Dommartin-le-Coq
Dommartin-le-Coq est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Dommartin et Le Coq (homonymie).
Dommartin-le-Coq | |
Chapelle Sainte-Théodosie à Sainte-Thuise | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt |
Maire Mandat |
Patrick Brodard 2020-2026 |
Code postal | 10240 |
Code commune | 10127 |
Démographie | |
Gentilé | Martinais, Martinaises |
Population municipale |
58 hab. (2019 ) |
Densité | 9,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 30′ 05″ nord, 4° 21′ 28″ est |
Altitude | Min. 98 m Max. 162 m |
Superficie | 6,34 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arcis-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
Communes limitrophes
Au cadastre de 1836 : Le Bac, la Fontaine-au-Prètre, Luxembourg, Molton, Sainte-Thuise.
Toponymie
Les premières mentions sont Domus, Domus Martinus et l'adjonction de le-coq apparaît sur la carte de Cassini.
Urbanisme
Typologie
Dommartin-le-Coq est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80 %), forêts (14,7 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le fief relevait de la châtellenie de Rosnay, elle relevait de Dampierre au XIVe siècle et devenait alors arrière-fief de Rosnay.
En 1789, le village relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Chaumont. Elle fit partie du canton de Chalette après la Révolution jusqu'au 29 novembre 1790, puis de celui d'Aulnay jusqu'en l'an IX.
Sainte-Thuise
Ancien hameau connu dès le XIe siècle qui doit son nom à Théodosie de Tyr . Il fut, jusqu'au XVIIIe siècle administré successivement par Jasseines et Dommartin. Le hameau fut rattaché à Jasseines du 27 janvier 1791 à 1792.
Dès 1178 il est fait mention d'une cella qui appartenait à l'abbaye de Montiéramey, il y avait aussi une église et il fut érigé un prieuré.
Les prieurs :
- 1366 : Itier de Villetard,
- 1380 : Pierre de Cluimont(?),
- 1402: Jacques Laurent,
...
- 1767 à 1782 : Armand Dieudonné Baizé,
- 1781 à 89 : N. Planchette de Piégegon.
Le hameau de Sainte-Thuise a 12 hab. au 01/2014 ; le Bac est au finage de Sainte-Thuise.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 58 habitants[Note 3], en diminution de 13,43 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
L'église, sous le vocable de Saint-Martin était une succursale de la paroisse de Jasseines. Citée dès le XIe siècle, elle était à l'abbaye de Montier-en-Der, elle passait à celle de Montièramey en 1117. Si l'église est pour majeure partie du XVIe siècle, la partie occidentale de la nef est du XVIIe siècle. Une pierre tumulaire du XIIIe siècle fut trouvée en son cimetière[13]. Elle possède comme statue :
- Une Vierge à l'Enfant et à l'oiseau[14] en calcaire polychrome du XVe siècle,
- Une statue de sainte Thuise[15] en calcaire polychrome et doré du XVIe siècle,
Un buste reliquaire de sainte Thuise[16] en chêne du XVIe siècle(?).
Une chapelle consacrée à Sainte-Théodésie, reconstruite en 1840, est situé dans le hameau de Sainte-Thuise[17]. Elle est restaurée au cours des années 2010[18].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Henri d'Arbois de Jubainville, Répertoire archéo., 26.
- « statue », notice no PM10000718, base Palissy, ministère français de la Culture
- « statue », notice no IM10012337, base Palissy, ministère français de la Culture
- « buste-reliquaire », notice no IM10012338, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Restauration de la chapelle Sainte-Thuise à Dommartin-le-Coq », sur fondation-patrimoine.org (consulté le )
- « Canal 32 - Dommartin-le-Coq : une nouvelle vie pour la chapelle Sainte-Thuise », sur www.canal32.fr, (consulté le )
Lien externe
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Dommartin-le-Coq sur le site de l'Institut géographique national
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