Diabo (Côte d'Ivoire)

Diabo est une ville ivoirienne située dans le département de Botro (région du Gbêkê), au centre du pays. Les peuples originaires de cette sous-préfecture créée durant l'ère coloniale sont les Baoulés du groupe Gbloh. Elle est située à 15 kilomètres de Bouaké et lui est reliée par une route bitumée.

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Diabo
Géographie
Pays
District
Région
Département
Botro Department (en)
Coordonnées
7° 47′ N, 5° 11′ O
Fonctionnement
Statut
Identifiants
TGN

Diabo a été scindée en deux sous-préfectures : Diabo et Languibonou.

Historique

Le nom Diabo serait issu de l'expression « djaha » qui signifie « éléphant » et « bo » qui signifie « lieu ». Ce qui veut donc dire « lieu de l'éléphant »[1].

Consacrée commune par la loi n° 85-1085 du , portant création de 98 communes, Diabo est une création coloniale en pays Gbloh. Elle aurait été fondée par Apkatou Koko et son cadet Apkatou Kouakou[réf. souhaitée]. À cette époque, ses principaux quartiers étaient Aounianou, N’Denou et Tandokro.

Composante du groupe ethnique Baoulé, Diabo est habitée à 99 % par le peuple Gbloh[réf. souhaitée] réparti en deux tribus : Bre (51 %) et Mamela (48 %). Le reste, (1 %) est constitué de populations venues des autres régions de la Côte d’Ivoire et des pays limitrophes.

Depuis 2013, le maire de cette commune est Konan René Koumoin[2]. Originaire de la région, il est le plus jeune maire que l'État ivoirien ait connu à ce jour[réf. souhaitée]. Au terme de la cérémonie de son investiture, comme premier magistrat, le président Alassane Ouattara a offert à la commune un tracteur pour le ramassage des ordures[réf. souhaitée].

Urbanisme

La ville contient de nombreux quartiers dont les plus populaires sont : Tandokro, Saya, Ndenou, Amanibo, Habita (Belleville), Aougnanou, Kouassi-Golikro Ndoumounkro.

Infrastructures

La ville manque de moyens financiers municipaux[réf. souhaitée], mais dispose d'un centre de santé, d'une station-service, d'une boulangerie, d'un centre de gendarmerie en cours[pas clair], d'un foyer des jeunes équipé[C'est-à-dire ?] et d'une gare routière d'environ deux hectares, construits sous le mandat du maire René Koumoin[réf. souhaitée].

Un grand marché accueille environ 680 personnes le vendredi[réf. souhaitée].

La ville est équipée d'une voie principale non bitumée la reliant aux villages de la commune (Tikakro, Agbakro…).

Démographie

La population est estimée à environ 17 000 habitants[Quand ?][réf. souhaitée].

La population, en majorité, composée des jeunes (70 %)[réf. souhaitée], représentant un vaste marché de consommation et une main d'œuvre dynamique. Cette jeunesse, dynamique et instruite, a permis à l'association Ujeed Diabo de montrer[Quand ?][réf. souhaitée] que le taux d'analphabétisme est de 13%, ce qui signifie que la majorité des jeunes sont analphabètes et exercent des métiers du secteur primaire[pas clair].

Économie

La production de l'attiéké (aliment à base de manioc) est un secteur qui permet aux villageois de Diabo de nourrir plus de 90 % des foyers et emploie plus de 500 personnes[réf. souhaitée]. Ses retombées économiques favorisent la scolarisation des enfants.

Outre la production de l'atiéké, la population tire un important revenu de la culture de l'anacarde, culture principale de la région et primordiale au sein de la ville.

Bibliographie

  • Ph. Bonnefonds, Note sur les zones de peuplement de Brobo et Diabo ( Document de travail), ORSTOM, Abidjan, 1969.
  • B. Le Cour-Grandmaison, Rapport préliminaire d’enquête des zones d’extension des secteurs pilotes Diabo-Brobo. 1re partie : « Enquête démographique », 98 p., Office de la Recherche Scientifique Outre-Mer, Centre de Petit-Bassam, Sciences Humaines, vol. II, n° 1, Ministère du Plan, Abidjan, 1969.

Notes et références

  1. Raymond Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de la Côte d'Ivoire, Tome 2 : C-D-E, Abidjan, NEA, 1987, 279 p. (ISBN 2-7236-0795-X), p. 201
  2. « Diabo/ Mairie : Koumoin Konan René investi », sur Abidjan.net (consulté le ).
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