Droit et justice

Droit et justice (en polonais : Prawo i Sprawiedliwość , PiS)[47] est un parti politique polonais, fondé le par les frères Jarosław et Lech Kaczyński.

Droit et justice
Prawo i Sprawiedliwość (pl)

Logotype officiel.
Présentation
Président Jarosław Kaczyński
Fondation
Scission de Alliance électorale Solidarité
Union chrétienne-nationale
Mouvement pour la reconstruction de la Pologne
Accord des démocrates-chrétiens polonais
Fusion de Accord du centre
Alliance de droite (en)
Siège 84/86 rue Nowogrodzka,
02-018 Varsovie, Pologne
Fondateurs Lech Kaczyński
Jarosław Kaczyński
Organisation de jeunesse Forum de jeunesse Droit et justice (en)
Religion Catholicisme
Positionnement Droite[1],[2],[3] à extrême droite[4],[5],[6],[7],[8]
Idéologie Majorité :
National-conservatisme
Conservatisme social[9],[10]
Nationalisme économique[11],[12],[13]
Populisme de droite[14],[15],[16],[17]
Euroscepticisme[18],[19],[20]
Antigermanisme[21],[22],[23]
Capitalisme d'État[24],[25],[26],[27],[28]
Illibéralisme[29]
Russophobie[30],[31]
Étatisme[26],[27],[28]

Factions[32] :
Nationalisme[33],[34],[35],[36]
Nationalisme catholique[37]
Agrarisme[17],[38],[39],[40],[41]
Droite sociale[42],[43],[44]

Coalisé dans Droite unie
Affiliation européenne Parti des conservateurs et réformistes européens
Groupe au Parlement européen Conservateurs et réformistes européens
Adhérents 45 000 (2021)[45]
Couleurs Bleu marine, blanc et rouge[46]
Site web www.pis.org.pl
Présidents de groupe
Groupe à la Diète Ryszard Terlecki (en)
Groupe sénatorial Marek Martynowski (pl)
Représentation
Députés
193  /  460
Sénateurs
44  /  100
Députés européens
24  /  52
Élus régionaux
254  /  552
Présidents de métropoles
5  /  107

D'idéologie conservatrice et eurosceptique, classé à droite ou à l'extrême droite de l’échiquier politique malgré une politique sociale ayant mené à la mise en place d'un État-providence, il détient la majorité à la Diète de 2005 à 2007 et depuis 2015. Deux présidents de la République en sont également issus, Lech Kaczyński (2005-2010) et Andrzej Duda (depuis 2015).

Historique

Débuts (2001-2005)

Fondé en par Jarosław Kaczyński et son frère Lech Kaczyński, alors que ce dernier était ministre de la Justice du gouvernement AWS. Formé autour de son parti l'Accord du centre, il réunit d'autres mouvements de droite et conservateurs, et les restes du parti politique issu de Solidarność, AWS[48].

Aux élections législatives de 2001, PiS remporte 44 des 460 sièges du Sejm (la diète polonaise) avec 9,5 % de voix. Le groupe parlementaire est alors dirigé par Kazimierz Marcinkiewicz.

Pour les élections régionales de , PiS forme une coalition avec son rival de la PO, dans la plupart des régions, la coalition n’emporte que 16 % des voix, mais Lech Kaczyński est élu maire de Varsovie[49] et laisse la présidence du PiS à son frère Jarosław Kaczyński en 2003.

Lors des élections européennes de 2004, en obtenant à elle seule 12,67 % des suffrages, PiS devient la troisième force politique, et emporte 7 des 54 sièges réservés aux Polonais. Il est alors membre du groupe parlementaire européen Union pour l'Europe des nations[50].

Gouvernement de Kazimierz Marcinkiewicz

Kazimierz Marcinkiewicz (gauche) et Lech Kaczyński (centre) lors de l'investiture du président de la République.

Lors des élections législatives du 25 septembre 2005, Droit et justice arrive en tête, avec 26,99 % des suffrages et 155 députés sur 460, devant la Plate-forme civique (PO, libéraux), qui remporte 24,1 % des voix et 133 sièges, les deux partis ayant fait part de leur volonté de constituer un gouvernement de coalition[51]. Deux semaines plus tard, au premier tour de l'élection présidentielle, Donald Tusk, candidat de la PO, obtient 36,3 % des voix, devant le candidat du PiS et maire de Varsovie, Lech Kaczyński, qui recueille 33 % des suffrages.

Le 19 octobre suivant, à quatre jours du second tour, le parti choisit Kazimierz Marcinkiewicz, ancien président du groupe parlementaire, comme candidat au poste de président du Conseil des ministres, et non son président Jarosław Kaczyński, afin de ne pas affaiblir les chances de Lech. Celui-ci s'impose, d'ailleurs, le 23 octobre, avec 54 % des voix contre Tusk.

Le cabinet Marcinkiewicz, composé uniquement de ministres PiS et indépendants, prend ses fonctions le 31 octobre. Bien que la PO ait finalement refusé de s'allier avec les conservateurs, le gouvernement obtient facilement la confiance de la Diète grâce au vote favorable des populistes de gauche de l'Autodéfense de la république de Pologne (SRP), des nationalistes de la Ligue des familles polonaises (LPR) et des chrétiens-démocrates du Parti paysan polonais (PSL).

Le président de la République, Lech Kaczyński, prend officiellement ses fonctions le 23 décembre suivant. Pour la première fois depuis 1995, les deux têtes de l'exécutif sont issus de la droite.

Finalement, le , PiS passe un accord formel de coalition avec la SRP et la LPR, ce qui permet à ces deux formations de rentrer au gouvernement. Toutefois, bien qu'ils reçoivent cinq ministères, les deux partis ne contrôlent aucun ministère régalien. Seul le ministère de l'Agriculture, aux mains du président de la SRP, Andrzej Lepper, est doté d'un budget et d'un poids politique importants.

Gouvernement de Jarosław Kaczyński

Après que Marcinkiewicz a remplacé, le 24 juin suivant, la ministre des Finances, Zyta Gilowska, contrainte à la démission, il entre en conflit avec la direction du parti. Finalement, il annonce sa démission le 7 juillet suivant, et le bureau politique choisit de le remplacer par Jarosław Kaczyński. Celui-ci constitue son gouvernement, avec la même coalition, le 14 juillet.

Aux élections locales du 12 novembre suivant, PiS est devancé par la PO aux élections régionales et perd la mairie de Varsovie au profit des libéraux, Kazimierz Marcinkiewicz étant défait au second tour par Hanna Gronkiewicz-Waltz.

Le , prenant acte des profondes divergences au sein de sa coalition, le président du Conseil Kaczyński demande au président de la République Kaczyński de démettre les ministres issus de la SRP et la LPR, tandis qu'à la Diète, le parti appuie la demande de la Plate-forme civique de convoquer des élections anticipées.

Dans l'opposition (2007-2015)

Jarosław Kaczyński, président de Droit et justice depuis 2003.

À la suite de la dissolution du parlement, les élections législatives ont eu lieu le 21 octobre 2007. Droit et justice n’obtient que 32,16 % des voix et la Plate-forme civique (41,39 %) constitue une nouvelle majorité avec le Parti paysan polonais PSL. La cohabitation entre le président de la République issu du PiS Lech Kaczyński et le président du Conseil des ministres de PO Donald Tusk dure de 2007 à 2010.

Le président Lech Kaczyński meurt en 2010 lors de l'accident de l'avion présidentiel polonais à Smolensk.

Jarosław Kaczyński échoue aux élections présidentielles anticipées qui suivent, n'obtenant que 46,99 % des suffrages au 2e tour.

Un groupe de députés (18 au total) quitte le parti pour constituer le groupe parlementaire puis le parti La Pologne est le plus important (PJN).

Le parti connaît un nouvel échec lors des élections législatives de 2011, perdant neuf sièges de député à la Diète et huit sièges au Sénat.

Cette défaite provoque le départ de Zbigniew Ziobro, ancien ministre de la Justice souvent considéré comme dauphin de Jarosław Kaczyński, et de ses partisans qui constituent le groupe parlementaire dissident Pologne solidaire qui rassemble (au 1er janvier 2012) 20 députés et deux sénateurs avec le soutien de quatre députés européens.

Retour au pouvoir (depuis 2015)

À l'occasion de l'élection présidentielle de 2015, Andrzej Duda, le candidat de PiS, l'emporte au second tour face au président sortant Bronisław Komorowski avec 51,55 %[52].

En octobre 2015, Droit et justice remporte les élections législatives avec 39,1 % des voix et obtient la majorité absolue. Il est pourvu de 242 sièges de députés sur 460[53].

D'après le journaliste Dominique Vidal, le retour au pouvoir du PiS se serait traduit par un recul des acquis démocratiques, politiques et sociétaux : « augmentation des pouvoirs de l’exécutif au détriment de ceux du législatif, mainmise sur les médias, encadrement de la justice, durcissement de la loi anti-avortement, refus du mariage homosexuel comme de l’euthanasie, promesse d’un référendum sur la peine de mort, etc[54]. »

À l'issue des élections européenne de 2019, Droit et justice réalise son meilleur score avec plus de 45 % des voix et 27 sièges sur 52.

Les élections législatives de 2019 permettent au parti de reconduire sa majorité. La liste Droit et justice, qui est composée avec quatre partis alliés, remporte l'élection avec 43,3 % des voix, une augmentation de 6 points de pourcentage. La liste garde cependant le même nombre de sièges en raison de l'entrée à la Diète de plusieurs autres partis.

Présidents

Présidents
PortraitIdentitéPériodeDurée
DébutFin
Lech Kaczyński
( - )
1 an, 7 mois et 5 jours
Jarosław Kaczyński
(né en )
En cours19 ans, 7 mois et 17 jours

Résultats électoraux

Présidence de la République

Année Candidat 1er tour 2e tour
Voix % Rang Voix % Issue
2005 Lech Kaczyński 4 947 927 33,10 2e 8 257 468 54,04 Élu
2010 Jarosław Kaczyński 6 128 255 36,46 2e 7 919 134 46,99 Battu
2015 Andrzej Duda 5 179 092 34,76 1er 8 630 627 51,55 Élu
2020 Andrzej Duda 8 450 513 43,50 1er 10 440 648 51,03 Réélu

Diète

Année Voix % Rang Sièges Gouvernement
2001 1 236 787 9,50 4e
44  /  460
Opposition
2005 3 185 714 26,99 1er
155  /  460
Marcinkiewicz (2005-2006) et Kaczyński (2006-2007)
2007 5 183 477 32,11 2e
166  /  460
Opposition
2011 4 295 016 29,89 2e
157  /  460
Opposition
2015 5 711 687 37,58 1er
235  /  460
Szydlo (2015-2017) et Morawiecki I (2017-2019)
2019 8 051 935 43,59 1er
235  /  460
Morawiecki II

Sénat

Année Voix % Rang Sièges
2005 5 020 704 20,76 1er
49  /  100
2007 10 208 412 31,38 2e
39  /  100
2011 3 915 355 26,94 2e
31  /  100
2015 5 993 433 39,99 1er
61  /  100
2019 8 110 193 44,56 1er
48  /  100

Parlement européen

Année Voix % Rang Sièges Groupe
2004 771 858 12,67 3e
7  /  54
UEN
2009 2 017 607 27,40 2e
15  /  50
CRE
2014 2 246 870 31,78 2e
19  /  51
CRE
2019 6 192 780 45,38 1er
27  /  52
CRE

Assemblées régionales

Année % Sièges
2002[55] 16,02
97  /  561
2006 25,08
170  /  561
2010 23,05
141  /  561
2014 26,89
171  /  555
2018 34,13
254  /  552

Positionnement politique

Médias et observateurs

Au départ, le parti se montre largement favorable au marché, bien que moins que la Plate-forme civique[56]. Il adopte la rhétorique de l'économie sociale de marché similaire à celle des partis démocrates chrétiens d'Europe occidentale. Lors des élections de 2005, le parti passe à un discours protectionniste sur les questions concernant l'économie[56]. En tant que président du Conseil, Kazimierz Marcinkiewicz est plus libéral économiquement que les Kaczyński, prônant une position plus proche de celle de la Plate-forme civique[57].

La priorité de Droit et justice est donnée à la souveraineté nationale. D'un point de vue sociétal, « le modèle culturel et économique libéral est rejeté au motif qu’il menacerait les valeurs traditionnelles, nationales et catholiques »[58]. La proximité du parti avec l'Église catholique est importante et revendiquée. Selon certains observateurs, Droit et justice serait d'ailleurs en partie redevable à l'Église de son retour au pouvoir en 2015. Cette alliance s'exprime dans l'action politique : ainsi, selon Le Point, « fidèle à sa doctrine, l'Église a appuyé l'initiative d'une alliance d'organisations pro-vie, et le PiS n'a pu que suivre »[59] Cet alignement sur les positions de l'Église catholique polonaise et notamment la proposition de loi concernant une interdiction quasi-totale de l'avortement porte le risque de diviser la société, y compris le parti[59].

En matière de politique étrangère, le PiS est atlantiste et moins favorable à l'intégration européenne que la Plate-forme civique[56]. La formation est légèrement eurosceptique et s'oppose à une Europe fédérale[60]. Dans ses campagnes, il souligne que l'Union européenne devrait « profiter à la Pologne et non l'inverse ». Il est membre du Parti des conservateurs et réformistes européens anti-fédéraliste, ayant déjà fait partie de l'Alliance pour l'Europe des nations et, auparavant, du Parti populaire européen (PPE/EPP)[61].

Se détournant de l'UE, le PIS décide de redonner la priorité au groupe de Visegrád, qui a refusé la politique des quotas de répartition des migrants. Alors que le gouvernement précédent avait accepté un quota de migrants, cette mesure est abandonnée par le PiS après les attentats de Bruxelles (2016), « au motif que la Pologne devait en priorité garantir la sécurité de ses concitoyens »[58].

Programme politique

Pour expliquer la victoire du parti lors des élections parlementaires polonaises de 2015, Le Monde note que le parti « social conservateur » a multiplié les promesses pendant la campagne pour arriver à un programme social « très coûteux » évalué entre 40 et 60 milliards de zlotys (9 à 14 milliards d’euros). Parmi les arguments de campagne que relève la quotidien, se trouvent la baisse de l’âge de départ à la retraite à 60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes (au lieu de 65 et 67), le maintien des régimes spéciaux (pour les juges, les procureurs, les agriculteurs…), les médicaments gratuits pour les personnes de plus de 75 ans et une allocation familiale de 500 zlotys par mois et par enfant. D'un point de vue économique, la politique économique du PiS est largement inspirée de la politique « non orthodoxe » de Viktor Orbán : « taxation des supermarchés et des banques (qui appartiennent en grande partie à des capitaux étrangers) en instaurant une préférence nationale, taxe sur les institutions financières et renationalisation de certaines banques. »[62]

Au moment des élections législatives de 2019, la situation économique de la Pologne est parmi l'une des meilleures en Europe : la croissance atteint 5 % (contre environ 1,5 % pour les pays de l’Union européenne), le chômage est à 3,8 %, le déficit public est stabilisé à 1,6 % du PIB et la dette publique demeure sous les 50 % du PIB. Pour freiner l’émigration et relancer la natalité, le gouvernement sortant a exonéré d'impôt les travailleurs de moins de 26 ans et augmenté les allocations familiales[63].

Droit et justice obtient une forte popularité en menant une politique étatique et sociale visant à établir un « État-providence à la polonaise » via notamment la mise en place d'aides familiales, la gratuité des médicaments pour les plus de 75 ans, l'abaissement de l'âge de la retraite à 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes, la taxation des institutions financières, la renationalisation de plusieurs banques et une politique générale favorisant le développement des entreprises polonaises, dans le contexte d'une économie passé sous contrôle étranger lors de la sortie du communisme dans les années 1990. Cette politique sociale généreuse ne s'établit pour autant pas au détriment de l'économie polonaise, qui maintient un niveau de croissance élevé, et un chômage à son taux le plus bas depuis la chute du régime soviétique[64].

Économie

  • Baisse des impôts progressifs / Refus de l'impôt linéaire ;
  • Baisse de la TVA ;
  • Réévaluation des retraites ;
  • Refus de la privatisation des secteurs clefs ;
  • Programme de soutien aux plus démunis ;
  • Scepticisme face à l’euro.

Selon Patrick Edery, PDG d'un cabinet de conseil en développement, les conservateurs du PiS ont prolongé le miracle économique polonais[65] (croissance élevée et chômage relativement faible) entre 2016 et 2019, assurant également la pérennité de la réussite polonaise[66] par le renouvellement de la lutte contre la corruption[67],[68],[69].

Éducation

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  • Enseignement des valeurs morales et patriotiques ;
  • Gratuité de l’enseignement.

Intégrité publique

  • Création de ministère anti-corruption ;
  • Publication des noms des anciens agents soviétiques.

Politique étrangère

Politique européenne

  • Refus de « nouveaux abandons de souveraineté nationale ».

Questions sociales

Promotion de la natalité[70] :

  • allongement des congés maternités
  • augmentation des allocations familiales en particulier à partir de deux enfants
  • régime fiscal désavantageux pour les célibataires sans enfant

Refus de :

  • Légalisation des drogues ;
  • L’avortement ;
  • L’euthanasie ;
  • Mariage homosexuel ;
  • PACS.

Réforme constitutionnelle

  • IVe République : pouvoir supplémentaire à l’exécutif (permission d’appliquer une loi), parlement réduit, surveillance de l’audiovisuel, le droit à l’État de mener une politique monétaire.

Santé

  • Gratuité des soins pour les bas salaires.

Sur une proposition de la Ligue des familles polonaises, Droit et justice s'est engagé à établir un référendum sur la peine de mort, bien que ne faisant pas partie de ses priorités[71].

Notes et références

  1. (en) Michael Minkenberg, Europe for the Europeans : The Foreign and Security Policy of the Populist Radical Right, Ashgate Publishing, Ltd., , 336 p. (ISBN 978-1-4094-9825-4, lire en ligne), « Between Tradition and Transition: the Central European Radical Right and the New European Order », p. 261
  2. (en) Lenka Bustikova, The Oxford Handbook of the Radical Right, New York, Oxford University Press, , 734 p. (ISBN 978-0-19-027455-9, lire en ligne), « The Radical Right in Eastern Europe », p. 574
  3. (en) Aleks Szczerbiak, Poland Within the European Union : New Awkward Partner Or New Heart of Europe?, Routledge, , 251 p. (ISBN 978-0-415-38073-7, lire en ligne), p. 1
  4. « Poland Bashes Immigrants, but Quietly Takes Christian Ones », sur New York Times,
  5. « EU’s top court shows how to tackle autocrats », sur Financial Times,
  6. « Poland’s Government Is Systematically Silencing Opposition Voices », sur Foreign Policy,
  7. « Zack Blumberg: Europe’s far right movements come on strong, but what next? », sur The Michigan Daily,
  8. « What to Make of the European Elections », sur The Atlantic,
  9. (en) Wolfram Nordsieck, « Poland », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  10. Why is Poland's government worrying the EU? The Economist. Published 12 January 2016. Retrieved 22 July 2017.
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  12. (en) « What PiS would change in the economy », sur Polityka Insight, .
  13. http://blogs.reuters.com/breakingviews/2015/10/26/polands-tilt-to-nationalism-is-bad-for-investment/
  14. (en) « EU takes Poland to court over judicial crackdown », sur axios.com, Axios,
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  16. (en) « After Loss in Austria, a Look at Europe's Right-wing Parties », sur Haaretz,
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  18. (en) Sofia Vasilopoulou, The Oxford Handbook of the Radical Right, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-027455-9), « The Radical Right and Euroskepticism »
  19. (en) Simona Guerra, Euroscepticisms: The Historical Roots of a Political Challenge, Brill, (ISBN 978-90-04-42125-7), « The Historical Roots of Euroscepticism in Poland »
  20. (en) Nóra Lázár, « Euroscepticism in Hungary and Poland: a Comparative Analysis of Jobbik and the Law and Justice Parties », Politeja - Pismo Wydziału Studiów Międzynarodowych i Politycznych Uniwersytetu Jagiellońskiego, vol. 12, no 33, , p. 215–233 (ISSN 1733-6716, lire en ligne)
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  46. Marcin Fijołek, « Republikańska symbolika w logotypie partii politycznej Prawo i Sprawiedliwość », Ekonomia i Nauki Humanistyczne, no 19, , p. 9–17 (DOI 10.7862/rz.2012.einh.23, lire en ligne)
  47. Le nom du parti est habituellement traduit, dans des médias francophones, par « Droit et justice ». Prawo, en polonais, signifie à la fois « droite », « droit » (la discipline) et « loi ». Quelques rares médias français utilisent la traduction « Loi et justice », qui ressemble à l'appellation courante anglophone « Law and Justice ».
  48. Barbier 2006, p. 64.
  49. Agnès Chetaille, « Une « autre Europe » homophobe ? », Raisons politiques, no 49, , p. 119-140 (lire en ligne) — En 2004 et en 2005, il interdit la parade homosexuelle dans Varsovie..
  50. Richard et Danzon 2005, p. 171.
  51. Richard et Danzon 2005, p. 155.
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  55. En coalition avec la Plate-forme civique.
  56. Ronald Tiersky et Jones, Erik, Europe Today: a Twenty-first Century Introduction, Lanham, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-0-7425-5501-3, lire en ligne ), 392
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  71. (pl) Mariusz Jałoszowski, « Polacy za karą śmierci » , sur archive.ph, (consulté le )

Voir aussi

Biographie

  • François Richard et Antoine Danzon, « En marche vers l’alternance », Le courrier des pays de l'Est, no 1050, , p. 152-173 (lire en ligne).
  • Cécile Barbier, « La ratification du Traité établissant une Constitution pour l'Europe », Courrier hebdomadaire du CRISP, nos 1939-1940, , p. 5-73 (lire en ligne).

Liens externes

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