Cressy-sur-Somme

Cressy-sur-Somme est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Cressy.

Cressy-sur-Somme

Le chevet de l'église Saint-Martin.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme
Maire
Mandat
Jean-Pierre Raulo
2020-2026
Code postal 71760
Code commune 71152
Démographie
Gentilé Cressyçois
Population
municipale
180 hab. (2019 )
Densité 6,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 42′ 00″ nord, 3° 52′ 00″ est
Altitude Min. 232 m
Max. 392 m
Superficie 28,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bourbon-Lancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gueugnon
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cressy-sur-Somme
Géolocalisation sur la carte : France
Cressy-sur-Somme
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Cressy-sur-Somme
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Cressy-sur-Somme

    Géographie

    Cressy-sur-Somme fait partie du Bourbonnais.

    Communes limitrophes

    Saint-Seine
    (Nièvre)
    Ternant, Tazilly
    (Nièvre)
    Marly-sous-Issy
    N
    O    Cressy-sur-Somme    E
    S
    Maltat Grury

    Urbanisme

    Typologie

    Cressy-sur-Somme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourbon-Lancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), forêts (16,7 %), terres arables (5,2 %), mines, décharges et chantiers (1 %), zones urbanisées (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Mireille Lacombre    
    mars 2008 mars 2014 François Chandioux    
    mars 2014 en cours Jean-Pierre Raulo    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].

    En 2019, la commune comptait 180 habitants[Note 3], en diminution de 7,69 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    500606735604603692721778737
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    686679679700675678675683689
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    665644621516519490469451431
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    381386295286234211227232195
    2018 2019 - - - - - - -
    184180-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie locale

    Manifestations culturelles et festivités

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L’église romane, qui date du XIIe siècle, et dont la nef a été reconstruite au XIXe siècle. Le chœur en berceau brisé d’une travée droite, prolongé à l’est par une abside semi-circulaire moins large, constitue la partie romane de l’édifice. La base des murs de l’hémicycle du chevet, creusée de baies en plein cintre, pourrait dater de l’époque préromane. Le croisillon sud du transept saillant, supportant le clocher, date de la période gothique. La nef a été reconstruite entre 1868 et 1870 sur les plans de l’architecte mâconnais André Berthier. Elle est composée de quatre travées, éclairée par des fenêtres en plein cintre, voûtée de compartiments d’arêtes séparés par des doubleaux arrêtés sur consoles. Sont notamment à remarquer dans l'église, à l'intérieur de la chapelle nord (chapelle construite par le donateur, Jean Chambard, curé-prieur et seigneur de Cressy de 1493 à 1506), plusieurs vitraux du XVe siècle. Le premier est un vitrail daté 1493-1506, classé au titre des Monuments historiques en 1922, représentant la Vierge Marie avec l’Enfant Jésus et saint Jean l’Évangéliste ; le donateur est agenouillé et saint Jean est représenté tenant une coupe empoisonnée d’où sort un dragon (c’est une allusion à sa mise à l'épreuve par le grand prêtre du temple de Diane à Éphèse, où la coupe de poison ne l'empoisonna pas, comme le rapporte la Légende dorée de Jacques de Voragine). Ce vitrail a été restauré dans sa partie inférieure. Le second vitrail, d’Amédée Bergès (1888), est celui de Saint-Martin, en évêque, bénissant. En 2015, ces deux vitraux du XVe siècle ont été bénis par le père François-Marie de Reinès.[12]

    Héraldique

    Blasonnement : parti, au premier d'azur à quatre fasces ondées d'argent, au second d'argent à la crosse de sable.

    L’onde représente la rivière de la Somme, la crosse le droit du curé de la paroisse à porter la crosse, à certaines occasions, d’après le concile d’Autun tenu sous saint Léger, en 666 (selon Courtépée, Description du duché de Bourgogne).

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bourbon-Lancy », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    12. Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) du diocèse d'Autun, « Brochure de présentation de l'église Saint-Martin » [PDF], sur pastourisme71.com (consulté le )
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