Maison de Broglie

La maison de Broglie [dəbʁɔj][1],[2] est une famille noble française d’origine piémontaise (Chieri) installée en France depuis le XVIIe siècle à la suite de Mazarin.

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de Broglie

Armes

Blasonnement D'or au sautoir ancré d'azur.
Devise « Pour l'avenir. »
Période Depuis le XVIIe siècle
Pays ou province d’origine Piémont
Allégeance Royaume de France
Fiefs tenus Broglie (Eure)
Demeures Hôtel de Broglie-Haussonville
Château de Bonneville
Charges Ambassadeur de France en Pologne
Membre de l'Académie française
Député
Président du Conseil sous la Monarchie de Juillet et la IIIe République
Maire
Fonctions militaires 3 maréchaux de France
Fonctions ecclésiastiques évêque de Noyon
évêque de Gand
Récompenses civiles Pair de France
Prix Nobel de physique

Elle compte parmi ses membres trois maréchaux de France, deux présidents du Conseil au XIXe siècle, cinq académiciens, un prix Nobel de physique au XXe siècle et d'autres personnages distingués.

Personnalités de la famille de Broglie (et liste des ducs)

Issus de la branche principale :

Issus de branches collatérales :

Portraits

Prononciation

? Écouter la prononciation [Fiche] : de Breuil.

Ce nom de famille se prononce [dəbʁɔj][5]. Le nom Broglie est d'origine italienne (Broglia) et se prononce [ˈbrɔʎʎa] en italien mais, la famille Broglie ayant immigré, elle a francisé son nom en 1654[6]. La prononciation française dérive de celle en piémontais, Breuj [bʁœj], cette famille étant originaire de Chieri[réf. nécessaire] près de Turin. Le village de Broglie dans l'Eure a été baptisé en l'honneur de cette famille. Quand il s'agit de cette ville, on prononce [brogli].

Il existe à Strasbourg une place Broglie (ancienne place du Marché-aux-Chevaux, où se trouvent notamment l'hôtel de ville et l'opéra), nommée en l'honneur du maréchal François-Marie, duc de Broglie, qui la remodela en 1740 lorsqu'il était gouverneur de Strasbourg. Il est à remarquer que la population de Strasbourg a tendance aujourd'hui à prononcer [bʁɔgli], mais, en alsacien, les vieux Strasbourgeois prononcent toujours « de Breujil-Platz » ('Bröjel-Platz').

Postérité

Dans la culture populaire

  • René Pétillon parodie ce nom dans Mister Palmer et Docteur SupermarketsteinJack Palmer est interrogé au sujet de l'assassinat de « Casino de Brooklyn » (prononcé Académie de billard de Marcq-en-Barœul).
  • Coluche (1944-1986) a aussi exercé son humour, dans Revue de presse : « Affaire Debreuil. Ça s’écrit « de Broglie », c’est des noms d’faux j’tons, ça s’écrit pas comme ça s’prononce. C’est comme les Russes, sur le maillot, y’a écrit CCCP… Au lieu d’URSS, les Mexicains, y croyaient que c’était "CourouCouCou Paloma." »[7].

Notes et références

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 102.
  2. « La famille de Baraglioui (le gl se prononce en mouillé, à l'italienne comme dans Broglie (duc de) et dans miglionnaire) est originaire de Parme » (André Gide, Les Caves du Vatican, début du chapitre III).
  3. « Ville de Brezolles »
  4. Fadi El Hage, « Comment la Révolution abolit la dignité de maréchal de France », Annales historiques de la Révolution française, 354 | 2008, 51-75..
  5. Jean-Marie Pierret, op. cit., p. 102.
  6. Dynastie de Broglie., archive Wikiwix
  7. Coluche (1944-1986), Revue de presse. Voir en ligne http://www.paroles.net/coluche/paroles-revue-de-presse : page consultée le 22 mai 2017.

Annexes

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

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