Digimon, le film

Digimon, le film (Digimon: The Movie) est un film d'animation américano-japonais adapté des deux premières saisons de la série télévisée événement japonaise, Digimon, sorti le aux États-Unis et le en France et en Belgique. Il s'agit d'une compilation effectuée par Saban Entertainment des courts métrages parus au cinéma Digimon Adventure, le film (1999), Digimon, notre jeu de guerre ! et du film Digimon Adventure 02 de 2000[1].

Digimon, le film
Logotype du film.
Données clés
Film d'animation japonais : Digimon Adventure
Genre Action, aventure, comédie dramatique, science-fiction
Réalisateur
Producteur
Reiko Yoshida
Jeff Nimoy
Bob Buchholz
Durée 20 min
Sortie

(Japon)
(États-Unis/Canada)
(France)

Film d'animation japonais : Digimon, Notre jeu de guerre !
Genre Action, aventure, comédie dramatique, science-fiction
Réalisateur
Producteur
Reiko Yoshida
Jeff Nimoy
Bob Buchholz
Durée 40 min
Sortie

(Japon)
(États-Unis/Canada)
(France)

Film d'animation japonais : Digimon, l'arrivée de la tornade, l'évolution suprême !! Les digimentals dorés
Genre Action, aventure, comédie dramatique, science-fiction
Réalisateur
Producteur
Reiko Yoshida
Jeff Nimoy
Bob Buchholz
Durée 65 min
Sortie

(Japon)
(États-Unis/Canada)
(France)

Ce remontage retire plus de quarante minutes de scènes des différents films et procède à plusieurs changements dans le ton, les dialogues et l'intrigue[2] afin de former un tout cohérent ; les métrages originaux sont indépendants. En raison du nombre de changements apportés, le film est considéré comme une œuvre américaine originale par la presse[3].

Aux États-Unis et au Canada, le film est distribué par 20th Century Fox. En France et en Belgique, il est distribué par Fox Kids et Pathé. Le film a été un succès au box-office, en rapportant plus de 16 millions de dollars dans le monde pour un budget de production de 5 millions de dollars[4]. En France, le film devient le 8e film d'animation japonais à licence dans le box office français (jusqu'en 2013[5])[6].

Le , The Walt Disney Company a acquis les droits de Digimon, le film dans le cadre du rachat de la 20th Century Fox[7]. Le film dispose d'une introduction avec Angela Anaconda.

Synopsis

Angela Anaconda

La vidéo commence avec un court métrage d'introduction par Angela Anaconda. Angela et ses amis font la queue pour voir Digimon, le film depuis plusieurs heures, mais Anette Manoir[8] et ses amies coupent la file et révèlent leurs pass VIP. La bande d'Angela Anaconda se bouscule pour avoir les meilleures places, mais la maligne Anette invite Mme Brinks[9] pour lui boucher la vue avec le chignon haut de la maîtresse d'école une fois installée dans la salle de cinéma. En colère, Angela s'imagine en train de se digivolver en Angelamon pour flanquer une digi-rouste à Anettemon (Anette dans un mécha à l'effigie de Mme Brinks) avec ses amis, devenus Ginamon et Johnnymon. Cependant, voyant apparaître un film à l'eau de rose, le public se rend compte qu'ils se sont trompés de salle et accours vers la bonne salle.

Il y a huit ans

Le premier chapitre du film est issu du premier court-métrage Digimon Adventure, et se déroule au quartier de Bellevue, Japon, « Il y a huit ans ». Cette première partie nous montre la première rencontre de deux enfants avec un Digimon : une nuit, Tai et sa sœur Kari aperçoivent un digi-œuf qui émerge de leur ordinateur ; celui-ci éclot et une étrange créature de couleur noir non-identité par les deux enfants (Botamon) en sort. Au fur et à mesure, le monstre se développe et se transforme en un amical Koromon doué de paroles. Ce petit monstre se transforme en un énorme dinosaure jaune mutique (Agumon), et perd toute raison ; il fuit dans la rue avec Kari sur son dos. Tai le traque à travers la ville pour récupérer sa sœur. Un second digi-œuf apparaît dans le ciel pour révéler une autre créature, ressemblant à une sorte d'aigle (Parrotmon). Les deux monstres se lancent dans un combat au cours duquel la créature que les deux enfants désignent sous le nom de Koromon se transforme ; en une sorte de dinosaure encore plus imposant pour lui tenir tête et qui se présente sous le nom de Greymon, mais celui-ci tombe K.O. Tai, désespéré de le voir à terre, prend le sifflet de Kari et souffle dedans pour le réveiller et l'encourager. Il vainc Parrotmon, et Greymon disparaît avec lui. Au petit matin, seul les traces du combat subsistent. Quatre années plus tard, Tai, Kari et tous les enfants ayant assisté à ce combat deviendront les « digisauveurs » et vivront d'étonnantes aventures dans le digimonde.

Quatre ans plus tard

La deuxième partie du film est issue du second court-métrage Digimon, notre jeu de guerre ! et est le deuxième chapitre du film, « Quatre ans plus tard ». Izzy découvre un digi-œuf infecté affectant tout le réseau ; il informe Tai de ce fléau. Ils utilisent l'ordinateur du père de Tai pour y voir l'éclosion du virus. Gennai apparaît ensuite sur l'ordinateur et envoie directement Agumon et Tentomon à travers le réseau pour arrêter ce virus nommé Keramon. Durant leur combat, Keramon se digivolve en Infermon et les bat.

Un garçon du Colorado, aux États-Unis, nommé Willis contacte Izzy et devient un allié pour trouver un moyen de ralentir Infermon. Tai s'emporte furieusement en essayant de contacter le reste de l'équipe des digisauveurs mais il ne parvient qu'à contacter Matt et son frère T.K. en utilisant le système de messagerie téléphonique de leur grand-mère à la campagne. Les deux frères trouvent un ordinateur chez un barbier du quartier et parviennent à les contacter et à envoyer leurs partenaires Gabumon et Patamon au combat. Les deux Digimon n'ont pas pu battre le virus à cause de nombreux e-mails qui affluent et saturent la connexion de l’ordinateur, envoyés par les enfants du monde entier. Frustré, Tai cogne l'ordinateur qui affiche un écran bleu, laissant WarGreymon inconscient dans le réseau. Infermon, devenu Diaboromon communique alors par l'intermédiaire d'un e-mail « Qui peut compter de dix à zéro ? » et se multiplie par million, un compte à rebours de 10 minutes se déclenche ; Willis découvre que le monstre a infecté les ordinateurs du Pentagone, qui lancent deux missiles balistiques intercontinentaux nucléaires : l'un dirigé vers le Colorado, l'autre vers le lieu de vie des deux digisauveurs. WarGreymon et MetalGarurumon se réveillent progressivement avec le même objectif en tête : vaincre Diaboromon, mais les deux Digimon sont réduits à néant par les millions de copies de Diabolomon. Tai et Matt rentrent mystérieusement dans le réseau pour parler à leurs partenaires. Les deux garçons les aident à se relever, voulant combattre avec eux, tandis qu’un véritable mur des nombreux e-mails d'enfants se forme et les entoure. Grâce à l'âme de ces millions d'enfants à travers le monde, WarGreymon et MetalGarurumon se digivolvent pour ne former qu'un monstre surpuissant : Omnimon qui bat aisément Diaboromon et ses millions de copies. À la toute dernière minute, Diaboromon est trop rapide pour être touché, mais Izzy transfère tous les messages envoyés pour ralentir la connexion et le figer. Celui-ci est ensuite achevé par Omnimon d'un coup d'épée en plein dans la tête, déprogrammant les missiles et annihilant Diaboromon. Mais le virus affecte par la suite le Digimon de Willis : Kokomon.

De nos jours

La troisième partie est issue du premier film dérivé de Digimon Adventure 02 et est le troisième chapitre du film (« De nos jours »). Alors qu'ils sont à New York, T.K. et Kari sont témoins d'une bataille entre Willis, son partenaire Terriermon et un monstre déséquilibré. Le monstre (Endigomon) que Willis désigne sous le nom de « Kokomon » insiste pour qu'il « retourne au point de départ », Willis et Terriermon se rendent donc au Colorado et Kari avertit Davis, Yolei et Cody, la dernière génération de digisauveurs, par e-mail ; après un périple en avions et taxis, ils finissent par rencontrer Willis en auto-stop dans un camion tandis que le train de Kari et T.K. déraille à cause du monstre, qui leur signifie de « ne pas intervenir ».

Après que les enfants aient mis en question ses liens avec le monstre, Willis révèle son histoire - il y a huit ans, un digi-œuf émerge de son ordinateur ; celui-ci éclot révélant deux jumeaux : Terriermon et Kokomon. Il imagine la possibilité de générer un autre digi-œuf avec son ordinateur, qu'un virus infecte et qui génère alors Diaboromon, le monstre battu par Omnimon ; le virus survit alors et s'en prend à Kokomon, qui disparaît ensuite sans laisser aucune trace pendant quatre années. Willis s'obstine à vouloir se confronter seul au monstre, mais il est touché par le soutien de Terriermon et la solidarité de Davis. Dans le combat final contre la méga-forme de la créature (Cherubimon), les digisauveurs se font dominer jusqu'à l'arrivée de Kari et T.K. Willis comprend ensuite qu'il doit retourner au point de départ pour savoir ce qui s'est réellement passé ; soit l'époque et l'âge de leur première rencontre en rajeunissant. T.K et Kari invoquent ensuite Magnadramon et Seraphimon, rapidement battu par le monstre. Ces derniers transfèrent leur énergie à Willis et Davis pour que leurs partenaires se digivolvent en Magnamon et en Rapidmon cuirassé. Le monstre indique qu'il veut guérir et les deux l'attaquent à l'unisson, le combat s'achève ; le virus éradiqué, « Kokomon » (Cherubimon) change de forme, remercie Willis et disparaît dans la lumière. Les digisauveurs retrouvent leur âge normal ; et Willis apprend plus tard que son Digimon est toujours vivant, prêt à éclore de son digi-œuf flottant dans l'océan. Kokomon éclot et apparaît à la fin du film sous la forme de Wendigomon, heureux d'être débarrassé du virus qui le rongeait.

Fiche technique

Développement

Prémices

Toei Animation organise des salons consacrés à l'animation chaque printemps et chaque été, avec des films illustrant leurs productions animées du moment[2],[10]. Le premier court métrage de Digimon est Digimon Adventure (film), réalisé par Mamoru Hosoda pour ses débuts en tant que réalisateur[11] et sorti le pour l'événement '99 Spring Toei Anime Fair, une diffusion en trio avec le premier court Yu-Gi-Oh! dérivé de la série du studio et du film Dr. Slump : Arale's Surprise Burn. L'évènement a rapporté 650 millions de yens[12]. La chanson de fin du film est Butter-Fly de Kōji Wada, le générique de la série homonyme sortant le lendemain matin sur Fuji TV.

Le deuxième court métrage, Digimon, notre jeu de guerre ! est sorti à l'origine le , réalisé par Mamoru Hosoda pour le Toei Animation Spring 2000 et a ensuite servi d'inspiration aux longs métrages du réalisateur, Summer Wars en 2009 et Belle en 2021[13]. Le film est diffusé avec le court métrage One Piece, le film. Les deux films remportent un total de 2,166 milliards de yens[14],[15]. Après la réalisation de ce film Digimon, Hosoda réalise différents spots publicitaires puis son premier long métrage avec One Piece : Le Baron Omatsuri et l'Île secrète en 2005[16], avant de quitter définitivement la Toei Animation pour devenir free-lance la même année, afin de réaliser des films sans l’influence d'un studio et des investisseurs[17],[18].

Le premier film dérivé de Digimon Adventure 02, le troisième film Digimon, est sorti le à l'occasion du Toei Animation Summer 2000. Il a été réalisé par Shigeyasu Yamauchi. Le film a été projeté en deux parties, avec une projection du film Magical DoReMi entre les deux segments. Seuls quatre mois séparent la sortie du précédent volet et de ce film dérivé de la saison en cours de diffusion au Japon ; Toei Animation refuse un scénario initialement validé, considéré comme sinistre et sans action, une dizaine de scripts seront élaborés et proposés en urgence[19], le film ne rencontre pas l'accueil escompté des fans et des critiques[20]. L'évènement a rapporté 120 milliards de yens[21].

Contexte et écriture aux États-Unis

Après les deux premiers films Pokémon, la Fox veut reproduire son succès en proposant également un long métrage pour Digimon[22]. Les seuls films produits pour Digimon à cette époque étaient Digimon Adventure, le film (1999), Digimon, notre jeu de guerre ! (2000) et le premier film dérivé de Digimon Adventure 02 (2000), la seconde saison. Comme les trois films duraient respectivement 20, 40 et 60 minutes, les images ont été condensées pour tenir sur un montage de 85 minutes[2],[10].

Le dernier film inclus dans la compilation, le film Digimon Adventure 02, a été fortement amputé, y compris de son intrigue secondaire montrant les digisauveurs de la première saison capturé et rajeuni par Wendigomon, la raison est que Saban Entertainment n'avait pas les fonds nécessaires pour produire un film complet de deux heures[23]. Parallèlement, les éléments japonais « culturellement gênants » sont supprimés et de nombreuses blagues nord-américaines ont été écrites dans le scénario[24]. Avant la sortie de Digimon, le film, le film a donné lieu à un conflit entre Saban Entertainment et la Screen Actors Guild. La Screen Actors Guild est entrée en négociation pour que les comédiens sous contrat soient rémunérés sur la vente des cassettes vidéo et des diffusions télévisées qui suivraient, estimant que Digimon, le film était à considérer comme une œuvre originale en raison des dialogues qui s'écartaient du scénario original[25].

La productrice Terri-Lei O'Malley et le scénariste Jeff Nimoy[26] voulaient utiliser les deux premiers films dans Digimon, le film et sortir le troisième film séparément en tant que téléfilm, mais l'idée a été rejetée; beaucoup d'échanges entre Saban, Fox Family, 20th Century Fox, Toei Animation et le fabricant de jouets Bandai ont établi l'obligation d'utiliser les trois films mais que le troisième volet pouvait être considérablement réduit[26] ; afin de promouvoir la seconde saison télévisuelle[27] (inédite en France lorsque le film est sorti en salles[28]). Nimoy avait été déçu de cette décision, et c'est l'un des facteurs qui l'ont poussé, avec Buchholz, à quitter l'équipe d'écriture vers la fin de l'adaptation de la deuxième saison pour l'Amérique du Nord[27]. Afin de relier les histoires des différents films entre elles, Nimoy et Bob Buchholz ont réécrit le film Adventure 02 pour que Willis soit aussi témoin et impliqué dans la création de Diaboromon[29],[27].

À l'origine, Jeff Nimoy faisait faire la narration du film à Tai, mais comme Tai n’apparaît pas dans le remontage du troisième film, la charge fut donnée au personnage de Kari[27]. Une première version du site officiel indiquait le nom de Willis comme son nom dans la version japonaise, Wallace[30], jusqu'à ce qu'il soit changé en « Willis » dans la version définitive[31].

Le court métrage Angela Anaconda en introduction du film a ensuite été réédité sous forme d'un épisode dans la série télévisée, « Les meilleurs places » (Good Seats), le , avec suppression de tous les dialogues et visuels mentionnant Digimon[32]. Le doublage français de l'épisode retrouve les comédiens francophone de la série télévisée, par rapport au court métrage du film Digimon.

Accueil

Box-office

Aux États-Unis, Digimon, le film se place à la 5e place (pour une diffusion dans 1 825 salles)[33] à son exploitation d'ouverture et a rapporté 4 233 304 $ lors de son premier week-end[4]. Les projections du film se sont achevées le , à la 56e place du box office, avec un dernier week-end apportant 19 665 $ de recettes, pour un total de 9 631 153 $ au niveau national[34]. Le film a également rapporté 1 567 641 $ au Royaume-Uni après sa sortie le et 2 200 656 $ en Allemagne la même année pour 667 563 entrées (et un démarrage avec 280 548 entrées)[35]. En Suisse, le film fait 10 453 entrées[36]. Il rapporte un total de 16 643 191 $, ce qui en fait un succès mineur au box-office par rapport à son budget de 5 millions de dollars (111 % de rentabilité monde). En France, le film enregistre un nombre total de 88 345 entrées, soit le 8e film d'animation japonais à licence dans le box office français (jusqu'en 2013)[6].

Le succès à l'international de Digimon, le film a conduit Toshio Suzuki à contacter Mamoru Hosoda pour réaliser Le Château ambulant, bien qu'il ait ensuite été écarté de la production en raison de divergences créatives[37],[38] ; une expérience qui lance ensuite sa carrière[18]. Digimon, le film reste le plus gros succès au box-office américain du réalisateur Mamoru Hosoda, vingt-deux ans après sa sortie[39]. En France, Digimon, le film a été le plus gros succès du réalisateur en France jusqu'en 2012[40],[41] et est en 2021, le 5e film du réalisateur au box-office français[41].

Critiques

Le film reçoit des retours globalement négatifs de la part des critiques américains. D'après Rotten Tomatoes, seuls 24 % des critiques ont donné au film une critique positive (sur 41 critiques), pour une moyenne de 4/10[42]. Sur Metacritic, le film a une note moyenne de 20 sur 100 selon 17 critiques, ce qui indique des « critiques généralement défavorables »[43]. « Le film était « bruyant et mal conçu », il se reposait trop sur la transformation des monstres et bien trop peu sur une quelconque qualité de storytelling et d'animation », d'après Lawrence van Gelder du quotidien The New York Times[44]. « Une digiconfusion [...] Les scènes alternent entre la mignonnerie du kitsch et de la violence spectaculaire, avec seulement des allusions éclairs à l'intrigue, au développement des personnages et à leurs motivations », exprime Liam Lacey du The Globe and Mail[45]. Lors des Stinkers Bad Movie Awards de 2000, le film remporte le prix de la « pire réalisation en animation »[46], mais le magazine Animage a établi une liste des 100 meilleures productions d'anime en , et Digimon, le film s'est classé 88e sur cette liste[47]. Dwayne E. Leslie du magazine Box Office note pour trois étoiles sur cinq un film à la violence exacerbée, mais prévisible « sur le fait que les amis sont toujours là les uns pour les autres »[48]. La bande sonore est bien accueillie par Heather Phares de AllMusic, avec une note de trois étoiles sur cinq, présentant la sélection rock, ska, punk et pop comme étonnamment moderne et dynamique[49].

La presse française de l'époque, bien que notant également de manière négative Digimon, le film, met un accent particulier sur le fait que c'est un film d'animation japonais. « Ce dessin à peine animé américano-nippon fait déjà des ravages dans les cours de récré. » exprime Cécile Mury pour Télérama pour une note de deux étoiles sur 5. « Pokémon, Digimon, même combat. L'originalité ne préside pas à l'élaboration de ce produit », pour Sandrine Berrette de Repérages pour deux étoiles sur 5[50]. « Il est l'archétype de ce cinéma d'animation qui s'est développé au pays du Soleil-Levant avec le seul souci d'embarquer les enfants dans des histoires de sauvetage de la planète selon une formule qui n'en finit pas de faire ses preuves : le bien affronte le mal et le bien s'en tire vainqueur non sans un tas de cabrioles et de d'images flash qui fatiguent très vite les parents », d'après P. V. du Parisien[51]. « Certaines séquences, notamment celles se déroulant « dans » Internet, champ de bataille de prédilection de ces créatures virtuelles, sont même surprenantes. Les décors étant même parfois très beaux. Reste que le propos demeure extrêmement limité sinon inexistant. Par contre, les digifans auront leur digi lot de digi combats », juge A.Lo. de La Libre[52]. Manga News relève « un divertissement éminemment bourrin »[53]. « Digimon, le film devrait plutôt s’intituler Digimon, LES films [...] Un drôle de mélange, la fusion de ces deux films n'est pas des plus réussie », constate Olivier Fallaix pour Animeland, le rare média-presse francophone contextualisant le facteur du remontage[54] ; avec DVDAnime, qui bien que déplorant l'absence de VO japonaise sur le disque, note un doublage français « excellent », « les voix sont bien choisies et les acteurs jouent avec conviction »[55] et donne quatre étoiles sur 5 à un film qui « retrouve tout ce qui fait le succès de la série »[55] .

Vingt ans plus tard

Dans les premières années, le film est mal reçu aussi bien par la presse et les critiques, que par les fans. Le scénariste Jeff Nimoy raconte en 2005 qu'il avait subi les foudres de fans pour des changements dont il n'était pas responsables : « J'étais très fier du premier montage du film que j'ai présenté, avant qu'il n'y ait beaucoup de changements avec lesquels je n'étais pas d'accord. J'aurais aimé qu'ils aient mieux commercialisé le film et qu'ils aient laissé mon premier montage tranquille, mais ce qui est fait est fait, et cela n'a pas terni le fait que j'ai eu la chance de faire un film, ce qui est une chance que beaucoup de gens dans ce métier n'ont jamais eu. Digimon a fait ma réputation, et même si beaucoup de fans pensent que j'ai ruiné la série, je reçois beaucoup de respect à la télévision pour mon travail sur la série, donc je suis très reconnaissant pour cela. »[56]. Le doublage du quatrième film Revenge of Diaboromon pour Toon Disney le avait, par contre, reçu un bon accueil des fans, exprime Nimoy[56].

Toutefois, vingt ans après sa sortie, Digimon, le film trouve ses adeptes. Articles, critiques, mèmes, légendes urbaines, engouements sur les réseaux sociaux comptant quelques milliers d'engagements[57],[58],[59]. « Je suis si fier que ça puisse trouver un public. C'est tout ce qu'un réalisateur peut demander. [...] Le film vole de ses propres ailes maintenant. » exprime Jeff Nimoy en [26].

« Digimon, le film est-il meilleur que les trois films dont il adaptait le contenu ? Non, pas le moins du monde. Cela ne veut pas dire que ce film ne peut pas s’apprécier comme tel sur ses propres mérites, d'autant plus qu'il constitue une excellente étude de cas sur l'art du doublage et de l'adaptation de médias étrangers en anglais », exprime Dale Bashir pour IGN Southeast Asia[57]. « Les doublages d'anime et les accords étant très différents aujourd'hui, ce film est reste intouchable après 20 ans et c'est sincèrement un projet qui ne pourrait jamais exister de nos jours [...] Désormais, même les critiques sur le film deviennent des éloges, car les fans ont connaissance du micmac qui se passait en coulisses. Les défauts sont maintenant une vitrine affectueuse pour les localisations d'anime d'il y a 20 ans, et les meilleurs moments sont toujours tendrement appréciés de nos jours », exprime Nick Valdez pour ComicBook[60]. La bande-son influencée par le ska punk obtient une reconnaissance[61],[23],[62],[63], « mémorable », pour IGN[57] ; « c'est une capsule temporelle sur les années 2000 quasi parfaite », pour CBR[60].

En à l'occasion de la sortie de Belle, Mamoru Hosoda exprime que chaque fois qu'il fait la promotion d'un nouveau projet à l'étranger, il rencontre désormais de nombreuses personnes qui ont grandi avec Digimon et qui évoquent Digimon, le film, un succès « vu dans de nombreux pays » et qui lui a ouvert des opportunités trois ans après ses débuts de réalisateur, et que ces rencontres sont « un plaisir [...] une très belle expérience »[64].

Distribution

Voix françaises

  • Annabelle Roux : Sora, Biyomon, Palmon
  • Antoine Nouel : Terriermon, narration traductive (version VHS uniquement), Gargomon, Rapidmon, l'oncle de Matt, le militaire, Armadillomon, Angemon, Seraphimon
  • Donald Reignoux : Tai
  • Dorothée Pousséo : Yolei, Cody
  • Érik Colin : Keramon/Infermon/Diaboromon, Metalgreymon, Metalgarurumon, Omnimon
  • Fabrice Trojani : Davis, Halsemon
  • Franck Tordjman : Joe
  • Gérard Surugue : Wargreymon, Raidramon, le chauffeur
  • Hervé Rey : Botamon, Koromon, Agumon, Greymon
  • Marie-Eugénie Maréchal : T.K (petit), Kari
  • Michèle Lituac : Mimi, Mère de Tai, Gatomon, Angewomon, Magnadramon, opératrice téléphone, personne âgée du salon de coiffure
  • Michel Prud'homme : Parrotmon, Digmon, Kokomon (Wendigomon), Antylamon, Gennai, Cherubimon, le livreur de pizza, journaliste TV, le vieux client du barbier, le professeur de Joe
  • Natacha Gerritsen : Izzy, Patamon, Poromon, Hawkmon, la camionneuse
  • Paolo Domingo : Willis
  • Thierry Bourdon : TK (adolescent), Tentomon, Kabuterimon, le Barbier, DemiVeemon, Veemon, Flamedramon, Magnamon, Upamon, Armadillomon (une réplique)
  • Valérie de Vulpian : Mère de Sora, la caissière

Adaptation : Laurence Salva

Voix américaines

  • Lara Jill Miller : Kari
  • Joshua Seth : Tai
  • Bob Papenbrook : Greymon
  • David Lodge : Parrotmon
  • Dorothy Elias-Fahn : Mère de Tai
  • Michael Sorich : Miko, grand Agumon, Gargomon
  • Peggy O'Neal : Botamon
  • Colleen O'Shaughnessey : Sora, étudiant masculin
  • Brianne Siddall : Koromon, Kuramon
  • Jeff Nimoy : Conducteur de camion 1, voix de téléphone 1, le barbier, Barney, Cabbie, Enfant 3, Tentomon, Kabuterimon, MegaKabuterimon
  • Bob Buchholz : Conducteur de camion 2, client masculin, Voix de téléphone 2, opérateur de messagerie vocale, oncle Al, Andy, chef d'équipe
  • Philece Sampler : Mimi, Grand-mère de Matt, Cody
  • Mona Marshall : Izzy, Terriermon
  • Michael Lindsay : Joe, Greymon
  • Michael Reisz : Matt
  • Wendee Lee : Petite fille 1, fille de partie 1, TK (petit), Kokomon
  • Elizabeth Rice : Garçon 1, Mère de Sora, Opérateur 1, enfant 2
  • Anna Garduno : Garçon 2, Palmon, Tante Bea, la camionneuse, enfant 1
  • Neil Kaplan : Garçon jumeau 1, voix d'ordinateur 2, professeur, Hawkmon, Halsemon
  • Doug Erholtz : TK (adolescent)
  • Tifanie Christun : Fille d'anniversaire, fille d'épicerie, Biyomon, Yolei
  • Ralph Garman : Journaliste
  • Paul St. Peter : Keramon, Infermon, Diaboromon, Wendigomon, Antylamon, Cherubimon
  • Tom Fahn : Agumon, Digmon
  • Mike Reynolds : Gennai
  • Kirk Thornton : Gabumon, MetalGarurumon, Omnimon
  • Laura Summer : Patamon
  • R. Martin Klein : Gomamon
  • Edie Mirman : Opérateur enregistré, Gatomon, Angewomon, Magnadramon
  • Steve Blum : Voix d'ordinateur 1, Poromon, Flamedramon, Raidramon, Magnamon
  • Joseph Pilato : MetalGreymon
  • Lex Lang : WarGreymon, Omnimon, Rapidmon
  • Bob Glouberman : Willis
  • Brian Donovan : Davis
  • Dave Mallow : Upamon, Angemon, Seraphymon
  • Derek Stephen Prince : Vendeur de pizza, DemiVeemon, Veemon
  • Robert Axelrod : Armadillomon

Médias

Album studio

Digimon (bande originale du film)
Album
Sortie 19 septembre 2000 (US)
Avril 2001 (France)
Durée 50:16
Genre Rock alternatif, pop punk, hip-hop, ska punk
Producteur Paul Gordon, Eric Valentine, Fatboy Slim, Mumble C (DJ Moves), Susan Rogers, Paul Q. Kolderie, Howard Benson, Josh Debear, C. et C. Vallois
Label Maverick Records, Warner Music France

Digimon, le film (bande originale du film) est l'album réunissant les titres musicales du film, incluant quelques petits bonus musicaux. Il a été commercialisé par Maverick Records aux États-Unis, le et en en France peu après la sortie du film au cinéma. Les reprises en français pour le générique du DVD et l'album sont de C. Et C. Vallois[65].

La musique du film a été composée par Shuki Levy, Udi Harpaz et Amotz Plessner et jouée par l'orchestre symphonique de Tel Aviv[66]. Des titres et compositions originales seront composés et repris par la suite dans la seconde saison télévisée. En 2020, le compositeur Udi Harpaz publie l'intégralité de la partition musicale du film[67]. Une sortie officielle de la bande orchestrale reste inédite[68].

No TitreAuteur(s) Durée
1. Digi Rap (Version Française Par C. Et C. Vallois)M.C. Pea Pod, Paul Gordon 3:11
2. All StarSmash Mouth 3:20
3. The Rockafeller Skank (version courte)Fatboy Slim 4:02
4. Kids in AmericaLEN 3:54
5. Les Digimon (Version Française Par C. Et C. Vallois)Paul Gordon 2:31
6. One WeekBarenaked Ladies 2:52
7. The Impression That I GetThe Mighty Mighty Bosstones 3:17
8. All My Best Friends Are MetalheadsLess Than Jake 3:13
9. Run AroundJasan Radford 2:09
10. Nowhere NearSummercamp 2:21
11. SpillShowoff 2:16
12. Here We GoJason Gochin 2:25
13. Digimon (Générique TV) (Version Française Par C. Et C. Vallois) (piste bonus)Paul Gordon 3:00
14. Change Into Power (piste bonus)Paul Gordon 2:35
15. Let's Kick It Up (piste bonus)Paul Gordon 3:12
16. Going Digital (piste bonus)Jasan Radford 3:00
17. Strange (piste bonus)Jasan Radford 2:48

Cassettes et DVD

La cassette vidéo française sort en , par Fox Pathé Europa. Le DVD sort le en France[69] et le en Belgique[70]. Dans chaque cassette et DVD vendu en grande surface, une carte de collection Digimon en version limitée est offerte. Il y a, au total, 12 cartes à collectionner de la version limitée. D'après Planète Jeunesse, le doublage français varie légèrement entre la cassette vidéo et le DVD : le générique de début est en anglais sur la VHS et cette dernière a une narration traductive au début du film par-dessus la narration de Kari (ce qui n'est pas le cas sur le DVD) ; toujours sur la VHS, certaines voix des Digimon sont mixées différemment notamment Gatomon ayant sa voix modifiée dans les graves pour ses dernières répliques[28]. Le film reste inédit en Blu-ray.

À la télévision, le film est diffusé sur Canal+ le [71]. En Belgique francophone, le sur Club RTL[72].

Notes et références

  1. « Fiche du film sur Animeka » (consulté le )
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Voir aussi

Liens externes

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