Edgard Maxence

Edgard Maxence[2] (né Edgar Henri Marie Aristide Maxence[3] à Nantes le et mort à La Bernerie-en-Retz en 1954) est un peintre symboliste français.

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Edgard Maxence
Edgard Maxence photographié par Henri Manuel, vers 1900.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Edgar Henri Marie Aristide Maxence
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieu de travail
Mouvement
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 7883-7884, 2 pièces, -)[1]
Œuvres principales
L'âme de la forêt
Signature d'Edgard Maxence dans la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes

Biographie

Edgard Maxence, photographie anonyme non localisée.

Élève de Jules-Élie Delaunay et de Gustave Moreau à l'École des beaux-arts de Paris, Edgard Maxence expose à partir de 1894 au Salon des artistes français. Après diverses mentions et une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900, il reçoit une médaille d'or en 1914.

Son goût pour les scènes médiévales idéalisées et leur esthétique symboliste lui valent d'être invité à exposer au Salon de la Rose-Croix de 1895 à 1897. Sa technique allie une pâte relativement épaisse et maçonnée à une certaine pureté des lignes. Comme Armand Point, il utilise la tempera (Les Fleurs du lac, 1900) ou les fonds d'or qui accentuent l'aspect primitif de scènes mystiques en dépit du traitement réalistes des visages (Concert d'anges, 1897, Beauvais, musée départemental de l'Oise), mais il utilise aussi la cire mélangée à l'huile[4]. Son succès l'incitera à multiplier les portraits et paysages d'inspiration symboliste bien après l'extinction de ce mouvement.

Edgard Maxence a notamment dessiné les cartons de trois grandes mosaïques murales ornant la Basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1900, il est élevé au grade d'officier en 1927. Il est élu à l'Institut en 1924[5].

Collections publiques

  • Paris, musée d'Orsay
    • Héraclès détruit les oiseaux de Stymphale, 1896, huile sur toile[6]
    • Femme à l'Orchidée, 1900, huile sur toile[7]
    • Tête de jeune fille, 1932, huile sur bois d'acajou[8]
    • Fleurs des champs, ou Fleurs dans un vase, vers 1950, huile sur isorel[9]
    • Roses dans une tasse, huile sur isorel[10]

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom MAXENCE Edgard (consulté le )
  2. Notice d'autorité BNF d'Edgard Maxence).
  3. Registre des naissances de 1871, Nantes 5e canton, p. 40/58, acte no 233 du 18 septembre 1871, sur le site des Archives municipales de Nantes, consulté le 9 juillet 2015.
  4. En 1897, Charles Ponsonailhe écrit : « avec la couleur, de la chair et des muscles sous l'épiderme, Edgar Maxence arrive à faire de l'idéal.[réf. nécessaire] »
  5. Jean-David Jumeau-Lafond, Les Peintres de l'Âme, le Symbolisme idéaliste en France
  6. Commentaire de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay
  7. Notice du musée d'Orsay
  8. Notice du musée d'Orsay
  9. Notice du musée d'Orsay
  10. Notice du musée d'Orsay
  11. Notice du musée des beaux-arts de Nantes
  12. Notice du musée d'Orsay
  13. Notice du musée d'Orsay
  14. « 2016 - Musée des beaux-arts de Brest », sur www.musee-brest.com (consulté le )
  15. « Edgar Maxence (1871 - 1954) L'attente », sur rmngp.fr (consulté le )
  16. Agenda office du tourisme de Rennes
  17. « Le Livre de Paix - Edgar Maxence », sur musba-bordeaux.opacweb.fr (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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