécration.
- Les pays : Albanie, Bolivie, Colombie, Costa Rica, Cuba, Espagne, Guatemala, Hongrie, Inde, Kenya, Mexique, Moldavie, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Pologne, Portugal, République dominicaine, Roumanie, Slovaquie et Timor oriental.
- La Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X est en rupture avec les autorités du Vatican depuis 1975, et ne fait donc pas partie de l’Église catholique.
- Le terme de "fatimistes" désigne des fidèles, partisans des apparitions de Fatima, parfois en désaccord (voir en rupture) avec les autorités de l'Église catholique sur l'interprétation des révélations privées. Toujours selon l'auteur, les « fatimistes » estiment que le troisième secret de Fatima, révélé par Jean-Paul II en 2000, est incomplet et qu'il y manque une partie essentielle.
- Dans une lettre du la religieuse déclare : « Oui, cela a été fait, comme Notre Dame l'avait demandé, le 25 mars 1984 ».
Références
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- Yves Chiron, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Paris, Perrin, , 432 p. (ISBN 978-2-262-02733-9, BNF 41142698), p. 256.
- René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des apparitions de la Vierge, Fayard, coll. « Bibliothèque de culture religieuse », , 1432 p. (ISBN 978-2-213-67132-1), p. 327-336.
- Hélène Ginabat, « Le pape François va consacrer le monde au Cœur immaculé de Marie », Zénit, (lire en ligne).
- Bouflet et Boutry 1997, p. 221-222.
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- (pt) António Maria Martins, Cartas da Irmã Lúcia, Porto, Livraria Apostolado da Imprensa, , p. 58-59.
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Le message de Fatima publié par le Vatican (Congrégation pour la Doctrine de la Foi). Publication du texte et commentaire.
- Portail du catholicisme