Cortevaix

Cortevaix est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cortevaix

L'église, sous le vocable de saint Jean-Baptiste.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes du Clunisois
Maire
Mandat
Aymar de Camas
2020-2026
Code postal 71460
Code commune 71147
Démographie
Gentilé Cortevaisien[1], Cortevajons, Cortevayons[2]
Population
municipale
251 hab. (2019 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 32′ 13″ nord, 4° 38′ 23″ est
Altitude Min. 201 m
Max. 407 m
Superficie 10,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cortevaix
Géolocalisation sur la carte : France
Cortevaix
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Cortevaix
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Cortevaix
Liens
Site web https://cortevaix.fr

    Le village de Cortevaix situé dans le canton de Cluny est réparti sur le bourg, les hameaux de Confrançon et de Mont.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Bonnay Malay Cormatin
    Salornay-sur-Guye N Ameugny
    O    Cortevaix    E
    S
    Flagy

    Urbanisme

    Typologie

    Cortevaix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,2 %), prairies (37,2 %), forêts (16,8 %), zones urbanisées (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    En 1810, un décret autorise le transfert du centre religieux de Confrançon à Cortevaix (l'église de Confrançon est en mauvais état, la population du bourg est en augmentation). Le grand projet de construction d'une église sur les ruines de l'ancien château féodal se met en place. Malheureusement la petite chapelle est démolie. Avec les pierres du château, la lave tirée par les habitants, un premier édifice est construit. Le 3 janvier 1811, l'abbé Moreau, curé de Saint-Gengoux, bénira par délégation de l'évêque le nouveau lieu de culte, dédié à saint Jean-Baptiste (comme l'ancienne chapelle). En 1834, la décision est prise de construire des collatéraux (le premier est achevé en 1837, le second en 1838)[10]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Marie-Hélène Dutrion    
    mars 2008 mai 2013 Michel Petit[11]    
    juin 2013 septembre 2013 Michel Petit[12]    
    mars 2014 juin 2020 Jean-Paul Blanc    
    juin 2020 "en cours" Aymar de Camas    
    Les données manquantes sont à compléter.

    En 2013, à la suite d'une décision préfectorale, la commune de Cortevaix (et sa voisine Bonnay) doivent se détacher de la communauté de communes du Clunisois, afin d'être rattachées à celle du Mont Saint-Vincent. Élus et population ont refusé ce redécoupage de la carte intercommunale et le conseil municipal entier a démissionné par deux fois[13],[14].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2019, la commune comptait 251 habitants[Note 2], en diminution de 1,57 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    707774781899939929935934931
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    920909872825797769750665618
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    548546515450408387349293292
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    276251242211202242259264255
    2018 2019 - - - - - - -
    252251-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Pommier.
    • Les ruines du château de Cortevaix. En 1457-1460, on y construit une « lanterne » (tourelle) en bois pour deux guetteurs[19].
    • Au hameau de Mont : le calvaire de Jean Daux, qui date de 1765 (la croix est incomplète)[20].
    • L'église, sous le vocable de saint Jean-Baptiste, dans laquelle on peut observer l'une des deux cloches autrefois logées dans le clocher (remarquable par son ancienneté, puisqu'elle date de 1495)[21].

    Héraldique

    Blason
    De gueules au chevron d'argent accompagné en chef de deux huchets adossés d'or et d'une étoile du même en pointe.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. habitants.fr
    2. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) du diocèse d'Autun, « Brochure de présentation de l'église Saint-Jean-Baptiste » [PDF], sur pastourisme71.com, (consulté le )
    11. Conseil municipal démissionnaire .
    12. Conseil municipal de nouveau démissionnaire .
    13. France 3 Bourgogne : Clunisois, démissions en série
    14. Site du Journal de Saône-et-Loire, Démission du conseil : rebelote
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    19. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 75.
    20. Calvaires et croix de chemin de l'arrondissement de Mâcon, article d'André Jeannet paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 26 de juin 1975, pages 3 à 9.
    21. Jusqu'en1961, le clocher possédait deux cloches dont l'une était fêlée ; l'abbé Dugas de la Boissonny et la paroisse projettent et réalisent le remplacement de cette voix fêlée. Descendue du clocher, cette cloche allait partir à la refonte, mais on put lire l'inscription suivante, coupée de très beaux médaillons : I H S Marie Jhanne suis appelés et fut fait l'an mil CCCCIIIIXXXXXV [1495] Te Deum Laudamus. Cette cloche pèse 229 kilogrammes, et elle est conservée au fond de l'église puisque l'administration des beaux-arts a bien voulu la faire figurer sur le catalogue du Mobilier national par un arrêté en date du , et la laisser sur place, unique témoignage du lointain passé du village. Source : Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) du diocèse d'Autun.
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