Creaca

Creaca (en hongrois Karika) est une commune roumaine du județ de Sălaj, dans la région historique de Transylvanie et dans la région de développement du Nord-ouest.

Creaca
Nom local
(ro) Creaca
Géographie
Pays
Județ
Chef-lieu
Creaca (d)
Superficie
74,16 km2
Coordonnées
47° 11′ 09″ N, 23° 13′ 26″ E
Démographie
Population
2 803 hab. ()
Densité
37,8 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Ioan Eugen Terec (d) (depuis )
Contient les localités
Creaca (d), Borza (d), Brebi (d), Brusturi (d), Ciglean (d), Jac (d), Lupoaia (d), Prodănești (d), Viile Jacului (d)
Identifiants
Code postal
457090
Site web
Prononciation

Géographie

La commune de Creaca est située dans le centre-est du județ, dans la vallée de l'Agrij entre les Monts Meseș et les collines de Dumbrava, à km au sud de Jibou et à 17 km à l'est de Zalău, le chef-lieu du județ.

La municipalité est composée des neuf villages suivants (population en 2002)[1] :

  • Borza (221) ;
  • Brebi (593) ;
  • Brusturi (192) ;
  • Ciglean (199) ;
  • Creaca (492); siège de la commune ;
  • Jac (770) ;
  • Lupoaia (295) ;
  • Prodănești (264) ;
  • Viile Jacului (20).

Histoire

La première mention écrite du village de Creaca date de 1385 sous le nom hongrois de Kerikapatak. Les autres villages sont mentionnés en 1469 pour Borza, en 1385 pour Brebi, en 1585 pour Brusturi, en 1545 pour Ciglean, en 1499 pour Jac, en 1469 pour Lupoaia, en 1475 pour Prodănești et en 1956 pour Viile Jacului.

La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, faisait partie de la Principauté de Transylvanie et elle en a donc suivi l'histoire.

Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'Empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Creaca intègre le comitat de Szilágy (Szilágy vármegye).

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie.

En 1940, à la suite du Deuxième arbitrage de Vienne, elle est annexée par la Hongrie jusqu'en 1944. Elle réintègre la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale.

Politique

Le Conseil Municipal de Creaca compte 11 sièges de conseillers municipaux. À l'issue des élections municipales de juin 2008, Ioan Eugen Terec (PD-L) a été élu maire de la commune[2].

Élections municipales de 2008[3]
Parti Nombre de conseillers
Parti démocrate-libéral (PD-L) 6
Parti national libéral (PNL) 2
Parti social-démocrate (PSD) 2
Parti de la Grande Roumanie 1

Religions

En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[4] :

Démographie

En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 4 524 Roumains (95,46 %), 168 Hongrois (3,55 %) et 19 Allemands (0,40 %)[1].

En 1930, on dénombrait 5 102 Roumains (95,45 %), 170 Hongrois (3,18 %), 53 Juifs (0,99 %) et 18 Tsiganes (0,34 %)[1].

En 1956, après la Seconde Guerre mondiale, 5 299 Roumains (99,74 %) côtoyaient 5 Hongrois (0,09 %) et 8 Tsiganes (0,15 %)[1].

En 2002, la commune comptait 2 980 Roumains (97,83 %), 2 Hongrois (0,06 %) et 63 Tsiganes (2,06 %)[4]. On comptait à cette date 1 550 ménages et 1 377 logements[5].

Évolution démographique
1850 1880 1900 1910 1920 1930 1941 1956 1966
3 0873 3673 9834 7394 6695 3455 5085 3134 622
1977 1992 2002 2007 - - - - -
4 1813 2783 0462 890[6]-----

Économie

L'économie de la commune repose sur l'agriculture et l'élevage mais la commune dispose aussi d'exploitations de lignite, de craie, de quartz. Creaca a un fort potentiel touristique avec les ruines romaines toutes proches de Porolissum, les nombreuses églises typiques de ses divers villages et les paysages en vironnants.

Communications

Routes

Creaca est située sur la route régionale DJ108A qui mène vers Jibou au nord et vers Românași au sud. La route régionale DJ191C mène quant à elle vers Moigrad-Porolissum et Zalău.

Voies ferrées

La gare la plus proche est celle de Jibou.

Lieux et Monuments

  • Creaca, église orthodoxe en bois St Nicolas datant de 1710[7].
  • Borza, église orthodoxe en bois des Sts Archanges de 1700[7].
  • Brebi, église orthodoxe en bois des Sts Archnages datant de 1759, agrandie en 1853[7]
  • Brusturi, église orthodoxe en bois des Sts Archanges datant de 1701[7].
  • Jac, église orthodoxe en bois des Sts Archanges datant de 1756[7].
  • Prodănești, église orthodoxe en bois de St Georges datant de 1650[7].
  • Cigelan, église orthodoxe datant de 1908[8].
  • Brusturi, restes de fortifications romaines.
  • Brebi, voie et bases de tours romaines.

Galerie de photos

Liens externes

Notes et références

  • Portail de la Roumanie
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