Dérénik-Achot de Vaspourakan
Dérénik-Achot Arçrouni († 959) est un roi de Vaspourakan de 937 ou 943 à 959.
Dérénik-Achot | |
Titre | |
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Roi de Vaspourakan | |
937/943 – | |
Prédécesseur | Gagik Ier |
Successeur | Abousahl-Hamazasp |
Biographie | |
Dynastie | Arçrouni |
Date de décès | |
Père | Gagik Ier |
Mère | Mlké |
Biographie
Dérénik-Achot est le fils aîné de Gagik Ier, roi de Vaspourakan, et de Mlké[1], fille de Grégoire-Abouhamza Arçrouni[2].
Dérénik-Achot succède à son père à la mort de celui-ci[3], entre 936/937[4] et 943[5],[6].
Durant son règne, il a des démêlés avec les Arabes. Peu après son couronnement, il est capturé par l'émir de Her à la suite de la trahison du généralissime du Vaspourakan. Mais ce dernier, pris de remords, organise une expédition pour le délivrer. Peu après, l'émir hamdanide Ali Sayf al-Dawla, vient à Van pour affirmer sa suzeraineté sur les rois et princes arméniens. Dérénik-Achot doit lui remettre deux places fortes (940). Dix ans plus tard, cet émir est écrasé par le général byzantin Bardas Phocas et cesse d'être une menace pour l'Arménie méridionale.
Il meurt en 959 sans enfant et son frère Abousahl-Hamazasp lui succède.
Notes et références
- Jannic Durand, Ioanna Rapti et Dorota Giovannoni (dir.), Armenia sacra — Mémoire chrétienne des Arméniens (IVe – XVIIIe siècle), Somogy / Musée du Louvre, Paris, 2007 (ISBN 978-2-7572-0066-7), p. 177.
- Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, , p. 103.
- René Grousset, Histoire de l’Arménie des origines à 1071 [détail des éditions], p. 466.
- Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Toulouse, Éd. Privat, (1re éd. 1982), 991 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-7089-6874-5), p. 277.
- Toumanoff 1990, p. 505.
- L'incertitude vient des divergences d'interprétation du texte de Thomas Arçrouni, qui ne mentionne pas de date. Cf. Marius Canard, Histoire de la dynastie des H'amdanides de Jazîra et de Syrie, Presses universitaires de France, 1953, p. 469, note 214.