Enceinte d'Arras

L'enceinte d'Arras est un ancien ensemble de fortifications qui protégeait la ville d'Arras, dans le Nord-Pas-de-Calais, en France. Cet ensemble a été construit au Moyen Âge puis modifié pour l'adapter à l'artillerie. Les vestiges sont inscrits aux Monuments historiques par arrêté le [1].

Remparts d'Arras
Vue du bastion de Rœux en .
Présentation
Destination initiale
Propriétaire
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Coordonnées
50° 17′ 17″ N, 2° 46′ 05″ E

Histoire

Dès le siège d'Arras de 1640, les fortifications de la ville sont en mauvais état. Les contrescarpes étaient seulement indiquées et les demi-lunes ne pouvaient pas encore servir à la défense[2]. À la fin du XVIIe siècle, les fortifications sont toujours en mauvais état ; la construction de la citadelle n'a pas permis d'entretenir les remparts[3]. En juin 1679, Louis XIV établit deux octrois pour l'entretien des fortifications[4]. En 1700-1701, les remparts entre la ville et la cité sont détruits[4]. Dans le même temps, les chemins couverts sont palissadés[4].

Les remparts sont détruits entre 1894 et 1896[5].

Description

Les remparts d'Arras protégeaient à la fois la cité et la ville d'Arras[6].

Selon un auteur du XIXe siècle, la cité comportaient cinq portes (de Brones, d'Amiens, Baudimont, Maître-Adam, Triperesse) et une ancienne porte ; la ville en comportaient onze (Ronville, Saint-Nicholas, Hagerue, des Soupirs, Puniel, Barbakane, de l'Estrée, de Cité ou Notre-Dame, Méaulens, d'Eau et Saint-Michel)[7].

Dans les arts

Les portes des remparts de la commune d'Arras ont été peintes par Charles Desavary. Les tableaux appelés Les Douze Portes d'Arras, prises d'après nature en 1883 se composent des douze portes de la commune : la porte des Soupirs, la porte d'Hagerue, la porte Ronville, la porte Saint-Nicolas, la porte Saint-Michel, la porte d'Eau, la porte du Quai, la porte Méaulens, la porte Maître-Adam, la porte Baudimont, la porte d'Amiens et la porte de la Citadelle[8]. Ils sont exposés au musée des beaux-arts d'Arras.

Sources

Monographies

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Le Gentil 1877] Constant Le Gentil, Le vieil Arras, ses faubourgs, sa banlieue, ses environs : souvenirs archéologiques et historiques, Arras, Eugène Bradier, , 751 p. (lire en ligne), « Portes », p. 118-144.

Références

  1. « Anciens remparts », notice no PA00107985, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Achmet d'Héricourt, Les sièges d'Arras : histoire des expéditions militaires dont cette ville et son territoire ont été le théâtre, Topino, , 407 p. (lire en ligne), p. 161.
  3. [Académie des sciences, lettres et arts 1891] Académie des sciences, lettres et arts, Mémoires de l'Académie des sciences, lettres et arts d'Arras, t. XXII, Arras, Imprimerie Rohard-Courtin, , 364 p. (lire en ligne), p. 186.
  4. Académie des sciences, lettres et arts 1891, p. 187.
  5. Académie des sciences, lettres et arts, Congrès des sociétés savantes, tenu à Arras les 7, 8, 9 et 10 juillet 1904 : documents, discours, rapports, Imprimerie de F. Guyot, , 314 p. (lire en ligne), p. 282.
  6. Honoré Bernard, « La restauration du plan en relief d'Arras », Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, nos 12-13, 1976-1977, p. 99 (lire en ligne).
  7. Le Gentil 1877, p. 118-144.
  8. Musée des beaux-arts d'Arras, Catalogue des tableaux, bas-reliefs et statues exposés dans les galeries du musée de la ville d'Arras, Arras, Répessé, Cassel et Cie, , 200 p. (lire en ligne), « Desavary », p. 43.

Voir aussi

Articles connexes

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