Du Friedefürst, Herr Jesu Christ
Du Friedefürst, Herr Jesu Christ (Toi, Seigneur Jésus-Christ, prince de la paix) (BWV 116) est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1724.
Cantate BWV 116 Du Friedefürst, Herr Jesu Christ | |
Titre français | Toi, Seigneur Jésus-Christ, prince de la paix |
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Liturgie | Vingt-cinquième dimanche après la Trinité |
Date de composition | 1724 |
Texte original | |
Traduction de J-P. Grivois, note à note Traduction française interlinéaire | |
Effectif instrumental | |
Soli : S A T B chœur SATB Hautbois d'amour I/II, violon I/II, alto, basse continue, cor d'harmonie |
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Partition complète [PDF] Partition Piano/Voix [PDF] | |
Histoire et livret
Bach écrivit cette cantate à l'occasion du vingt-cinquième dimanche après la Trinité dans le cadre de son deuxième cycle annuel de cantates. Pour cette destination liturgique, une autre cantate a franchi le seuil de la postérité : la BWV 90. Il la dirigea le , qui était le dernier dimanche de l'année liturgique cette année-là.
Les lectures prescrites pour ce dimanche étaient 1 Thessaloniciens 4:13–18 et Mat. 24:15–28. Le texte de la cantate dont l'auteur est inconnu est basé exclusivement sur le choral homonyme « Du Friedefürst, Herr Jesu Christ » en sept versets de Jakob Ebert (1601). Les premier et sixième mouvements de la cantate reprennent les premier et sixième versets verbatim, les deuxième et quatrième versets ont été modifiés pour les deuxième et quatrième mouvements et les cinquième et sixième versets ont été réécrits pour le cinquième mouvement. D'une façon générale, le choral se rapporte à l'Évangile[1].
Structure et instrumentation
La cantate est écrite pour deux hautbois d'amour, deux violons, alto et basse continue, cor d'harmonie, quatre solistes vocaux (soprano, alto, ténor, basse) et chœur à quatre voix.
Il y a six mouvements :
Musique
Le chœur d'ouverture est une fantaisie chorale, la soprano chantant le cantus firmus et un cor jouant la melody tout du long. Cette fantaisie est insérée dans un concerto orchestral avec des ritournelles et des interludes dominés par le solo du violon concertant. Le traitement des voix basses diffère au sein du mouvement. Pour les premier, deuxième et septième vers, elles sont organisées en blocs d'accords homophoniques, dans les troisième et quatrième, elles chantent en vives imitations tandis que leur mouvements plus rapides contrastent avec la mélodie pour les cinquième et sixième vers.
L'aria de l'alto est accompagnée par un hautbois d'amour à l'égal de la voix qui exprime la terreur de l'âme à la perspective du jugement[2]. Le récitatif suivant commence secco, mais l'idée « Gedenke doch, ô Jesu, daß du noch ein Fürst des Friedens heißest! » (considère pourtant, ô Jésus, qu'on t'appelle toujours un Prince de paix!), proche du thème de la cantate, est accompagnée par le continuo d'une citation de la mélodie du choral.
Trois voix chantent un trio, ce qui est rare dans les cantates de Bach, illustrant le « wir » (nous) du texte : Ach, wir bekennen unsre Schuld (ah, nous reconnaissons notre culpabilité), se confessant et se demandant pardon respectivement[2],[3]. Seul le continuo les accompagne. Le récitatif qui suit est une prière pour une paix durable, accompagnée par les cordes et se terminant en arioso.
Le choral final est arrangé en quatre parties pour le chœur, le cor, les hautbois et les cordes[1].
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Du Friedefürst, Herr Jesu Christ, BWV 116 » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- (de) Alfred Dürr. 1971. "Die Kantaten von Johann Sebastian Bach", Bärenreiter 1999, (ISBN 3-7618-1476-3)
- Simon Thompson, « Bach: Cantatas Vol 9 / Gardiner, English Baroque Soloists », arkivmusic.com,
- John Eliot Gardiner, « Cantatas for the Eighteenth Sunday after Trinity Thomaskirche, Leipzig », solideogloria.co.uk, , p. 9ff
Voir aussi
Liens externes
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