Dolmen de Cruz-Menquen

Le dolmen de Cruz-Menquen (ou Cruz-Moquen[1]), ou pierre chaude[2], est un dolmen de Carnac, dans le Morbihan en France.

Dolmen de Cruz-Menquen

Vue générale du dolmen.
Présentation
Nom local Pierre Chaude
Type Dolmen christianisé
Période Néolithique
Faciès culturel Mégalithisme
Protection  Classé MH (1929)
Visite Libre d'accès
Caractéristiques
Dimensions ~ 2,5 m x 2 m x 4 m
Géographie
Coordonnées 47° 35′ 18″ nord, 3° 04′ 50″ ouest
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Commune Carnac
Géolocalisation sur la carte : alignements de Carnac
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : France
Le Dolmen un peu avant 1903. La table n'a pas encore été redressée. Dans le fond le tumulus St Michel.

Localisation

Le mégalithe est situé au milieu des maisons de la rue de Coudierc à Carnac, à environ 500 m au sud des alignements du Ménec et à 600 m au nord de l'église Saint-Cornély.

Description

Il s'agit d'un ensemble composé de 3 pierres dressées d'environ m de haut, sur lesquelles est placée une dalle d'environ 2,5 m x m[3]. Une croix d'environ 2,5 m de haut surmonte le tout[3].

Historique

Le monument date du Néolithique[4].

Le menhir est classé au titre des monuments historiques en 1929[4].

Traditions

La tradition voulait que les jeunes filles en mal de mari s'assoient sur la dalle les jupons relevés lors d'une nuit de pleine lune[2]. Les femmes en mal d'enfant pouvaient également venir s'y frotter pour favoriser la conception[1].

C'est pour contrer ces pratiques païennes que le clergé aurait décidé la christianisation du mégalithe[1] par l'adjonction d'une croix, à une époque indéterminée.

Iconographie

Cette christianisation fera son succès iconographique. Le dolmen, déjà christianisé, est représenté en 1823 par Jorand sous le titre Croix et Dolmin de Kerland. Il est présent dans L'Univers pittoresque de 1845 à une échelle très exagérée. Représenté d'une manière plus réaliste et raisonnable dans Monuments anciens et modernes de Gailhabaud en 1845. On le retrouve dans les Voyages pittoresques de Taylor en 1847. Il est en frontispice des éditions anglaise (Rude stone monuments in all countries) et française (Les monuments mégalithiques de tous pays) de Fergusson en 1878. On le retrouvera dans plusieurs éditions de cartes postales anciennes vers 1900, dont la belle vue générale de la collection E.Hamonic.

Annexes

Liens internes

Références

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