Dom-le-Mesnil
Dom-le-Mesnil est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Dom.
Dom-le-Mesnil | |
La mairie de Dom-le-Mesnil. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Ardenne Métropole |
Maire Mandat |
Christophe Marot 2020-2026 |
Code postal | 08160 |
Code commune | 08140 |
Démographie | |
Gentilé | Domois, Domoises |
Population municipale |
1 083 hab. (2019 ) |
Densité | 136 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 41′ 25″ nord, 4° 48′ 28″ est |
Altitude | Min. 146 m Max. 297 m |
Superficie | 7,99 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nouvion-sur-Meuse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://mairiedomlemesnil.wixsite.com/dom-le-mesnil |
Géographie
Localisation
Le village se situe entre Charleville-Mézières et Sedan, sur la rive gauche de la Meuse.
Pont-à-Bar est un hameau de la commune de Dom-le-Mesnil, situé sur la D 764, l'ancienne route de Mézières à Sedan, et sur le canal des Ardennes, à proximité de la confluence de la Bar (et du canal des Ardennes) dans la Meuse[1].
Flize | Nouvion-sur-Meuse | Vrigne-Meuse Villers-sur-Bar |
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Boutancourt | N | Hannogne-Saint-Martin | ||
O Dom-le-mesnil E | ||||
S | ||||
Sapogne-et-Feuchères |
Urbanisme
Typologie
Dom-le-Mesnil est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nouvion-sur-Meuse, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 5 060 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,7 %), terres arables (32,6 %), forêts (18,7 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
« Mesnil », toponyme très répandu en France, à partir de Mansionem, le bas latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile[12], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Devenu en français médiéval maisnil,mesnil, « maison avec terrain »[13].
Histoire
Le , lors de la bataille de France, Dom-le-Mesnil est défendu par des Français du III/148e régiment d'infanterie de forteresse (commandant Saudo), position organisée en trois points d'appuis et commandée par le capitaine Bernardon de la compagnie de mitrailleuse 2, lorsque la localité est attaquée vers le milieu de la journée par des chars allemands du Panzer-Regiment 4 de la 2. Panzer-Division (Rudolf Veiel) qui débouchent par dizaines de Pont-à-Bar[14]. Cette puissance énorme déployée par les Allemands a raison des défenseurs français[14], Dom-le-Mesnil sera occupée jusqu'en 1944.
Politique et administration
Liste des maires
Association
Plusieurs associations animent la vie de la commune : les demoiselles, l'Association des Ecoliers Domois (AED), etc.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 1 083 habitants[Note 3], en diminution de 0,55 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Héraldique
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Les armes de Dom-le-Mesnil se blasonnent ainsi : de gueules au pal d’or maçonné de sable, accosté de deux étoiles aussi d’or, au chef cousu aussi de sable chargé d’une fleur de lys d’argent accostée de deux merlettes affrontées du même[22].
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Lieux et monuments
La commune tire une relative célébrité de sa pierre jaune, couramment appelée « la pierre de Dom » par les Ardennais. Cette pierre, extraite sur la colline qui domine le village (« la côte de Dom »), a été utilisée pour la construction dans une large part du département. On note le fait que la place Ducale de Charleville-Mézières a été construite à l'aide de cette pierre ocre jaune, particulièrement friable.
Les carrières de Dom-le-Mesnil, aujourd'hui abandonnées, peuvent être visitées librement et sont remarquables.
Personnalités liées à la commune
- Gabriel Delattre (1891-1984) avocat et député des Ardennes y est né.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Guelliot 1975, p. 98.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nouvion-sur-Meuse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Libraire Delagrave, Paris, 1926, p. 153.
- – Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207)
- Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 308-309
- O.R., « « La fonction a contribué à ce que je perde la santé » : « Parfois, il y a des solutions qui sont si difficiles à trouver qu’on en rumine toute la nuit » . Jean-Pierre Cochard le dit tout net : s’il raccroche après avoir effectué un mandat de maire, c’est que l’exercice de la fonction a eu de graves répercussions sur sa santé », La Semaine des Ardennes, no 234, , p. 2.
- « Liste des maires du département des Ardennes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], Préfecture des Ardennes, (consulté le ), p. 4.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Banque du Blason
Sources
- Octave Guelliot, Géographie traditionnelle et populaire du département des Ardennes., Paris, Guénégaud, , 410 p., p. 98, 203.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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