Durbuy

Durbuy (en wallon Derbu-ie) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Luxembourg. Elle est souvent appelée « la plus petite ville du monde ».

Durbuy

L’Ourthe et le château.

Héraldique
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Luxembourg
Arrondissement Marche-en-Famenne
Bourgmestre Philippe Bontemps (cdH)
(Liste du bourgmestre)
Majorité Liste du bourgmestre
Sièges
Ecolo
Comm1Passion
BOURGMESTRE
21
1
5
15
Section Code postal
Durbuy
Barvaux-sur-Ourthe
Bende
Bomal
Borlon
Grandhan
Heyd
Izier
Septon
Tohogne
Villers-Sainte-Gertrude
Wéris
6940
6940
6941
6941
6941
6940
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6940
6941
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6940
Code INS 83012
Zone téléphonique 086
Démographie
Gentilé Durbuysien(ne)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
11 374 ()
49,63 %
50,37 %
73 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
21,38 %
61,13 %
17,49 %
Étrangers 3,89 % ()
Taux de chômage 13,83 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 11 735 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 21,13′ nord, 5° 27,38′ est
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
156,61 km2 (2005)
55,19 %
32,47 %
10,91 %
1,43 %
Localisation

Situation de la ville dans l'arrondissement de Marche-en-Famenne et la province de Luxembourg
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Durbuy
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Durbuy
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Durbuy
Géolocalisation sur la carte : province de Luxembourg
Durbuy
Liens
Site officiel durbuy.be
    Durbuy Centre

    Depuis la fusion des communes intervenue en 1977, Durbuy a donné son nom et son titre de ville à une commune très vaste dont certains villages (Barvaux-sur-Ourthe qui est le centre administratif de la commune, Bomal, Tohogne...) sont bien plus peuplés qu'elle.

    Au , la commune de Durbuy compte 11 494 habitants, 5 667 hommes et 5 827 femmes[2]. La superficie totale est de 156,61 km2, ce qui place Durbuy dans les 15 communes les plus étendues de Belgique. La densité est de 73,39 habitants par km2.

    Toponymie

    L'origine du nom Durbuy pourrait être prélatine, soit un composé celtique duro-bodion, « l'habitation près de la forteresse ».

    La « plus petite ville du monde »

    Durbuy est souvent promu comme étant « la plus petite ville du monde » : ce slogan touristique fait référence à une charte de franchises octroyée par le roi Jean de Bohème, comte de Luxembourg, qui donne en 1331 le statut de ville à la cité des bords de l'Ourthe. La vieille ville de Durbuy proprement dite ne compte toujours aujourd'hui qu'environ 400 habitants[3]. Néanmoins, la plus petite ville du monde est Hum, en Croatie, comptant environ 30 habitants.

    Géographie

    Situation

    Située la plus au nord de la province de Luxembourg, la commune de Durbuy jouxte la province de Liège au nord et la province de Namur à l'ouest.

    La commune s'étend sur quatre régions naturelles de Belgique : le Condroz au nord-ouest (Bende, Jenneret), la Famenne et la région calcaire de la Calestienne qui couvrent une grande partie de la commune et l'Ardenne à l'extrémité sud-est (les hameaux de Vieux-Fourneau, Grand-Bru, Lignely). La commune est traversée du sud-ouest vers le nord-est par l'Ourthe qui reçoit successivement la Somme à Petit-Han et l'Aisne à Bomal.

    L'activité commerciale de la commune est regroupée dans les trois centres urbains : Barvaux, Bomal et Durbuy concentrent la plus grande partie des activités tertiaires.

    Moteur de l'économie locale au XIXe siècle et au début du XXe siècle, l'agriculture et l'artisanat conservent une place importante en matière d'emplois indépendants. Cependant, la qualité des terres ne permettant pas le développement d'une agriculture de haut rendement, Durbuy s'est tourné depuis quelques dizaines d'années vers le secteur tertiaire, et plus particulièrement le tourisme.

    Aujourd'hui, le pôle Durbuy-Barvaux est devenu la première destination touristique de Wallonie : en saison, la population temporaire de la commune peut atteindre 30 000 personnes. Ce succès est lié au patrimoine naturel et culturel des villages de la commune, à la remarquable qualité du paysage (resté à l'abri des grands axes routiers), à une infrastructure d'accueil adaptée (hôtels, campings, centres de tourisme social, gîtes et chambres d'hôtes).

    L'importance du pôle d'attraction touristique est manifeste : Barvaux accueille la Maison du Tourisme du Pays d'Ourthe et Aisne, qui regroupe les communes de Durbuy, Érezée, Hotton, Manhay et Rendeux.

    Communes limitrophes de Durbuy
    Clavier Ouffet · Hamoir Ferrières
    Somme-Leuze Manhay
    Hotton Érezée

    Communes fusionnées

    La Ville de Durbuy est composée des 12 sections suivantes à la suite de la fusion des communes intervenue en 1977 : Barvaux-sur-Ourthe, Bende, Bomal, Borlon, Durbuy, Grandhan, Heyd, Izier, Septon, Tohogne, Villers-Sainte-Gertrude et Wéris.

    Villages et hameaux

    Au total, la commune de Durbuy compte une quarantaine de villages et hameaux.

    Parmi ceux-ci, Wéris est repris sur la liste des plus beaux villages de Wallonie.

    Beaucoup d'autres villages et hameaux ont su conserver leur identité comme les petits villages de Jenneret et Warre construits en pierre calcaire, le hameau de Vieux-Fourneau avec ses fermettes en moellons de grès ardennais ou Morville et ses maisons à colombages.

    Histoire

    Préhistoire

    Les premières traces d'occupation humaine à Durbuy remontent au Paléolithique (Magdalénien). Depuis le début du XXe siècle, plusieurs grottes ont été fouillées : grotte du Coléoptère à Juzaine (Bomal), grotte de la Préalle à Heyd, grotte de Hohière à Villers-Sainte-Gertrude, grotte de Verlaine (connue sous le nom de Trou des Nutons).

    Au début du IIIe millénaire, un ensemble de monuments mégalithiques est érigé sur les plateaux au-dessus de l'Aisne. Aux environs de Wéris, le plus riche champ mégalithique de Belgique s’étire sur environ 8 kilomètres de long et 300 mètres de large ; il est constitué de deux dolmens et allées couvertes avec des menhirs et six sites comprenant uniquement des menhirs.

    Période romaine

    La région de Durbuy se trouvait sur le passage de la voie romaine reliant Tongres à Arlon : la voie descendait de Tongres à travers le Condroz, devait passer l'Ourthe à Grandhan avant de s'enfoncer en Ardenne. Les traces archéologiques de cette période sont rares ; cependant, la proximité du vicus de Vervoz place la région de Durbuy dans le rayonnement d'un centre économique et religieux qui se développe à partir du Ier siècle.

    Moyen Âge

    L'origine de la « Terre de Durbuy » est étroitement liée à la création de la paroisse primitive de Tohogne. Sur le site d'un sanctuaire sans doute antérieur, Tohogne fait partie des paroisses fondées par les Carolingiens au VIIIe siècle. Le ressort de la paroisse de Tohogne s'étendait à une vingtaine de villages et hameaux sur un territoire correspondant approximativement aux limites actuelles de la commune de Durbuy. Cet ensemble important est placée sous la titulature de saint Martin. Au IXe siècle, lorsque les paroisses sont rassemblées en doyennés, Tohogne est rattachée au doyenné d'Ouffet et dépend spirituellement du diocèse de Liège.

    Les comtes de Durbuy

    Vers l’an 1000, la terre de Durbuy est un alleu du duc Gothelon Ier de Lotharingie, fils de Godefroid le Captif, descendant de la puissante famille d’Ardenne-Verdun. Sa fille Ragelinde reçoit l’alleu de Durbuy au partage des biens allodiaux et l’apporte en dot au comte Albert II de Namur. C'est en cette première moitié du XIe siècle qu'une importante transformation domaniale survient : le centre seigneurial est transféré de Tohogne à Durbuy, où se construit un château, au centre du domaine, à un point de passage sur l'Ourthe. Tohogne reste cependant la seule paroisse du domaine, et l'église Saint-Martin est reconstruite à la même époque : le nouvel édifice est vaste, et sa tour massive joue sans doute un rôle défensif coordonné avec le nouveau château dans la vallée de l'Ourthe. Le fils aîné d’Albert II et Ragelinde devient en 1063 le comte Albert III de Namur ; il hérite également du comté de Laroche. Son frère cadet devient le comte Henri Ier de Durbuy et meurt après 1097. Henri Ier est cité comme Come Henricus de Dolbui castello (le comte Henri du château de Durbuy, mention écrite de 1078). Son fils devient le comte Godefoid Ier de Durbuy. À sa mort (avant 1124), son fils devient le troisième comte sous le nom de Henri II de Durbuy. Il meurt très jeune (vers 1147). Le comté de Durbuy passera à son cousin, Henri IV de Luxembourg, dit Henri l'Aveugle.

    Durbuy, terre des comtes de Luxembourg

    Durbuy, cœur de la « Terre de Durbuy » est à partir du XIIe siècle chargée de la défense du territoire des comtes de Luxembourg face aux voisins et rivaux qu'étaient la principauté épiscopale de Liège et la principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy. C'est ainsi qu'on y trouve un château, construit sur un promontoire rocheux ceinturé par l'Ourthe, et une enceinte protégeant le château et le bourg qui s'était développé au pied de celui-ci.

    Au décès de Henri l'Aveugle en 1196, sa fille Ermesinde hérite des comtés de Luxembourg, de Durbuy et de Laroche. La comtesse Ermesinde meurt en 1247 : son fils aîné Henri V le Blond hérite des comtés de Luxembourg, d'Arlon et de Laroche. Son fils cadet Gérard devient comte de Durbuy. En 1304, après la mort de Gérard, ses deux filles abandonnent leurs droits sur Durbuy à leur cousin Henri VII, comte de Luxembourg. À la mort de Henri VII en 1313, son fils Jean Ier, roi de Bohême, hérite du comté de Luxembourg.

    Durbuy acquiert son statut de ville en 1331, quand le roi Jean Ier de Bohême, comte de Luxembourg, octroie aux bourgeois de Durbuy des privilèges consignés dans une charte de franchise. Cette faveur fut accordée non parce que Durbuy était une agglomération importante, mais parce qu'elle était un centre de commerce et de justice. En effet, Durbuy se situait alors à la frontière nord du Luxembourg et était à ce titre susceptible de subir des attaques étrangères. Cependant, seule une ville pouvait disposer d'une armée, pour cette raison et afin d'éviter de devoir multiplier des déplacements de troupe dans le nord, le roi Jean Ier de Bohême donna à Durbuy le titre de ville. En 1332, Jean de Bohème accorde les mêmes privilèges que Durbuy à Bastogne et à Laroche. En 1342, Jean de Bohème engage le château et la terre de Durbuy à Walram de Juliers, archévêque de Cologne, et à son frère Guillaume V, comte de Juliers. Jean de Bohème meurt le 26 août 1346, à la bataille de Crécy. Son fils Charles IV, devenu roi des Romains et de Bohême, comte de Luxembourg, hypothèque une partie de son héritage, dont le château et la ville de Durbuy. En 1349, il vend Durbuy et son château à l'évêque de Liège, Englebert III de La Marck. En 1354, Charles IV élève son demi-frère Venceslas au titre de duc de Luxembourg. Le duc Venceslas Ier de Luxembourg rembourse la dette contractée envers le prince-évêque de Liège et récupère Durbuy et son château. Le duc Venceslas meurt à Luxembourg le 8 décembre 1383 et est inhumé dans l'abbaye d'Orval : son neveu Wenceslas Ier du Saint-Empire devient duc de Luxembourg. En 1411, le duché de Luxembourg mis en gagère comme dot à l'occasion du mariage de Elisabeth de Goerlitz, nièce de Wenceslas Ier du Saint-Empire : elle épouse Antoine de Bourgogne, le frère de Jean sans Peur, duc de Bourgogne. En 1441, Élisabeth de Goerlitz est criblée de dettes et vend le duché de Luxembourg au duc de Bourgogne Philippe le Bon, neveu de son premier mari Antoine de Bourgogne. Philippe le Bon incorpore le duché de Luxembourg dans les Pays-Bas bourguignons.

    Temps Modernes : les seigneurs de Durbuy

    Du XVe siècle au XVIIIe siècle, Durbuy suit le sort du duché de Luxembourg : bourguignonne, espagnole, française, autrichienne, hollandaise, la terre de Durbuy et le château sont mis en gagère par les maîtres successifs du duché de Luxembourg. La famille d'Ursel entre en possession du château au début du XVIIIe siècle et lui donne sa forme actuelle lors d'une reconstruction en 1731 et d'une importante restauration en 1880-1882.

    Héraldique

    La ville possède des armoiries.
    Blasonnement : D’argent à cinq trangles d’azur, au lion de gueules brochant sur le tout ; l’écu timbré d’une couronne d’or à cinq fleurons.
    Source du blasonnement : Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, .



    Démographie

    Elle comptait, au , 11 448 habitants (5 662 hommes et 5 786 femmes), soit une densité de 73,10 habitants/km²[4] pour une superficie de 156,61 km².

    Le graphique suivant reprend la population résidente au 1er janvier de chaque année[5] pour la commune.

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[6]

    Curiosités

    Durbuy abrite plusieurs monuments et sites qui témoignent des différentes périodes de son histoire. Plusieurs d'entre eux ont fait l'objet d'un classement (en tout ou en partie) par la Division du Patrimoine de la Région wallonne. Trois sites sont classés au Patrimoine majeur de Wallonie : l'Ancienne Halle (Halle aux blés) à Durbuy, le site archéologique du dolmen de Wéris (les Mégalithes du domaine de Wéris) et les peintures murales de l'église Saint-Martin de Tohogne.

    Les châteaux suivants sont remarquables :

    Vieille ville

    Baigné par l'Ourthe, occupant un ancien méandre de la rivière comblé en 1725 et logé dans un écrin naturel remarquable, le site de la vieille ville de Durbuy est au diapason du paysage qui l'entoure. La petite ville bâtie autour de son château est presque complètement entourée par des versants pentus et boisés. Un beau panorama sur la vieille ville et la vallée de l'Ourthe est possible depuis un belvédère uniquement accessible par le petit train touristique.

    À la place de cet ancien méandre de la rivière, se trouvent aujourd'hui la place aux Foires surmontée par le vieux pont, l'avenue Hubert Philippart et la pièce d'eau sous l'anticlinal. Parcourir la vieille ville à pied ou en attelage, déambuler dans le dédale des ruelles médiévales pavées permet d'en saisir tout le charme comme la rue des Récollets, la rue des Récollectines, la rue Jean de Bohême, la rue Alphonse Éloy ou la rue de la Prévôté. La plupart des habitations sont bâties en moellons de pierre calcaire propre à la région géologique de la Calestienne dans laquelle se trouve Durbuy.

    La vieille ville compte plusieurs hôtels et restaurants dont certains proposent des terrasses qui permettent de profiter du charme des ruelles médiévales.

    Patrimoine de la vieille ville

    Vue d'ensemble sur la ville, le parc des topiaires et le château.
    • Le château de Durbuy : reconstruit en 1731 sur les ruines de l’ancien château, l’édifice actuel est le résultat d'une reconstruction au XVIIIe siècle puis d’une importante restauration effectuée en 1880-1882 par la comtesse d’Ursel.
    • L'église Saint-Nicolas : commencée en 1630 et consacrée en 1643, l’actuelle église Saint-Nicolas de Durbuy était à l’origine l’église du couvent des Récollets de Durbuy, fondé en 1629 par Laurent le Jeune, chanoine puis doyen de la collégiale Notre-Dame de Maastricht. Le couvent des Récollets est supprimé en 1796, l’église devient paroissiale en 1810 et prend de titre de Saint-Nicolas. Avec près de 40 mètres de long, l’église des Récollets est le plus vaste lieu de culte de la terre de Durbuy jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Elle abrite des fonts baptismaux du XVIe siècle et jouxte l'ancien couvent des Récollets.
    • La Halle aux blés : mentionnée dès 1380, la halle date dans son état actuel du XVIe siècle (vers 1530-1540). Parmi un ensemble homogène et pittoresque de maisons anciennes, la halle se distingue par son pignon à colombage. Elle témoigne de la prospérité de Durbuy à cette époque, grâce au développement de la métallurgie. Tout à la fois marché couvert et maison de la magistrature, elle tenait le rôle de « maison communale » : la Haute Cour, la Cour féodale et la Cour d’échevinage de Durbuy s’y réunissaient. Le bâtiment actuel (classé depuis le 23/11/1976 sur la liste du patrimoine exceptionnel de la Région wallonne) est superbement restauré et accueille des expositions culturelles.
    • Le parc des Topiaires présente ses buissons sculptés en forme d'animaux, de personnages ou d'objets divers au bord de l'Ourthe[7].
    • Une bière artisanale, la Durboyse, est commercialisée à Durbuy et aux alentours mais n'est pas produite dans la commune. Une autre, la Marckloff est produite et vendue exclusivement à la microbrasserie La Ferme au Chêne située au centre de Durbuy.

    Images de la vieille ville

    Lieux de cultes

    Tourisme

    Durbuy est l'un des pôles touristiques majeurs de la Région wallonne. Quelques attractions touristiques de la Ville connaissent un succès important :

    • le Labyrinthe de Barvaux (environ 70,000 visiteurs par été)
    • la société Adventure Valley Durbuy (anciennement La Petite Merveille et Durbuy Adventure) reçoit environ 100 000 personnes par an (vacanciers mais aussi incentives pour entreprises). Le siège se trouve au hameau de Rome.
    • Le Golf de Durbuy est en fait situé sur la section de Barvaux-sur-Ourthe.

    La ville fait partie avec sept autres communes du Geopark Famenne-Ardenne, une aire géologique labellisée par l'UNESCO en 2018[8]

    Personnalités liées

    Jumelages

    Transports et communication

    Durbuy est sur la « ligne de l'Ourthe » des chemins de fer (qui évite Durbuy mais possède des gares à Bomal et Barvaux), reliant Liège à Marloie.

    Relativement à l'écart des grands axes routiers, Durbuy a transformé ce handicap potentiel en atout touristique : la commune constitue une sorte d'îlot aux paysages préservés, favorable au développement d'un environnement de qualité. Durbuy est accessible par trois grands axes routiers :

    Sécurité et secours

    La ville fait partie de la zone de police Famenne-Ardenne pour les services de police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les services de pompiers. Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112. Une partie de la commune est cependant sous la couverture de la zone de secours HeMeCo (province de Liège, poste de Hamoir) qui intervient de façon plus rapide sur une moitié du territoire.

    Divers

    La rue Comte Théodule d'Ursel à Durbuy
    • Rob Vanoudenhoven, ancien présentateur à la télévision néerlandophone, a produit une chanson consacrée à la ville et sa région wallonne lors d’une des émissions humoristique De XII Werken van Vanoudenhoven, la vidéo de celle-ci a été rediffusée et popularisée sur internet.
    • En octobre 2007, la Commission européenne a désigné la commune de Durbuy « Destination touristique rurale européenne d'excellence 2007-2008 », récompensant ses efforts en matière de développement touristique durable
    • Gérald Tron, aquarelliste français spécialisé en hyperréalisme a vécu 18 ans sur la commune de Durbuy (à Bomal, ensuite à Barvaux, et finalement à Warre Tohogne). Sa rencontre avec le peintre Roger Hanotiau fut déterminante dans le choix de son style.

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 64.
    2. « Chiffre global de la population par commune, statistiques fédérales, consulté le 08/03/2015 »
    3. « Durbuy - Le Boulac », sur www.boulac.be
    4. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    5. « Chiffres de la population résidente au 1er janvier, par année 1990‑2010 », sur le site de l’INS (consulté le ).
    6. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
    7. « Accueil - Ville de Durbuy », sur www.topiaires.durbuy.be
    8. « Géopark Famenne-Ardenne: la région reconnue par l'UNESCO », RTBF, (lire en ligne)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Terre de Durbuy, catalogue d'exposition, Durbuy, Halle aux Blés, 20 août–26 septembre 1982, Ministère de la Communauté française, Direction générale des Arts et des Lettres, Administration du Patrimoine Culturel.
    • Votre commune à la loupe. Profil socio-économique de la province de Luxembourg, Idelux, Association intercommunale pour le Développement économique durable de la province de Luxembourg, Édition no 2, 2009.
    • Durbuy. Almanach communal. Barvaux - Bende - Bomal - Borlon - Durbuy - Grandhan - Heyd - Izier - Septon - Tohogne - Villers-Ste-Gertrude - Wéris. 2013-2015, Ville de Durbuy, 2013, 74 p.

    Liens externes

    • Portail de la province de Luxembourg
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