Coquainvilliers

Coquainvilliers est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 848 habitants[Note 1].

Coquainvilliers

Église de Coquainvilliers et maison augeronne.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Lisieux Normandie
Maire
Mandat
Evelyne Le Barbier
2020-2026
Code postal 14130
Code commune 14177
Démographie
Gentilé Coquainvillais
Population
municipale
848 hab. (2019 )
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 56″ nord, 0° 12′ 40″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 146 m
Superficie 11,90 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lisieux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-l'Évêque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Coquainvilliers
Géolocalisation sur la carte : France
Coquainvilliers
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Coquainvilliers
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Coquainvilliers

    Géographie

    Le territoire, situé à quelques kilomètres au nord de Lisieux, est traversé par la route départementale no 48 reliant Lisieux et Pont-l'Évêque (route dite basse à l'ouest de la Touques) et par la RD 270 reliant Coquainvilliers à la RD 45 qui la borde à l'ouest (Lisieux-Villers-sur-Mer, passant par le bourg voisin de Manerbe). Coquainvilliers est au croisement de la vallée de la Touques et du val du Pré d'Auge, son affluent. Le GR 26 passe par Coquainvilliers.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 779 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lisieux_sapc », sur la commune de Lisieux, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 892,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 20 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Coquainvilliers est une commune rurale[Note 7],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lisieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,9 %), terres arables (10,2 %), forêts (7,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (2,7 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Cauquainvilla en 1172[23],[24], Cauquenviler en 1197[23], Chaukainviler[23] et Cauquainvilliers[24] en 1198 et Couquainviller en 1319[23]. Il serait issu d'un anthroponyme germanique tel que Gaugenus[23],[25] ou le féminin Gaugina[24]. L'élément Villiers est issu du gallo-roman villare (voire ici tardivement de villa si l'on considère la forme de 1172).

    Le gentilé est Coquainvillais[26].

    Histoire

    Coquainvilliers a été le domaine de la marquise de Prie, dont le manoir, en ruines, subsiste dans les herbages de la vallée, à faible distance du bourg.

    Paul Cornu, marchand de cycles à Lisieux, a été le premier homme à y avoir décollé à bord d'un hélicoptère de sa fabrication, le . Un lycée professionnel de cette ville porte son nom.

    Héraldique

    Les armes de la commune de Coquainvilliers se blasonnent ainsi :
    de gueules aux trois cœurs de lys d’or[27].


    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 janvier 1985 Pierre Levasseur SE Chef d’entreprise
    1989 mars 2008 Michel Picot[28] SE Fonctionnaire Sécurité sociale
    mars 2008[29] mars 2014 Yves Victor SE Retraité de l'enseignement
    mars 2014[30] En cours Évelyne Le Barbier SE Secrétaire-comptable
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[31].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2019, la commune comptait 848 habitants[Note 9], en diminution de 1,85 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    717719713670605606593584535
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    487446458455526530536485422
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    373381339358390425416412414
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    415427523669712765723809852
    2015 2019 - - - - - - -
    867848-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Gîtes de séjour et chambres d'hôtes.
    • Cidrerie et distillerie de calvados, marque de tradition Boulard, anciennement restaurant où l'on mange dans des tonneaux. Même groupe que le Père Magloire à Pont-l'Évêque. Société créée au XIXe siècle (lieu-dit le Moulin).
    • Fabrication de palettes (groupe PGS, ex-société Perurena).
    • Transformateur EDF.
    • Transport collectif mis à disposition des habitants.
    • En 1936 existait encore une briqueterie au lieu-dit Goulafre[36].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Fontaine vouée à saint Martin.
    • Le manoir du Pontif fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 4 juillet 2005[37].
    • Église Saint-Martin, du XVIIe siècle, implantée sur un promontoire élevé dominant la vallée de la Touques. Clocher normand d'ardoises à tour carrée et flèche à couverture octogonale. L'église est illuminée le soir. Elle abrite une grande cloche nommé Louise Adrienne et une petite cloche nommée Marie Célestine Augustine, fondues vers 1867-1868 par les Établissements Louis Bollée au Mans (Sarthe), une poutre de toiture en bois avec forme en T et un maître-autel avec retable baroque. La charpente est datée de 1686.
    • Le manoir de la marquise de Prie, abandonné, est situé dans un herbage auprès de la Touques. En 1832, selon le cadastre, il appartenait à monsieur Devilliers et comportait plusieurs bâtiments[réf. nécessaire].
    • Illuminations de Noël.
    • Maisons augeronnes à pans de bois.

    Jumelages

    Label

    La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[38].

    Activité

    • Pêche protégée dans la Touques (truites de mer…).
    • Visite et découverte de la ferme d’Argentel, élevage de porc de Bayeux (race normande patrimoniale ancienne). Élevage en plein air ayant reçu le premier prix de l’agrobiodiversité animale décerné par la fondation du patrimoine au Salon international de l’agriculture de Paris 2019[réf. nécessaire]

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Peulevey (1815 à Coquainvilliers - 1885), avocat, homme politique, député du Havre, dont le frère Théodule sera maire de Lisieux.
    • Paul Cornu (1881-1944), inventeur et aviateur, dont le lycée professionnel de Lisieux porte le nom. Il est le premier à avoir fait décoller un hélicoptère de sa fabrication à Coquainvilliers, le . Paul Cornu (alors âgé de 26 ans) effectue le premier décollage vertical d’un engin motorisé sans élan. Une semaine plus tard, il recommencera l’expérience avec une machine améliorée pesant 330 kg. Cette fois-ci, il est à bord, mais, fort de l’expérience du 13 novembre, a pris soin d’amarrer l’engin avec de fortes cordes. Il meurt sous les bombes des Alliés à 62 ans en 1944.
    • Philippe Trouvé (1936-2005), peintre et poète, y a installé un atelier

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Lisieux_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Coquainvilliers et Lisieux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Lisieux_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Coquainvilliers et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 981
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
    25. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 132
    26. « La question bête. Les Coquainvillais sont-ils des coquins ? », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    27. « GASO, la banque du blason - Coquainvilliers Calvados » (consulté le )
    28. « Michel Picot ne sollicitera pas un nouveau mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    29. « Yves Victor a été élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    30. « Évelyne Le Barbier élue maire à l'unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    31. « Coquainvilliers (14130) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    36. Recensement 1936 de Coquainvilliers, vues 30 à 32.
    37. « Manoir du Pontif », notice no PA14000052, base Mérimée, ministère français de la Culture
    38. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le )

    Bibliographie

    Liens externes

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