Courcival
Courcival est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 98 habitants[Note 1] (les Courcivalois[1]).
Courcival | |||||
Le bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Maine Saosnois | ||||
Maire Mandat |
Michel Couder 2014-2020 |
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Code postal | 72110 | ||||
Code commune | 72102 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Courcivalois | ||||
Population municipale |
98 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 13′ 45″ nord, 0° 23′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 93 m |
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Superficie | 8,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bonnétable | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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La commune fait partie de la province historique du Maine[2], et se situe dans le Haut-Maine (Maine roux).
Géographie
La commune est traversée par l'Orne saosnoise et son affluent le Tripoulin.
Urbanisme
Typologie
Courcival est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,4 %), terres arables (39,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), forêts (1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Courcivart, Courcival, Curia in Valle
Formation toponymique médiévale en court-, suivi du nom de personne germanique Sigivart
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 98 habitants[Note 3], en augmentation de 11,36 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Courcival comptait 53 feux au XVIIIe siècle. La commune a compté jusqu'à 505 habitants en 1821[16].
Lieux et monuments
- Château de Courcival, des XVIIe et XIXe siècles, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 24 août 2011[18]
- Église Saint-Brice, du XIe siècle, modifiée aux XVe, XIVe et XIXe siècles.
- Chapelle funéraire de la famille de Courcival, au cimetière, avec des vitraux de 1872-1873.
- Le château.
- L'église Saint-Brice.
- La mairie.
Personnalités liées
- Famille de Courcival.
- René Baudouin (v. 1645-1735), pionnier du Québec au XVIIe siècle avec son frère Jean et sa sœur Madeleine, il est l'ancêtre d'une partie des familles Beaudoin actuelles[19] du Québec. Fils de Jacques Baudouin et Madeleine Pichon, il est né à Courcival vers 1645[20] et a émigré en Nouvelle-France (Québec) en 1658[21], à l’époque où René de Baigneux était seigneur de Courcival. À l'automne de 1671, René Baudouin épousa Marie Raclot[22], et s'établit à Champlain, dans le gouvernement des Trois-Rivières. Il s'adonne à la traite des fourrures durant plusieurs années. Il décède à l'âge de 90 ans et fut inhumé à Champlain le 28 mars 1735. Il compte de nombreux descendants aujourd'hui (2009) au Québec, surtout dans la région de la Mauricie. Au Québec, le patronyme est orthographié Beaudoin depuis le milieu du XVIIIe siècle.
- Jean Baudouin (1635-1662), pionnier du Québec au XVIIe siècle avec sa sœur Madeleine et son frère René. Fils de Jacques Baudouin et Madeleine Pichon, il est né à Courcival et y fut baptisé le 27 mai 1635. Il est en Nouvelle-France à l'été 1658. Il épouse Marie-Noëlle Landeau à Trois-Rivières le 12 août 1659. Il décède au début de 1662. Leur fille Madeleine, née en 1662, a encore des descendants aujourd'hui (2009) au Québec.
- Madeleine Baudouin (1639-1706), pionnière du Québec au XVIIe siècle avec ses frères Jean et René. Fille de Jacques Baudouin et Madeleine Pichon, elle est née à Courcival et y fut baptisée le 12 janvier 1639. Émigrée en Nouvelle-France[23], elle épouse le notaire royal Sévérin Ameau à Trois-Rivières le 7 février 1662. Elle décède à l'âge de 67 ans et fut inhumée à Trois-Rivières le 13 novembre 1706. Leur fille Marguerite, née en 1669, a encore des descendants aujourd'hui (2009) au Québec.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Ouest-france.fr - Mairie de Courcival » (consulté le ).
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 940
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Maurice Du Bourblanc va quitter la mairie », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Jean Tessier est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Les nouveaux maires et adjoints déjà élus en Sarthe », Le Maine libre, (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Courcival. Miche Couder entame un second mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Château de Courcival », notice no PA72000043, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- D'autres familles Beaudoin québécoises descendent des immigrants Antoine Baudouin dit Saint-Antoine (v. 1641-1700), d'origine inconnue en France, Gervais Baudouin (v. 1645-1700), originaire de l'Orléanais, Jacques Baudouin (1645-1708), originaire de la Charente-Maritime, et Jean Baudouin dit Petit-Jean (v. 1638-1713), originaire aussi de la Charente-Maritime. Il n'existe aucun lien de parenté entre le Courcivalien René Baudouin et les quatre autres immigrants Baudouin. Source principale : Michel Langlois, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Tome 1, Lettres A à C, Québec, La Maison des ancêtres et les Archives nationales du Québec, 1998, pages 132-135, (ISBN 2-9800305-4-6).
- Aux Archives départementales de la Sarthe (A.D.S.), la série de baptêmes couvre les périodes du 17 novembre 1612 au 1er novembre 1646 et du 16 avril 1649 au 18 novembre 1668. Les séries des mariages et des sépultures s’étendent de 1649 à 1665. On peut trouver les baptêmes des six enfants suivants de Jacques Baudouin et Madeleine Pichon : Pierre (21 octobre 1623), Antoine (22 avril 1626), Nicolas (14 avril 1629), Étienne (23 juillet 1632), Jean (27 mai 1635) et Madeleine (12 janvier 1639). Ensuite, plus rien. Selon les écarts à la naissance, à tous les trois ans environ, il aurait donc pu y avoir un autre enfant vers 1642 suivi de René vers 1645, mais rien n'apparait dans la série des registres conservés aux A.D.S. (Recherches du 7 décembre 1998 par René Beaudoin)
- Cent soixante individus originaires de l'ancienne province du Maine, en France, ont émigré au Québec entre 1608 et 1825, dont trois seulement de Courcival. Source : Normand Robert, Nos origines en France, Des débuts à 1825, volume 10, Anjou, Maine, Orléanais et Touraine, Montréal, Société de recherches historiques Archiv-Histo, 1994, pages 6 et 44, (ISBN 2-920480-22-7).
- On a cru longtemps qu'elle était une «fille du Roy» jusqu'à la publication récente d'un texte à ce sujet qui prouve qu'elle ne l'était pas : Mona Andrée Rainville, «Les sœurs Raclot, Parisiennes et Filles du roi ? Voyons voir...», Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, volume 67, numéro 3, cahier 289, automne 2016 : 199-227
- Première mention dans les archives, le 24 juin 1660)
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