Cul-de-lampe (architecture)
En architecture, un cul-de-lampe ou culot est une console d'encorbellement constituée d’une pierre saillante dont la forme rappelle le dessous d'une lampe d'église, servant à supporter une base de colonne, la retombée d'un arc, des nervures de voûte ou encore une statue. Dans l'architecture gothique, le cul-de-lampe désigne le plus souvent une console qui affecte plus ou moins la forme d'un demi-cône et qui reçoit une ou plusieurs retombées d'arcatures, alors que la console sert généralement de base à une statue[1] et qui reçoit une ou plusieurs retombées d'arcatures[2]. Il peut être mouluré, feuillagé, figuré ou historié[3].
Pour les articles homonymes, voir Cul-de-lampe et Culot.
On appelle ainsi cul-de-lampe les encorbellements qui terminent les cuves de certaines chaires à prêcher[4].
Eugène Viollet-le-Duc distingue le cul-de-lampe du corbeau de la manière suivante :
« On a donné le nom de cul-de-lampe à tout support en encorbellement qui n’est pas un corbeau, c’est-à-dire qui ne présente pas deux faces parallèles perpendiculaires au mur[5]. »
Il illustre ensuite la différence avec un dessin :
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Cul-de-lampe » (voir la liste des auteurs).
- Bruno Donzet et Christian Siret, Les Fastes du gothique, Éditions de la Réunion des musées nationaux, , p. 139.
- Bruno Donzet et Christian Siret, Les Fastes du gothique, Editions de la Réunion des musées nationaux, , p. 139.
- Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Principes d’analyse scientifique. Architecture. Méthode et vocabulaire, vol. 93, Paris, ministère des Affaires culturelles, coll. « Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France », , 234 p., p. 93, col. 122.
- J. Justin Storck, « Cul-de-lampe », sur justinstorck.free.fr (consulté le ).
- Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, Bance-Morel, 1854-1868 (lire en ligne), « Cul-de-lampe ».