Peray

Peray est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 60 habitants[Note 1].

Peray

La mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté de communes Maine Saosnois
Maire
Mandat
Jean-Luc Godimus
2020-2026
Code postal 72260
Code commune 72233
Démographie
Gentilé Peréen
Population
municipale
60 hab. (2019 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 54″ nord, 0° 21′ 51″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 96 m
Superficie 2,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mamers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Peray
Géolocalisation sur la carte : France
Peray
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Peray
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Peray

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Saosnois.

    Géographie

    Le village est situé au confluent de l'Orne saosnoise et de la Dive sur le chemin de Marolles-les-Braults à Bonnétable.

    Lieux-dits et écarts

    Le Pavé, la Grande Maison, les Rouaults, le Pressoir, le Petit Pressoir, la Butte, le Marais, la Croix…

    Urbanisme

    Typologie

    Peray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,3 %), terres arables (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Dans son dictionnaire historique publié en 1836, Julien Rémy Pesche rappelle les multiples orthographes du nom de la commune (Peray, Prai, Prez) et souligne la difficulté d'en affirmer l'origine (1092). Il propose : prés, prairie ou pierre, murs muraille. Une chose est cependant certaine, même en ce début du XXIe siècle, un natif du Saosnois prononcera les buttes de « pré » et non [perɛ][9]. Cependant, si la forme latinisée (Castrum) Pireti attestée au XIe siècle est correcte, la signification est « verger de poiriers » (piretum), citée par Albert Dauzat et Charles Rostaing[10] à l'article Peray, tout comme Prénouvellon (de Pireto (nevellonis) 1139) et peut-être Prey.

    Le gentilé est Péréen ou Perayain.

    Histoire

    Peray est occupé par les Anglais en 1417 (durant la guerre de Cent Ans).

    Un aérodrome de campagne (codé A44) fut installé par les Américains du 20 août 1944 (mis en service le 2 septembre) au 20 novembre 1944, aux lieux-dits la Lune et les Lotties, situé en partie sur la commune de Saint-Aignan et en partie sur Peray, et dénommé Peray du fait de sa proximité avec le village. Piste en dur de 1 500 m de long, orientée 11/29.

    Vue aérienne des restes de l'aérodrome de Peray prise le 19 avril 1949

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 (?)[11] mars 2008 René Marteau    
    mars 2008[11] mars 2009 Florence Van Der Hæghen   Gérante de société et consultante en relations humaines
    mars 2009 décembre 2015[12] Dominique Bargy[13]   Retraitée technicienne radiologie
    février 2016[14] En cours Jean-Luc Godimus[15]   Directeur de magasin
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2019, la commune comptait 60 habitants[Note 3], en diminution de 14,29 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    233272292317336274264261238
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    222218210214210191181187158
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    149152138139132137145149158
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    11610378656150546863
    2019 - - - - - - - -
    60--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune est essentiellement rurale, comprenant de nombreuses résidences secondaires.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jouin, du XIe siècle. Classée monument historique avec son cimetière qui l'entoure. Son entrée est précédée d'un auvent (appelé « balet » ou « caquetoire »)[20].
    • Chapelle Saint-Gilles (disparue).
    • Monument aux morts.
    • Le Castrum Pireti, un point haut du Saosnois, début des « Fossés Robert » créés par Robert le Diable au XIe siècle, qui rejoignaient par des chemins creux et en allant de motte en motte le château fort de Saint-Rémy-du-Plain, aujourd'hui Saint-Rémy-du-Val[21],[22]. Un seigneur de Peray au XIe est connu : Guillaume Pantolf dépendant des seigneurs de Bellême, Roger de Montgomery et Mabile de Bellême, son épouse, qui étaient les parents de Robert de Bellème dit Robert le Diable appelé ainsi pour sa grande cruauté et ses facultés étonnantes pour fortifier des sites ou châteaux.
      • Un observatoire avec deux tables d'orientation a été installé au sommet de la butte principale par la communauté de communes du Pays Marollais. Cette motte domine le bourg de Peray qui est au sud et le manoir de Verdigné sur la commune d'Avesnes-en-Saosnois au nord-ouest.
      • Un calvaire sur le Castrum Pireti a été élevé par une « mission » en 1954.

    Activité et manifestations

    • Messes : pour le 8 mai et le 11 novembre, début septembre messe de la Saint-Gilles.
    • Vide-greniers.
    • Comice agricole.

    Héraldique

    Blason
    Tiercé en pairle renversé: au 1er de gueules au poirier d'or, au 2e de sinople à saint Jouin, ermite, d'or, au 3e d'argent à deux burelles ondées d'azur.
    Détails
    Création Jean-François Binon.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 1202
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Voir le site sur le Saosnois
    10. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
    11. « Le maire et ses conseillers sont à leur poste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    12. « Dominique Bargy a donné sa démission de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    13. Réélection 2014 : « Les nouveaux maires et adjoints élus ce week-end », Le Maine libre, (consulté le ).
    14. « Liste des maires de la Sarthe, mise à jour le 22 novembre 2016 », sur le site de la préfecture de la Sarthe (consulté le ).
    15. Réélection 2020 : « Municipales. Peray : Jean-Luc Godimus est à nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. « Oser Maine Saonois » [PDF], sur tourisme-mamers-saosnois.com, Office de tourisme de Mamers et du Saosnois (consulté le ) : p. 8, « Des églises singulières… »
    21. Alain Valais, Ludovic Schmitt et Emmanuelle Coffineau, La motte castrale de Guéramé à Courgains (Sarthe), aux confins du Maine et du Perche, Revue Archéologique de l'Ouest, vol. 27 (2010) p. 149-170
    22. Hugo Meunier e.a., Le château de Saint-Rémy-du-Val et son environnement (XIe – XVe siècle), CAPRA, juin 2014

    Liens externes

    • Portail de la Sarthe
    • Portail du Maine
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.