Engwiller

Engwiller est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Engwiller

Femmes en costume de travail râpant du raifort
en 1909.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Haguenau-Wissembourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Haguenau
Maire
Mandat
Jean-Luc Leonhard
2020-2026
Code postal 67350
Code commune 67123
Démographie
Gentilé Engwillerois [1]
Population
municipale
494 hab. (2019 )
Densité 132 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 08″ nord, 7° 36′ 58″ est
Altitude Min. 187 m
Max. 271 m
Superficie 3,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Haguenau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Reichshoffen
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Engwiller
Géolocalisation sur la carte : France
Engwiller
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Engwiller
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Engwiller
Liens
Site web www.engwiller.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Engwiller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Haguenau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,5 %), forêts (21,2 %), cultures permanentes (10,2 %), zones urbanisées (7,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Envilre (1250) Engwilr (1355) Engweiller (1793), Engwiler (1801)[9].

    Histoire

    L’époque romaine                                   

    Avant 1960, les vieilles gens d’Engwiller prétendaient que le village était autrefois une fortification romaine. Il reste effectivement le nom de « Römerweg » (chemin des Romains) au nord du village, au-dessus du cimetière, au sommet de la colline. Ce chemin vient de Gumbrechtshoffen, emprunte le tracé de la départementale 234, culmine à 271 m, puis s’enfonce dans la forêt pour se continuer par la « Heerenstrasse » (chemins des Légions) en direction de Kindwiller.

    Ces chemins suivent la ligne de crête, itinéraire préconisé par les Romains pour avoir une vue dégagée et dominante sur les vallées des deux côtés.

    On a effectivement une vue très étendue sur la chaîne des Vosges du Nord : on distingue nettement le château de Lichtenberg, Offwiller, Zinswiller, Oberbronn, le Liebfrauenberg, Froeschwiller et Cleebourg. Vers le sud, la vue donne sur Bitschhoffen, Kindwiller, Pfaffenhoffen, Ringeldorf, Dauendorf.

    Les noms de « Römerweg », « Heerenstrasse » signalaient d’anciennes voies romaines et cette route était marquée sur une carte de feu Johann Jung, à l’époque ingénieur des Ponts-et-Chaussées à Saverne : la voie romaine reliait Niederbronn à Saverne.

    À noter également, que pendant la fin de la dernière guerre mondiale, les Américains avaient une carte d’état-major sur laquelle le village d’Engwiller était entouré d’un cercle rouge signalant un village fortifié et un point de vue stratégique.

    On trouve aussi des sources à proximité de cette voie romaine, dont une au « Hasegarten ». Durant la fenaison, entre 1950 et 1970, on y allait faire provision d’eau. Il paraît qu’un historien y aurait découvert une tuile romaine, juste après-guerre.

    Actuellement, le Römerweg porte le nom de « Galgenweg » : c’était certainement le meilleur endroit pour ériger des potences au Moyen Âge : les condamnés  et suppliciés y étaient visibles de loin.

    L'église d’Engwiller a été bombardée par l’armée américaine en 1945. La ligne de front s’établissait sur la Moder pendant le rude hiver de 1944/45.

    Pour connaître la suite de l'histoire du village de l'époque romaine à nos jours, la richesse du folklore, les légendes, le Messti d'Engwiller, veuillez utiliser le lien http:// engwiller.over-blog.com/ ou cliquer sur "l'histoire, des Romains à nos jours, le folklore,...le Messti,... dans les liens externes, au bas de cette page (le blog est constitué par 62 pages au total).

    Héraldique

    Les armes d'Engwiller se blasonnent ainsi :
    « De sable au chef d'or chargé de trois coquilles de gueules. »[10],[11].


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2020 Robert Fricker    
    2020 En cours Jean-Luc Léonhard [12]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2019, la commune comptait 494 habitants[Note 3], en augmentation de 2,49 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    306294327400410427399441456
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    425438438461456456446426419
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    405412410411402364367332339
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    365384414406443432450468503
    2019 - - - - - - - -
    494--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    • population provisoire pour 2006 : 450

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Haguenau », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    11. Bernard Schmitt, « Les armoiries du canton de Niederbronn-les-Bains », sur http://reichshoffen.free.fr (consulté le ).
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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