La Bernerie-en-Retz

La Bernerie-en-Retz est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

La Bernerie-en-Retz

Une rue du village donnant sur la mer.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Pornic Agglo Pays de Retz
Maire
Mandat
Jacques Prieur
2020-2026
Code postal 44760
Code commune 44012
Démographie
Gentilé Berneriens
Population
municipale
3 049 hab. (2019 )
Densité 501 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 04′ 56″ nord, 2° 02′ 10″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 47 m
Superficie 6,08 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Pornic
(banlieue)
Aire d'attraction Pornic
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pornic
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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La Bernerie-en-Retz
Géolocalisation sur la carte : France
La Bernerie-en-Retz
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
La Bernerie-en-Retz
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
La Bernerie-en-Retz
Liens
Site web http://www.mairie-labernerie.fr/

    La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

    Ses habitants s'appellent les Berneriens et les Berneriennes.

    La Bernerie-en-Retz comptait 3 049 habitants au recensement de 2019.

    La commune est une station balnéaire à caractère familial.

    Géographie

    Localisation

    La Bernerie-en-Retz se situe à 36 km au sud de Saint-Nazaire et 46 km au sud-ouest de Nantes.

    La commune est traversée par l'axe Guérande-Saint-Nazaire-Pornic-Bourgneuf appelé la Route Bleue, par la voie ferrée Nantes-Pornic et par l'itinéraire cyclable Vélocéan.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 733 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pornic », sur la commune de Pornic, mise en service en 1919[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 738,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].

    Géologie et relief

    La Bernerie-en-Retz se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[14].

    Urbanisme

    Typologie

    La Bernerie-en-Retz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pornic, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 19 626 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pornic dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (52 %), zones agricoles hétérogènes (33,2 %), prairies (12,1 %), terres arables (2,6 %), zones humides côtières (0,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

    Toponymie

    Selon la légende, vers 1270, époque de la dernière croisade, le comte Pierre, inapte aux combats, chantait les faits d'armes des croisés. Accueilli, puis chassé du Château de Prigny par la princesse Yolande, dont il était épris, le comte Pierre erra jusqu'au lieu-dit La Sennetière. Décidant de rester à proximité de celle qu'il aimait, il s'installa là, dans une masure, en gardant l'espoir de reconquérir le cœur de sa belle. Mais la princesse Yolande retrouva son croisé de fiancé, et le comte Pierre, dépité, se mit alors à tisser des bernes (c’est-à-dire des draps). De cette activité il tira le surnom de « Bernier ». C'est ainsi que ce Pierre « Bernier » devint le fondateur d’une bernerie (endroit où l'on fabrique des bernes), village de drapiers et voiliers qui se vit nommé La Bernerie. Cette touchante mais invraisemblable légende a sans doute pris corps au XIXe siècle, quand La Bernerie en quête de notoriété rivalisait avec Les Moutiers pour obtenir le déplacement de la mairie des Moutiers vers sa succursale devenue plus florissante.[réf. nécessaire]

    La Bernerie possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : La Bèrneriy (écriture ELG)[28] ou La Bèrneri (en MOGA) (prononcé [la.bɛʁ.nə.ʁi][29].

    Kerverner-Raez en breton[30].

    Histoire

    Dans ses premiers temps, les villages autour de la Bernerie ne sont que des écarts de la paroisse-mère, Les Moutiers-en-Retz. Dès le XVIe siècle, le village de La Bernerie devint prospère grâce à son port de pêche et ses chantiers navals. Dans ces chantiers étaient construites la plupart des chattes de la baie de Bourgneuf (bateaux inspirés des anciens navires vikings, sans proue ni poupe et à fond plat, idéal pour le Marais breton au sud). Les étiers (grands fossés dans les marais) étant très étroits, lorsque les chattes arrivaient au bout, elles ne pouvaient faire demi-tour. Alors les pêcheurs enlevaient le gouvernail de l'arrière pour l'installer à l'avant et ainsi, repartir dans l'autre sens. Les chattes étant construites et réparées à La Jaginière, on les transportait sur des billes de bois de l'atelier au port et inversement. Une rue de La Bernerie rappelle cette époque, c'est la rue de la Montée à la Chatte. Ces embarcations firent de La Bernerie « le point le plus important du Comté nantais pour le commerce maritime et la pêche », comme l'affirmait l'intendant Louis Béchameil de Nointel en 1688.

    Le village, auparavant dépendant des Moutiers-en-Retz, devint commune autonome le . L'histoire raconte que les élus berneriens devaient emprunter le petit pont du Port Royal (aujourd'hui disparu) pour se rendre aux séances du conseil municipal des Moutiers. Un jour, un conseiller qui passait sur le pont, avec ses dossiers sous le bras, tomba à l'eau. À la suite de cet incident, La Bernerie aurait demandé son indépendance. La réalité est plus prosaïque, ou démographique : le village, qui n'a eu sa première chapelle qu'au XVIIe siècle, a cru en importance, au point de devenir paroisse dès 1840. La Bernerie par son poids démographique en imposait aux Moutiers, où se succédaient les maires berneriens qui demandaient le transfert de la mairie chez eux : la rupture était devenue inévitable.

    Après une renommée faite grâce à la découverte de sources ferrugineuses, la commune vit ses curistes se transformer en baigneurs. L'une des sources, aujourd'hui disparue, se trouvait au lieu-dit La Beltière. On peut voir l'autre en se promenant entre la plage Maxence et la plage de la Rinais, elle n'est malheureusement plus en activité.

    Vers le milieu du XIXe siècle, de riches Nantais firent de la Côte de Jade leur lieu de villégiature. Jean-Simon Voruz, grand industriel nantais (fonderie), édifia une villa au bord de la falaise, à Roche-Grise, près de Crève-Cœur.

    En 1875, la ligne ferroviaire Nantes-Pornic fut ouverte. Et à partir de ce moment-là, la commune deviendra l'une des stations balnéaires les plus fréquentées de la côte, station balnéaire qualifiée de familiale.

    La Bernerie essuya un bombardement naval, pendant la dernière guerre mondiale.

    La Bernerie est renommé La Bernerie-en-Retz le .

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de La Bernerie-en-Retz
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1953 Yvonne Wilson    
    1953 1968 Paul Turpeau    
    1968 1968 Gilbert Burlot    
    1968 1983 Guy Pressensé    
    1983 1989 Maurice Giros    
    1989 1995 Yves Saudray    
    1995 2002 Laurent Chiffoleau   Médecin
    2002 2008 Serge Gimard    
    2008 2020 Thierry Dupoué[Note 6] DVD  

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, La Bernerie-en-Retz fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Pornic et de la zone d'emploi de Nantes[31]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 100 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses »[32].

    Évolution démographique

    La commune est créée en 1863, à partir des Moutiers-en-Retz.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

    En 2019, la commune comptait 3 049 habitants[Note 7], en augmentation de 16,78 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 0201 0231 0601 0671 1221 0851 2431 2391 285
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    1 3731 3481 4891 5101 6071 7641 7391 5931 683
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019 -
    1 7351 7991 8282 1412 4992 5862 9443 049-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,9 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 405 hommes pour 1 611 femmes, soit un taux de 53,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90 ou +
    3,8 
    12,9 
    75-89 ans
    15,2 
    29,9 
    60-74 ans
    30,2 
    19,2 
    45-59 ans
    19,5 
    11,2 
    30-44 ans
    12,2 
    11,6 
    15-29 ans
    7,6 
    13,9 
    0-14 ans
    11,5 
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    5,8 
    75-89 ans
    8,6 
    14,7 
    60-74 ans
    16 
    19,6 
    45-59 ans
    18,9 
    20,1 
    30-44 ans
    19,2 
    19,2 
    15-29 ans
    17,5 
    20 
    0-14 ans
    18 

    Économie

    À l'extérieur de la ville, on trouve un paysage de bocage avec des pâturages, des cultures maraîchères et des vignobles.

    La côte est très découpée avec ses falaises de schistes et ses rochers dans l'océan.

    Situation de la commune de La Bernerie-en-Retz dans le département de la Loire-Atlantique.

    Il y a des pêcheries sur le littoral de la Baie de Bourgneuf avec leurs grands filets carrés qui permettent la pêche aux crevettes, soles ou plies. La pêche à pied est pratiquée pour les crustacés et les coquillages.

    Marché le mardi et le vendredi (l'été).

    La transformation récente du site portuaire en plan d'eau de loisirs permet la baignade en toute sécurité et à toute heure de la journée (sans être tributaire des marées). Ce plan d'eau est unique sur la Côte de Jade et alimente un tourisme de proximité dès les premiers beaux jours.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Port Saint-Jacques (Maison de Maïté) (horaires variables suivant saisons).
    • Église Notre-Dame-de-Bon-Secours (XIXe siècle).
    • Plan d'eau de loisirs.
    • La Grande plage de sable fin protégée par un cordon de roches plates. Toute la côte est composée de petites criques avec falaises schisteuses.
    • Pêcheries.
    • Villa Sainte-Croix, construite vers 1890 par l'abbé Alexandre Écomard.
    • Villa La Garenne, grosse bâtisse construite au XIXe siècle surplombant les falaises de la Patorie. Elle a été vendue vers 1920 à Hippolyte Écomard fils, de Sainte-Pazanne, qui en fait une pension de famille, cédée dans les années 1980 à l'association Vie et Créativité La Garenne qui reçoit des classes de mer et des familles.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Simon Voruz ; cet industriel fondeur nantais avait une maison de famille à La Bernerie, la Voruzerie, au pied de laquelle il avait fait bâtir un port privé pour son bateau à vapeur.
    • Edgard Maxence, peintre symboliste français né à Nantes en 1871, est décédé à La Bernerie le , en sa propriété des Mérudières surplombant la plage Maxence.
    • Louis Lacroix (1879 - 1965), capitaine au long cours. Né à La Bernerie le , descendant d'une longue lignée de marins du pays de Retz ou de notaires, comme son père Benjamin Lacroix ; après une longue carrière de bourlingueur il commence une carrière d'historien maritime vers 1935. Marié à Germaine Lorfray en 1910, il décède à La Bernerie le .
    • Pierre Écomard (1895, Sainte-Pazanne - 1946, La Bernerie-en-Retz), historien du pays de Retz, il écrivait dans Le Courrier de Paimbœuf (fondé en 1946).
    • Victor-Lucien Tapié (1900 - 1974), spécialiste du baroque et de l'Europe danubienne, professeur à la Sorbonne, ancien membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques), quoique Nantais, se considérait comme un Bernerien d'adoption.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'or à la croix de sable chargée en abîme d'une tour d'argent maçonnée aussi de sable, surchargée d'une moucheture d'hermine du même ; au chef d'azur chargé d'une chatte soutenue d'une divise ondée, le tout d'argent.
    Commentaires : La chatte est une petite embarcation de la baie de Bourgneuf ayant la particularité de pouvoir mettre son gouvernail à l'avant comme à l'arrière pour remonter la marée : la proue et la poupe sont identiques ( Attention : l'embarcation représentée ici est une simple nef et non une chatte). La partie inférieure évoque le blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de La Bernerie-en-Retz au pays de Retz. La moucheture d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Bernard Roy (délibération municipale du ), enregistré le .

    La locomotive BB 67348[Quoi ?] aurait été baptisée avec ce blason le 10 août 1985.[réf. nécessaire]

    Devise

    La devise de La Bernerie-en-Retz : Pictonum Virtus Britonum Fides,qui se traduirait par le courage du Poitevin et la loyauté du Breton.[réf. nécessaire]

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Boutin (Émile), Les Moutiers-en-Retz ; Prigny, La Bernerie, Le Collet, Bourgneuf. Nantes, Siloë, 1998 (ISBN 2-84231-074-8).
    • Boutin (Émile), Histoire religieuse du pays de Retz. Nantes, Siloë, 1999, 277 pages (ISBN 2-84231-118-3).
    • Gautier (Louis), La Bernerie, son histoire. Nantes, imprim. Heron-Mesnier, 1912, 75 pages.
    • Lacroix (Louis), La Bernerie, son histoire à travers les âges. Luçon, imprim. Pacteau, 1953, 121 pages
    • Gallois (Jean-Pierre), Victor-Lucien Tapié. Exposition à La Bernerie-en-Retz, 1976, Nantes, imprim. Chiffoleau, 1976.
    • Mounès (Jean), Rivage oublié : Prigny, Les Moutiers, Bourgneuf et Saint-Cyr au Moyen Âge. Paimbœuf, éditions du pays de Retz, 1960.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Réélu en 2014.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Pornic - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre La Bernerie-en-Retz et Pornic », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pornic - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre La Bernerie-en-Retz et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. Plan séisme
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Pornic », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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