Dœuil-sur-le-Mignon

Dœuil-sur-le-Mignon est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Dœuil-sur-le-Mignon

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Francis Laroche
2020-2026
Code postal 17330
Code commune 17139
Démographie
Gentilé Dœuillois
Population
municipale
336 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 07′ 54″ nord, 0° 32′ 36″ ouest
Altitude Min. 28 m
Max. 84 m
Superficie 19,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-d'Angély
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Dœuil-sur-le-Mignon
Géolocalisation sur la carte : France
Dœuil-sur-le-Mignon
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Dœuil-sur-le-Mignon
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Dœuil-sur-le-Mignon
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Dœuillois et les Dœuilloises[1].

    Géographie

    Situation géographique

    Cette commune rurale est confinée dans les marges septentrionales de la Saintonge, province à laquelle elle a toujours appartenu.

    Située dans le nord-ouest du canton de Saint-Jean-d'Angély, en limite de l'arrondissement de Rochefort, via le canton de Surgères, la commune jouxte, au nord, le département des Deux-Sèvres, en limite de l'arrondissement de Niort via le canton de Beauvoir-sur-Niort.

    Le village est situé à 12 km de Loulay, mais les habitants de la commune se tournent davantage vers Surgères, autre chef-lieu de canton, bien mieux équipé en services et en commerces, et situé à 14 km au sud-ouest par la D 11.

    Ils vont également à Niort, située à moins d'une trentaine de km au nord (28 km), et dont l'influence urbaine se fait ressentir dans ce coin retiré de la Saintonge.

    Enfin, depuis 1981, la commune est traversée à l'est, par l'A10, dénommée l'Aquitaine et une aire de repos y a été aménagée. L' aire de repos de Dœuil-sur-le-Mignon est la première zone de service en bordure de l'A10 en entrant dans le nord du département de la Charente-Maritime.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le Mignon, près de l'église.

    C'est dans cette commune que se trouve le lieu de source du Mignon qui naît à l'est du village, près du hameau des Connillières, non loin du département des Deux-Sèvres.

    La rivière, qui est le plus long affluent de rive gauche de la Sèvre niortaise, traverse ensuite la commune d'est en ouest après avoir arrosé le village de Dœuil-sur-le-Mignon, près de son église romane, mais elle n'a encore l'aspect que d'un modeste ruisseau qui, lors des grandes périodes de sécheresse estivale est toujours à sec.

    Le Mignon s'écoule ensuite dans le département voisin des Deux-Sèvres dans la commune de Thorigny-sur-le-Mignon.

    Végétation

    Au sud du village, une grande forêt de feuillus la sépare de la commune voisine de Migré, elle fit l'objet d'un défrichement intensif à l'époque médiévale où fut créé le petit village de la Ville-aux-Moines, au toponyme fort évocateur. Cette forêt est une relique de l'antique forêt d'Argenson qui, au début du Moyen Âge, s'étendait de la forêt de Benon à celle d'Aulnay et servait de frontière naturelle entre les anciennes provinces du Poitou et de la Saintonge.

    Urbanisme

    Typologie

    Dœuil-sur-le-Mignon est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), forêts (7 %), prairies (6,3 %), zones urbanisées (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux et monuments

    • Tumulus des Brandes : ce très long tumulus (130 m de long et 25 m de large, soit le plus long du département) situé au lieu-dit Les Brandes date d'une période indéterminée mais il existe dans la région de nombreux tumuli datés du Néolithique auxquels il pourrait être apparenté[9].
    • Église Notre-Dame de l'Assomption : édifice construit au douzième siècle, à clocher roman de forme carrée, à abside demi-circulaire. Inscrite à l'inventaire des monuments historiques[10].
    • Un moulin à eau, et un moulin à vent, au nord du village.

    Administration

    Liste des maires

    La mairie, derrière le monument aux morts.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 Patrice Vigneron    
    2014 En cours Francis Laroche    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2019, la commune comptait 336 habitants[Note 2], en diminution de 3,72 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    760708794831875887920912953
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    939880909912912913739705670
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    642617651598627572594515494
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    482436361325327320325339339
    2019 - - - - - - - -
    336--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Héraldique

    Blason
    Parti: au 1er d'azur à la mitre d'argent, au 2e d'argent au lion de gueules, armé et lampassé d'or; le tout sommé d'un chef ondé de sinople chargé d'une gerbe de blé d'or liée de gueules et accotée de deux grappes de raisin tigées et feuillées d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294), p. 109-110
    10. « http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00104669 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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