Dombrot-le-Sec
Dombrot-le-Sec est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Pour l’article homonyme, voir Dombrot-sur-Vair.
Dombrot-le-Sec | |
Vue générale. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest |
Maire Mandat |
Bernard Salquebre 2020-2026 |
Code postal | 88140 |
Code commune | 88140 |
Démographie | |
Gentilé | Dombriciens, Dombriciennes |
Population municipale |
368 hab. (2019 ) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 08′ 47″ nord, 5° 54′ 39″ est |
Altitude | Min. 357 m Max. 485 m |
Superficie | 18,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Dombriciens.
Géographie
Dombrot-le-Sec, village situé sur la route D 164, à environ 5 kilomètres au sud de Contrexéville, ne doit pas être confondu avec un autre du même département, Dombrot-sur-Vair, à 8 km au nord de Contrexéville.
Communes limitrophes
Suriauville | Contrexéville | Lignéville | ||
Crainvilliers | N | |||
O Dombrot-le-Sec E | ||||
S | ||||
Martigny-les-Bains | Marey Serocourt |
Viviers-le-Gras Gignéville |
Réseau hydrographique
La commune est située pour partie dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par le Vair, l'Anger et le ruisseau de Dombrot-Le-Sec[1],[Carte 1].
Le Vair, d'une longueur totale de 65,3 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Meuse à Maxey-sur-Meuse, en limite avec Greux, après avoir traversé 23 communes[2].
L'Anger, d'une longueur totale de 27,9 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Mouzon en limite de Circourt-sur-Mouzon et de Pompierre, après avoir traversé onze communes[3].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Dombrot-le-Sec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,7 %), terres arables (31,1 %), forêts (25,1 %), zones urbanisées (3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
Contrairement à ce qui est écrit dans le Dictionnaire des communes de Léon Louis et Paul Chevreux[12], la seigneurie de Dombrot n'appartenait pas[13], en 1711, à Anne-Claude-Renée de Ligniville, comtesse de Monchat. Madame de Montchat avait été mise en faillite, en 1688, par le parlement de Metz. La seigneurie fut mise en vente à la criée. Elle trouva acquéreur en 1691, fut revendue en 1695, puis le 13 février 1696, et enfin, le 23 février 1696, Joseph de Bouzey s'en rendit acquéreur[13]. Dombrot est restée dans la famille de Bouzey jusqu'à la Révolution.
Joseph de Bouzey était seigneur en partie du village de Bouzey (devenu Dombrot-sur-Vair)[13].
Son fils aîné, Nicolas Joseph, lui succéda comme seigneur de Dombrot. Lors de son mariage, en 1704, il reçut, en avancement d'hoirie, les trois quarts de la terre et seigneurie de Dombrot. Il acheta le quart restant à sa mère, en 1708, après le décès de son père[13].
En 1715, la seigneurie de Dombrot fut érigée en comté par lettre patente de Léopold Ier, duc de Lorraine : le comté de Bouzey. Le village devint Bouzey et Bouzey devint Dombrot. Sur les cartes du XVIIIe siècle, on peut lire « Bouzey cy devant Dombrot » et « Dombrot cy devant Bouzey »[13].
Au moment de la Révolution, le village demanda à reprendre son nom initial, ce qui lui fut accordé par le Directoire du Département le 21 juillet 1790. Mais le village de Dombrot ne voulut pas reprendre son ancien nom de Bouzey. On eut donc deux villages appelés Dombrot jusqu'à ce que l'administration décide, en 1857, de les distinguer en Dombrot-le-Sec et Dombrot-sur-Vair[13].
Sous l'Ancien Régime, Dombrot appartenait à la prévôté de Darney, bailliage de Vosge, puis au bailliage de Darney à partir de 1751[13].
À la Révolution, la commune fit partie du canton de Lignéville et du district de Darney. Lors de la réforme administrative de 1800, le canton de Lignéville fut supprimé et Dombrot intégra le canton de Vittel. Les districts devinrent des arrondissements et le canton de Vittel fit partie de l'arrondissement de Mirecourt. En 1926, l'arrondissement de Mirecourt fut supprimé. Le canton de Vittel se retrouva dans l'arrondissement de Neufchâteau[13].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 368 habitants[Note 5], en diminution de 2,13 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Brice est classée monument historique depuis 1907[18]. Son gros œuvre date du XIIIe siècle.
- Château de Dombrot (XVIIe siècle).
- Église Saint-Brice (2009).
- Église Saint-Brice (2011).
- Château de Dombrot (2015).
- Fontaine et égayoir (2015).
- Égayoir (2015).
Héraldique
Blason | D’or à une tête de lion de sable ; mantelé de gueules chargé à dextre d’un crosseron d’or sur lequel broche une tête d’aigle d’argent et à senestre d’une fontaine héraldique d'or remplie d'azur traversée par une source d'argent. |
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Détails | Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS, Marie-Hélène BRETEILLE et Bernard GEORGIN et adoptées par la commune le 11 juillet 2019. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4)Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 418 : Dombrot-le-Sec
Articles connexes
Liens externes
- Dombrot-le-Sec sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
- E dépôt 142. Archives communales de Dombrot-le-Sec (1710-1939). Répertoire numérique détaillé établi par Delphine Lelarge, sous la direction de Marie-Astrid Zang, avec une introduction de Lucette Husson, Archives départementales des Vosges, Épinal 2012, 21 p.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La ligne de partage des eaux entre le bassin Rhin-Meuse et le bassin versant de la Saône est représentée par une ligne verte en tirets-points.
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Dombrot-le-Sec » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- « Fiche communale de Dombrot-le-Sec », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « le Vair »
- Sandre, « l'Anger »
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Léon Louis et Paul Chevreux, Département des Vosges : dictionnaire des communes, hameaux, écarts, fermes, Res universis, Paris, 1991 (reproduction de l'édition de 1887-1889)
- Introduction de Lucette Husson, E dépôt 142. Archives communales de Dombrot-le-Sec (1710-1939). Répertoire numérique détaillé établi par Delphine Lelarge, Archives départementales des Vosges, Épinal 2012, p. 2
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église Saint-Brice », notice no PA00107129, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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