Daniel Bilalian
Daniel Bilalian, né le à Paris, est un journaliste français, présentateur du journal télévisé de la deuxième chaîne dans les années 1980 et 1990, puis directeur des sports de France Télévisions de 2005 à 2016.
Directeur des sports (en) France Télévisions | |
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Frédéric Chevit (d) |
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Journaliste, présentateur de journal, dirigeant de télévision |
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Biographie
Daniel Bilalian naît dans une famille d'origine arménienne. Son père Krikor Bilalian qui est alors ouvrier agricole se réfugie en France lors du génocide arménien et s'installe à Paris où il devient tailleur, tenant avec sa femme Maria Cuvillier[1], une boutique Rue Lamartine[2].
Présentateur de journal
Après des études de droit, Daniel Bilalian devient journaliste à L'Union de Reims. À partir de 1971, il est correspondant régional pour l'ORTF, avant d'intégrer la rédaction nationale d'Antenne 2 où il deviendra notamment grand reporter avant de présenter Antenne 2 midi. Il présente quelques journaux de 20h en 1976 jusqu'en 1977.
Il présente le journal Antenne 2 Midi de 1979 à 1986. En 1985, il présente quelques mois le 20 heures en alternance avec Bernard Rapp, avant d'être remplacé par Claude Sérillon. Après un an d'absence sur les deux journaux de la chaîne, il revient en 1987 pour présenter les journaux du week-end jusqu'en 1990.
Par ailleurs, il est le présentateur des émissions Stars à la barre puis Mardi Soir, avant d'être évincé en 1991, après un débat sur l'extrême droite en France.
En 1994, il retourne à la présentation des journaux sur France 2, au 13 heures en remplacement d'Henri Sannier parti pour le Soir 3 sur France 3. En septembre 1995, Bilalian devient présentateur du 20 heures en alternance avec Bruno Masure. Après le départ de ce dernier le , il présente les journaux de la semaine à partir du , alors que Béatrice Schönberg présente ceux du week-end. Il a présenté les journaux du lundi au jeudi jusqu'au . Il est remplacé par Claude Sérillon à partir du , qui a présenté le journal en semaine. Après avoir été mis au placard, il revient une nouvelle fois au 13 heures le jusqu'au . Il est depuis longtemps le présentateur des opérations spéciales.
Programmes sportifs
En , il est nommé à la tête de la rédaction des sports de France Télévisions auprès du directeur des sports Frédéric Chevit. En , il devient directeur des sports en remplacement de Frédéric Chevit[3]. Dès 2005, l'éviction de Pierre Salviac secoue la rubrique rugby du service des sports[4], puis en 2009 celle de son successeur Jean Abeilhou[5].
En tant que tel, il commente toutes les cérémonies d'ouverture des jeux olympiques. En 2006, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Turin avec Nelson Monfort et Luc Alphand[6]. En 2008, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin avec Nelson Monfort. En 2010, il commente la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Vancouver avec Alexandre Boyon et Roch Voisine. En 2014, il commente la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Sotchi avec Alexandre Boyon et Alban Mikoczy. Au cours de l'Olympiade, il prend la défense de Philippe Candeloro, consultant de la chaîne, critiqué pour des propos jugés sexiste lors des épreuves féminines de patinage. En 2016, il commente la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Rio de Jaineiro avec Alexandre Boyon et Raí sur France 2.
En , les journalistes sportifs de la rédaction mettent en cause le changement de ligne éditoriale et des méthodes de management jugées dangereuses. En , ils votent majoritairement la défiance contre lui, dénonçant son management et lui reprochant de ne pas s'occuper de la gestion quotidienne de la rédaction[7],[8].
Le , il est remplacé au poste de directeur des sports par Laurent-Éric Le Lay[9].
Bibliographie
- Prisons, la vérité, 214 pages, éd. Presses de la Cité, 1998, (ISBN 978-2-258-01729-0)
- Les évadés, 267 pages, éd. Presses de la Cité, 1979, (ISBN 978-2-258-00518-1)
- Le camp de la goutte d'eau, 211 pages, éd. Presses de la Cité, 1982, (ISBN 978-2-258-00709-3)
- Vous serez le nouveau président[11], avec Jean-Louis Festjens, bandes-dessinées, 1998, (ISBN 978-2-266-02111-1)
Distinction
En , Daniel Bilalian est fait chevalier de la Légion d'honneur[12].
Références
- Who’s Who in France : dictionnaire biographique, Éditions Jacques Lafitte, .
- Télé 7 Jours no 1299, semaine du 20 au 26 avril 1985, page 128, article de Claude Baron.
- « Bilalian prend la direction des sports », sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- « France Télévisions annonce le départ de Pierre Salviac », Julien Lalande pour ozap.com, 2006.
- Stéphane Pocidalo, « Jean Abeilhou évincé par Bilalian », sur www.lesdessousdusport.fr, (consulté le )
- « Luc Alphand aux JO de Turin », sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le ).
- (fr) « Vote de défiance contre Daniel Bilalian », Le Figaro, (lire en ligne)
- (fr) Emmanuel Beretta, « Vote de défiance contre Daniel Bilalian », Le Point, (lire en ligne)
- « Laurent-Éric Le Lay remplace Daniel Bilalian à la direction des sports de France Télévisions », sur telesatellite.com, (consulté le )
- La famille de Précigout est une famille de la bourgeoisie française.
- Décret du 13 juillet 2005 portant promotion et nomination, publié au JORF du , au titre du ministère de la Fonction publique, sur legifrance.gouv.fr, consulté le .
Liens externes
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