Dommary-Baroncourt
Dommary-Baroncourt est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Dommary-Baroncourt | |
Église Sainte-Thérèse. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes de Damvillers Spincourt |
Maire Mandat |
Christophe Caput 2020-2026 |
Code postal | 55240 |
Code commune | 55158 |
Démographie | |
Gentilé | Baroncourtois(e) |
Population municipale |
731 hab. (2019 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ nord, 5° 42′ est |
Altitude | Min. 235 m Max. 291 m |
Superficie | 12,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bouligny (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouligny |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Dommary-Baroncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bouligny, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 295 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,2 %), prairies (20,8 %), forêts (14,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Les premières mentions pour Dommary donnent Domna-Maria au Xe siècle et celles de Baroncourt, Baronis-curtis au Xe siècle et Baronis-castrum au XIIe siècle.
Un seul regroupement a été trouvé Inter Baronis-curtem et Domnam-Mariam vers 1125.
Histoire
Ces deux hameaux faisaient partie de la châtellenie[11] de Bouvigny, commune aujourd'hui disparue en tant que telle mais connue sous la dénomination des fermes de Bouvigny.
La rumeur ou l'imagination enfantine signalerait l'existence d'un tunnel secret entre les emplacements du château de Bouvigny et de l'ancienne église de Dommary ou de l'ancien moulin de Baroncourt. Ce dernier semblerait plus logique, le moulin et le château étant sur la même rive de l'Othain.
Avant 1790, Dommary et Bouvigny faisaient partie de la doyenné d'Amel (decanatus christianitatis de Amella) sans aucune mention de Baroncourt. En 1898, la commune de Dommary-Baroncourt est créée avec la fusion des lieudits de Bouvigny, de Dommary et de Baroncourt.
À la fin du XIXe siècle, une gare est construite avec un triage relativement important qui servit à la desserte de la mine locale (puits III) d'extraction du fer (minette) et de la ligne de chemin de fer menant aux puits du bassin de Landres.
- Bouligny, mine d'Amermont-Dommary et mine de Joudreville
- Joudreville, mine du nord-est
- Piennes, mine de la Mourière
- Landres, mine de Landres
- Mont-Bonvillers, mine de Murville
La gare de Baroncourt est toujours en activité ; elle est la seule gare meusienne de la ligne SNCF reliant Nancy à Longwy.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 731 habitants[Note 2], en diminution de 6,64 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
- en 1905 : 381 habitants.
- vers 1804 : 174 habitants.
- en 1750 : à Dommary, 14 feux, à Baroncourt, 8 feux, à Bouvigny, 7 feux.
- en 1701 : 21 citoyens actifs.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Nouvelle église Sainte-Thérèse à Baroncourt, construite en 1931.
- Ancienne église Saint-Mansuy à Dommary, construite vers 1122, détruite en 1974.
- Ancienne église à Bouvigny, détruite.
Héraldique
Blasonnement :
D'argent à trois pals alésés et fichés de sable. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bouligny », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Châtellenie : Seigneurie et juridiction d'un seigneur châtelain.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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