Ecot-la-Combe

Ecot-la-Combe est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Ecot-la-Combe

Vue générale du village.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté de communes Meuse Rognon
Maire
Mandat
Edouard Marié
2020-
Code postal 52700
Code commune 52183
Démographie
Gentilé Ecotois
Population
municipale
39 hab. (2019 )
Densité 1,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 33″ nord, 5° 22′ 57″ est
Altitude Min. 285 m
Max. 423 m
Superficie 20,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bologne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ecot-la-Combe
Géolocalisation sur la carte : France
Ecot-la-Combe
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Ecot-la-Combe
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Ecot-la-Combe

    Géographie

    Localisation

    Ecot-la-Combe est située à 30 km au nord-est de Chaumont, préfecture de la Haute-Marne.

    Communes limitrophes

    Carte de la commune d'Ecot-le-Combe et des proches communes.

    Hydrographie

    Rivière la Sueurre. Entre le village et Consigny dans la vallée de la Sueurre se trouve la Peutte-Fosse, au fond de laquelle on entend le bruit sourd d'eaux souterraines.

    Urbanisme

    Typologie

    Ecot-la-Combe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,9 %), terres arables (16,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), prairies (4,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Ecot en 1793, Ecot-la-Combe en 1924[8].
    • Combe : « vallée, replat d'une vallée ».

    Histoire

    La voie Andemantunnum à Nasium passait dans le bois de la Crète, la levée de terre est encore visible, elle portait le nom local Voie aux bœufs.

    Le premier seigneur d'Ecot qui nous soit connu, du nom de Girard vivait en 1090. Le seigneur d'Ecot rendait foi et hommage à celui de Reynel.

    L'un de ses descendants, le chevalier Hugues d'Ecot, mourut dans la septième croisade sous Saint Louis, en la bataille de Mansoure. «  », écrit le sire de Joinville dans ses mémoires, « fut blessé messire Hugues d'Ecot de trois coups de lance au visage ». (Jean de Joinville, Vie de Saint-Louis).

    Le château ou maison forte d'Ecot fut démoli au XIVe siècle pendant les guerres, époque à laquelle s'éteignit la première branche des seigneurs. Dans les siècles suivants, le domaine fut érigé en baronnie au XVe, puis en marquisat au XVIe siècle. Le dernier seigneur d'Ecot fut Charles-Camille de Capizuchi, marquis de Bologne (1717-guillotiné en janvier 1794) (cf. l'œuvre du marquis de Foudras qui retrace sa vie de grand chasseur).

    En 1750, selon l'abbé Roussel, on comptait à Ecot 56 feux et 182 communiants, presque tous bûcherons.

    L'industrie métallurgique est citée à Ecot depuis 1586. le village doit en partie sa configuration actuelle aux Michel, maître des forges de père en fils de 1768 à 1839. Ils comptaient parmi les dix sidérurgistes les plus riches de France sous l'Empire.

    En 1847 le châtelain du lieu était le comte Louis François de Beurges.

    Des trois usines d'Ecot la Combe, sortaient annuellement au XIXe siècle 500 tonnes de fonte, consommant pour cela 1 270 tonnes de charbon de bois dont la matière première venait des forêts environnantes.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 1983 Geneviève Buré    
    1983 2001 Guy Marié    
    2001 2020 Marie-Agnès Marié    
    mai 2020 En cours Édouard Marié    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2019, la commune comptait 39 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    208269275275288273229180213
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    178165179176196197187158135
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1551211068212063297575
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1175838322625404439
    2018 2019 - - - - - - -
    3839-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Hugues d'Écot.
    • Camille de Capissucchi de Bologne (1717-1793) : dernier châtelain d'Ecot qui avait mis en fermage ses forges auprès des frères Michel. M. de Bologne est le héros de diverses nouvelles de son petit-neveu, le marquis de Foudras (ex : Le capitaine de Beauvoisis).
    • Claude Alexandre MICHEL, seigneur de Noncourt (1767-1839) : maître de forges. Louvetier à partir de 1813 et membre du Conseil Général.
    • son frère Nicolas Gaspard dit DUBARRAT (1770-1836).
    • Charles-Fréderic Châtel.
    • Michel Serrault y est venu lors du tournage du film "Les Enfants du pays" de Pierre Javaux sorti en 2006.

    Héraldique

    Les armes de Ecot-la-Combe se blasonnent ainsi :

    D'argent à un écot de sable posé en pal, au chef de sinople.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    12. « Château », notice no PA00132591, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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