Dolmen de Kergonfalz

Le dolmen de Kergonfalz (ou tumulus de Kergonfalz[1] ou trou des Chouans[2]) est un dolmen sous tumulus de Bignan, dans le Morbihan en France.

Ne doit pas être confondu avec Allée couverte de Kergonfalz.

Dolmen de Kergonfalz

Vue générale.
Présentation
Nom local Tumulus de Kergonfalz
Trou des Chouans
Type Dolmen sous tumulus
Période Néolithique
Faciès culturel Mégalithisme
Protection  Classé MH (1969)
Visite Libre d'accès
Caractéristiques
Dimensions ~ 30 m de diamètre
Matériaux Granite et pierres sèches
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 41″ nord, 2° 47′ 40″ ouest
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Commune Bignan
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : France

Localisation

L'édifice est situé dans un bois immédiatement au nord de la route de Moustoir-Ac. Il est situé à environ 480 m à vol d'oiseau au nord du hameau qui lui donne son nom, 230 m au sud-ouest du hameau de Kergal et 200 m à l'est du hameau de Saint-Just[3]. À environ 50 m à l'est, de l'autre côté de la route de Moustoir-Ac, se dresse l'allée couverte de Kergonfalz.

Description

Vue de l'intérieur de la chambre dolménique.

L'édifice se présente comme un dolmen à couloir[2] en équerre[2] partiellement recouvert de son tumulus circulaire[4] d'un diamètre d'environ 30 m[2],[4] pour m de haut[1].

La chambre, rectangulaire[1], mesure environ 2,3 m × 1,75 m[2],[4] et est coiffée d'une dalle de couverture[2],[4]. Le dolmen est surmonté de quatre dalles en cuvette[2].

La chambre est accessible par un couloir d'environ 5,2 m de long[2] orienté est-nord-est[2]. Ce dernier est bâti en alternats de murets de pierres sèches et de piliers granitiques[2]. Deux seuils marquent le passage : le premier est situé à 2,4 m de l'entrée[2] et le deuxième marque un coude juste avant l'entrée dans la chambre[2].

Historique

L'allée couverte date du Néolithique[5].

Son autre nom, le trou des Chouans, provient certainement de ce qu'il aurait servi de cachette aux Chouans de la région[6].

Des fouilles menées à une époque indéterminée ont permis de mettre au jour des ossements et urnes funéraires, une écuelle, des lames de silex, plusieurs poteries et trois haches polies en diorite[4],[6]. Ces artefacts sont conservés au musée d'histoire et d'archéologie de Vannes[6].

L'édifice est classé au titre des monuments historiques par arrêté du [5].

Annexes

Liens internes

Références

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